L’eau catalyseur de conflit

Chapitre 1 : Mythe de la guerre de l’eau :
Depuis plusieurs décennies, l’eau comme étant un enjeu géopolitique majeur constitue un net accroissement des conflits, des tensions qui peuvent causer des aggravements dans la situation d’un pays est donc le déclanchement d’une guerre.
En effet, selon les prévisions de la banque mondiale, que la situation de l’eau peut encore s’aggraver à cause des problèmes liés à l’accès à l’eau et la destruction des ressources naturelles d’ici 2030, ce qui diminue la demande en eau de 40% par rapport aux disponibilités de la planète. Par ailleurs, plusieurs problèmes ont été démontrées notamment le réchauffement climatique, démographie galopante, industrialisation croissante explosant une grande aggravation de ces derniers dans le cadre d’approvisionnement en eau. Ce qui peut être considéré comme étant le principal risque de conflits dans les années futures.
De ce faire, cet enjeu géopolitique est très important dans le monde entier et qui peut être considéré comme étant la source majeur des guerres mondiales entre les différents Etats, et plus particulièrement au Moyen-Orient. Par exemple la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique qui constitue un vrai problème de gestion de l’or bleu, tandis que les réserves de l’eau s’épuisent, mais plusieurs Etats, à savoir la France et l’Espagne tentent à améliorer leur gestion de ce dernier.
Cette ressource hydraulique est devenue de plus en plus importante, mais avec les changements climatiques et l’augmentation des besoins alimentaires, la compression sur la dite ressource s’intensifie fortement. Bien entendu, la maitrise, le partage de l’eau sont devenues des enjeux politiques majeurs ainsi que des principales sources de conflits en les Etats. A ce niveau, la géopolitique de l’eau a plusieurs rôles notamment, comme étant une source éventuelle des risques et des conflits, ainsi qu’une sorte de réflexion sur l’aspect de la gestion de cette ressource aussi bien sur l’influence du changement climatique sur cette ressource hydraulique.
Dans ce contexte, d’après plusieurs analyses, beaucoup de préoccupations et des implications de la rareté de cette ressource naturelle ont déclenchés plusieurs conflits, et des guerres qui ont vu le jour et qui ont été la cause de la destruction de plusieurs Etats. D’ailleurs, l’eau est devenue un enjeu majeur pour certains conflits entre les pays vu sa rareté et son insuffisance, vu que dans la plupart des tensions proviennent de cette ressource face à son importance dans le cadre du développement environnemental d’un pays à un autre. Majoritairement, les conflits
entre Etats proviennent de la monopolisation par l’un entre eux des ressources du Nil. Face à l’opposition entre l’Egypte et l’Ethiopie, qui prévoit de construire un ensemble de barrages sur le Nil bleu, alors que l’Egypte n’accepte aucuns changements et des modifications sur ce dernier.
Dans ce contexte, on peut constater que l’eau est un enjeu, un intérêt majeur multiplicateur de conflits et de guerre (Guerre des Six-Jours), cette dernière a exposée que ce bien vital a été l’objet de plusieurs préoccupations récentes. Ces intérêts et ces enjeux ont dégagés des tensions qui ont été déclenchés provenant généralement en internes qu’externes ce qui entraine une exigence des choix et d’aspects politiques assez lourdes et difficiles afin qu’ils soient régularisés et respectés.

Section 1 : Des constats inquiétants :
Le traitement de la thématique des conflits de l’eau a suscité l’intérêt de plusieurs états qui démontrent l’analyse des tensions relatives à l’eau durant le 20ème siècle, clarifié un siècle d’eaux. Tout d’abord, il faut s’intéresser à cette richesse tout en prenant en considération son caractère fini dans le temps et dans l’espace.
D’ailleurs, la réserve d’eau douce disponible sur le globe s’élève à 2.6 % des réserves totales, dont 77% constituent des stocks de glace dans les régions polaires et 22% sont situées dans des nappes souterraines. De même, le dernier siècle est caractérisée par une augmentation considérable de la consommation d’eau en raison de la multiplication de la population, et par conséquent la multiplication des besoins des êtres vivants. Ce constat permet de mieux cerner les causes de la diminution de cette ressource naturelle par habitant, du fait de l’accroissement des nécessités des particuliers et l’essor des activités complémentaires notamment l’irrigation qui accapare 2/3 des parts des eaux consommées dans le monde entier.
L’analyse de cette diminution a pour objet de mettre l’accent sur les inégalités spatiales à l’échelle planétaire, qui affecte négativement pour sa part le rythme d’accélération de la disponibilité de ce bien vital. Ceci a pour effet de créer des entraves en matière d’approvisionnement en eau. A ce niveau, il s’avère judicieux de se poser la question : l’eau peut-elle devenir une arme stratégique en cas d’avènement des conflits ?
