“Paquet de Katowice” pour la protection de l’environnement

En effet, comme détaillé dans l’objectif, la COP 24 dans son essence devait être la matérialisation de l’accord de Paris lors de la COP 21 en 2015. Elle devait créer un cadre propice à la mise en œuvre des différentes clauses de ce fait historique. Ainsi, après de longues nuits blanches et âpres discussions entre les différents représentants d’environ 200 pays qui ont duré deux semaines, on a fini par adopter les lignes directrices pour l’application de cet illustre accord sur le changement climatique. Le résultat de la COP 24, que l’on surnomme le “paquet de Katowice”, s’articule autour des directives pouvant la rendre opérationnelle  dans certaines domaines.

A travers ses clauses, la COP 24, reconnait le fait que les pays ont des réalités socio-économiques différentes. Par conséquent, elle  définit le cadre selon lequel les pays fourniront des informations concernant leurs contributions au niveau national ainsi que les plans élaborés par chacun d’eux qui évaluent les mesures adoptées en faveur du climat sur leur territoire. Ces informations se composent de mesures d’atténuation et d’adaptation, ainsi que des précisions se rapportant au soutien à l’action climatique dans les pays en voie de développement.

La CDN peut s’expliquer en fonction de la limitation et réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce qui nous ramène à la définir comme l’ensemble des procédures de comptabilité et de transparences liées à l’émission des gaz à effet de serres qui permettent de recenser  les actions posées par chaque pays en vue de réduire leurs émissions atmosphériques et de fournir l’ensemble des données sous formes de rapport permettant ainsi de livrer un bilan global ( avec l’ensemble des rapports) après chaque quinquennat.

En plus des mesures d’atténuations qui ont pour but de diminuer les impacts négatifs sur l’environnement par une réduction de l’émission des gaz à effet de serre, il y a les mesures d’adaptations aux répercussions du changement climatique. De son côté, le secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, lors de sa prise de parole en fin de conférence, exprima sa satisfaction mitigée en ces mots : « Katowice a montré une nouvelle fois la résilience de l’Accord de Paris, notre solide feuille de route pour l’action climatique. L’approbation du programme de travail de l’Accord de Paris constitue le point de départ d’un processus de transformation qui requerra des ambitions revues à la hausse de la part de la communauté internationale.

La science a clairement démontré

que nous devons revoir nos ambitions à la hausse pour vaincre les changements climatiques. » (Conférence de Katowice sur le Changement climatique 2-14 décembre 2018, ONU). En outre, il faut noter qu’À Katowice, les pays ont souligné « l’urgence de nourrir des ambitions plus élevées qui inciteront toutes les parties à faire le maximum d’efforts pour atténuer les effets des changements climatiques et pour s’y adapter » (conférence de Katowice sur le changement climatique 2-14 décembre 2018, ONU). Cependant, ce semblant d’intérêt de la part de ces pays se traduit d’une certaine manière par le piètre résultat obtenu et des mesures qui peinent à répondre aux attentes et enjeux liés à la protection de l’environnement. Néanmoins, on peut avancer que cet accord représente que l’on veuille ou non une progression décisive dans l’application de l’accord de Paris.