D’ailleurs, l’examen de cette idéologie contemporaine relative aux tensions d’utilisation de l’eau reflète l’origine de conflits, voire même de guerre, et ce depuis le lendemain de la seconde guerre mondiale marqué par l’accroissement des litiges d’eaux, dont la résolution a été faite par voie de négociation. Or, la dissection de la problématique de l’eau créée potentiellement des situations hydro-conflictuelles qui mettent en aval la notion de risque sous des facteurs purement géographiques. L’analyse de cette conception a pour but d’accentuer la réflexion sur la notion de territoire et par analogie analyser la dimension des frontières étatiques dont les rivières et les fleuves constituent une partie déterminante.
A ce stade, apparaît le paramètre de partage des biens vitaux qui renvoi directement au diamètre de déclenchement des guerres entre états et entre puissance. Ce corollaire matérialise pratiquement la guerre irano-irakienne durant la dernière décennie du 20ème siècle ; c’est-à-dire, durant les années 1980, de même, le conflit débouchant entre le Sénégal et la Mauritanie en 1989.
De plus, la politique de partage des eaux a suscité le consentement entre l’amont et l’aval d’un pays afin d’aboutir à une certaine homogénéité des stratégies des différents horizons. les Etats unis ont essayé depuis plusieurs décennies d’aménager le COLORADO par le biais d’un transfert d’eau massif. Ce mouvement a pour but de limiter les réserves mexicaines et par conséquent diminuer leur champ de manœuvre. Ainsi, le cas de la Turquie comme étant un intermédiaire entre l’Orient et l’Occident vis-à-vis de son comportement avec les syriens et les irakiens.
A cet égard, l’introspection des tensions en matière d’eau permet de mettre en relief l’importance de la puissance économique, politique voir même militaire d’un état dans le but de déterminer les périmètres d’exercice et de manipulation de contrôle ; c’est notamment le cas d’Israël dont le contrôle d’accès eaux constitue le premier souci des états. En outre, l’Egypte se manifeste comme un jeu d’accord qui lui permettra de revendiquer 80% des eaux du Nil.
Ainsi, la configuration des ressources souterraines permet de faire émerger de nouvelles situations conflictuelles en dépit de la multiplication de l’usage d’eau à propos des sources d’approvisionnement de ce bien vital. Enfin, la mise à disposition de l’effet des avancées technologiques sur les ressources hydrauliques permet de concrétiser les réalisations pratiques ainsi que les profits à l’horizon écologique, économique et sanitaire voir même sociologique.
Le traitement de la problématique de l’eau comme source de conflit permet de s’interroger sur la question principale du prix de l’eau comme un vecteur facilitant le développement et l’entretien des différentes infrastructures et d’accès à cette ressource vitale.
L’analyse des tensions de l’eau entre pays nécessite une certaine régulation de cette ressource qualifiée comme un Or Bleu. Dans ce sens, les Etats sont de plus en plus chargés de la répartition équitable de cette richesse ; ainsi les évolutions de la Mer d’Aral démontrent nettement les problèmes affectant l’ensemble des populations situées dans des frontières riveraines en termes de pollution des fleuves causé principalement par l’être humain. D’ailleurs la mer d’Aral représente 36 000 km² de l’ensemble des fonds marins.
Par ailleurs, l’évènement de l’effondrement du bloc URSS en 1991, a impacté non seulement l’aspect géostratégique de la région d’Asie centrale mais aussi celui géopolitique et écologique de cette zone, dans la mesure où cet impact est expliqué par une diminution des eaux de la mer d’Aral ; ce qui nécessite la mise en place d’un certain nombre de solutions et d’alternatives en la matière.
En effet, l’évolution de la mer d’Aral a connue sa restructuration durant les années 1960, où les pôles soviétiques ont opté pour un certain détournement des fleuves à savoir Amou-Daria et Syr-Daria pour des fins d’irrigations du coton. De ce fait, cette pratique à céder place à une augmentation du périmètre de la région passant ainsi de 3,5 à 7,5 millions d’hectares entre les années 1960 jusqu’à la fin du 20ème siècle.
Cependant, les dernières décennies du 20ème siècle ont été marquées par limitation des frontières marines ce qui a impacter négativement les politiques halieutiques de la dite région. Ce constat affecte donc la structuration de ce globe entre deux régions celle du Nord et l’autre du Sud. Or, cette répartition à influencé la géopolitique de partage des eaux entre les Etats ce qui explique la disponibilité de cet Or Bleu dans un Etat au détriment d’un autre.
A cet égard, l’Asie du Sud Est constitue un point névralgique pour les nouveaux géants potentiels notamment la Chine, dont le besoin en ressource énergétiques hydrauliques s’intensifient de plus en plus du fait que le développement économique, sociale voire même écologique de cette puissance est tributaire de l’usage rationnel de cette ressource vitale.

Section 2 : Les zones hydro-conflictuelles :
Dans un cadre conflictuel environnemental, les tensions mondiales ont connu un accroissement rapide qui a entrainé une certaine rareté. Cette dernière constitue un aspect de sensibilité pour les sociétés qui dépend de leur capacité de s’adapter aux changements sociaux.
Avec l’augmentation, la répartition des zones, l’évolution accélérée de certaines régions vers une insuffisance en Or bleu, constitue un élément géopolitique majeur. Ainsi que la progression de la population mondiale voire même le contrôle de cette ressource risquent d’engendrer des problèmes hydro conflictuels dans les années à venir.
Par ailleurs, les tensions politiques et les conflits sont toujours en augmentation ce qui engendre des insuffisances voire même des carences en termes d’eau et de ressources naturelles. D’abord, la croissance de la population peut être considérée comme étant un facteur majeur conflictuel entre les pays, vu que cette progression entraine un vrai besoin de cette ressource et donc l’insuffisance. Parmi les zones les plus menacés, on trouve l’Afrique du Nord, de l’Est, du Sud ainsi que le Moyen-Orient et certains pays d’Asie.
La rareté de l’eau au proche Orient, est aujourd’hui réelle et donc la géopolitique de partage de l’eau. De ce fait, plusieurs auteurs en sociologie environnementale s’accordent afin de définir les zones hydro-conflictuelles en trois régions principales d’où les tensions conflictuelles à savoir, La vallée du Nil, cette zone a une longueur de 6 671 kilomètres qui se trouve dans les hauts plateaux de l’Ethiopie. Ce Nil peut être considéré comme étant une traversée de neuf pays africains : Le Burundi, le Rwanda, le Kenya, L’Ouganda, La république démocratique du Congo, L’Ethiopie, la Tanzanie, le Soudan et l’Egypte.
Entre la Tanzanie et l’Egypte, existe plus de flux humains à peu près 250 millions d’habitants au niveau du bassin du Nil. Cependant, il constitue un enjeu ou bien entendu une source d’oppositions que de projets de développements ou des investissements ; par conséquent, la production de ces pays et leur croissance repose sur la production d’énergie et dépend du fleuve.
L’insuffisance liée à cette ressource a entrainée une forte demande de cette dernière face à une densité démographique très significative, comme le cas de l’Egypte comme étant une puissance démographique ainsi qu’un enjeu militaire régionale pour plus de 60 millions d’Egyptiens qui s’installent dans ses environs. Ainsi que celui de l’Ethiopie qui doit en elle même faire face à ce problème d’accroissement rapide de sa population.
En deuxième lieu, se distingue la seconde zone hydro-conflictuelle du Moyen Orient, celle qui regroupe les vallées du Tigre et de l’Euphrate ceux qui récoltent leur source en Turquie et la traversée entre la Syrie et l’Irak. En effet, l’utilité primordiale de la Turquie était de conserver ses ressources hydrauliques et de garder bien évidemment ses ressources D’or Bleu sur son territoire et ce moyennant la constitution des réservoirs pour pouvoir sauvegarder ou garder ses ressources afin d’éviter toutes sortes de gaspillages de ressources, et ce aussi par la mise en place des grands projets qui lui permettent d’assurer ces besoins en termes d’électricité, mais avec un budget plus élevé (32 milliards de dollars).
De plus, la Turquie à lancé plusieurs programmes d’aménagements et de développements de cette ressource hydraulique sur leurs territoires pour éviter les tensions et les problèmes. A cet égard, plusieurs autres pays ont connus des conflits comme le cas de la Syrie avec l’Irak qui se sont opposées plusieurs fois dans ce domaine hydraulique. La relation entre ces deux pays à été progressivement améliorée avec un consentement final, le 18 avril 1990 sur le respect des parts de L’or Bleu de l’Euphrate c’est pour ce que la Syrie garderait 42 % du débit de l’Euphrate et en laisserait passer 58 % vers l’Irak.
En troisième lieu, la dernière zone hydro-conflictuelle, qui est constituée par le bassin du Jourdain. Cette dernière concerne bien évidemment la Jordanie, Israël et les territoires palestiniens. La géopolitique de répartition ou du partage de l’eau était aussi le cas pour Israël et la Jordanie qui a suscité une rivalité entre les deux pays, même s’il y avait un partenariat conventionnel moyennant un traité Israélo-jordanien en 1994 qui stipule que les deux parties se consentent d’une façon mutuelle afin de connaitre et de préciser à chacune d’elles un partage ou une répartition équitable des eaux entre les deux pays accordés.
A ce niveau, Israël à pu reconnaitre les droits des palestiniens sur l’eau, et ce à entrainer la création d’une Agence palestinienne de l’eau mais ce dont la seule permission est la supervision des puits qui se situent dans ces zones autonomes et donc une négociation avec Israël la part des ressources hydrauliques qui leur revient.

Chapitre 2 : Le modèle hybride mondiale :
Section 1 : L’eau, un bien vital ou source de conflit :
Le paradigme de la disponibilité de l’eau est devenu l’un des enjeux majeurs entourant l’humanité. L’eau est par essence un or bleu. C’est donc le fondement de la vie sous l’ensemble des contraintes qui lui affecte. L’eau est avant tout un bien vital ; c’est une ressource indispensable à la vie de l’ensemble des êtres vivants. Partout dans le monde, l’eau est utilisée à des fins différentes : l’agriculture et l’élevage, l’irrigation, l’industrie et la consommation domestique.
Par ailleurs, la multiplication des changements climatiques a changé les dimensions classiques de cette richesse vitale pour en devenir une source de conflits sur l’échelle locale, nationale aussi bien qu’internationale. Ceci suscite des entraves au niveau d’approvisionnement en eau, ce qui explique parfaitement sa répartition inégale dans le monde, c’est notamment le contraste entre les états unis et l’Afrique.
Ce rationnement engendre des conséquences évidentes qui impactent directement les populations ayant des manques d’eaux, ce qui entraine l’augmentation des dégâts de la sécheresse. Dans cette logique, les difficultés d’accès à une eau propre limite l’accroissement de l’espérance de vie en premier stade. Pour ce faire, plusieurs états mettent en amont des politiques gouvernementales, conscientes des difficultés d’approvisionnement en eaux potables, dans l’intention de renforcer le contrôle de leurs réserves en matière d’eau. Cependant, cette finalité créée d’énormes tensions entre états menant ainsi aux guerres de l’eau. A ce niveau se concrétise un certain nombre d’opposition notamment celle entre l’Egypte et l’Ethiopie en termes de barrage sur le Nil, aussi bien que pour l’Asie du Sud- est, opposant l’Asie pacifique (chine, inde, Bangladesh et le Pakistan) pour des droits sur l’Indus, la Gange, le Brahmapoutre ainsi que le Mékong.
Cependant, la planète est constituée de 70% d’eau dont l’être humain manipule un certain nombre de moyens pour rendre facile et utile l’accès à une eau appropriée disponible dans le temps et dans l’espace. La répartition égale de cette ressource vitale constitue un enjeu majeur pour les états, du fait qu’elle contribue à l’accroissement des conflits entre les états aussi bien locaux qu’internationaux en raison des entraves envisagées lors de l’accès à une eau potable. dans cette logique, il apparaît opportun de mettre l’accent sur le concept de gestion de l’eau afin de limiter les tentatives de conflits et donc favoriser un climat de développement économique à l’échelle planétaire, et ce tout en absorbant les inégalités qui sont dues essentiellement à une domination d’un Etat au détriment d’un autre.
D’ailleurs, l’intensification des conflits est tributaire de la pénurie de ce bien vital dont l’utilisation est devenue de plus en plus massive dans l’ensemble des secteurs d’activité afin d’assurer une certaine durabilité des ressources pour l’ensemble des usages ; ceci entraîne une multiplication de la demande d’eau où des améliorations continues sont mises en place afin de rassurer son efficacité et sa fluidité. Dans ce contexte, le développement du potentiel des gains technologiques en termes d’irrigation par exemple a pour but d’accélérer les stratégies d’approvisionnement intégré afin d’aboutir à une répartition équitable entre les différents états et à différentes échelles.
L’utilité de cette ressource vitale est devenue l’objet des négociateurs, ce qui déclenche effectivement le questionnement sur le commerce de l’eau pour atténuer la demande en eau dans différents endroits de la planète. À ce stade, il apparait difficile d’évaluer l’ensemble des progrès réalisés pour répondre à une harmonie d’exigences environnementales de l’eau et par conséquent établir un équilibre permanent des écosystèmes, et ce tout en mobilisant une application intégrale des engagements internationaux en la matière . L’introduction de la dimension technologique a permis sans doute de renforcer le traitement des eaux usées ce qui nécessite une meilleure surveillance réglementaire des systèmes, afin d’améliorer les infrastructures intégrées dans le développement des mécanismes d’approvisionnement visant la limitation des charges de morbidité.
Or, le traitement des problématiques relatives à l’eau demeure toujours une réalité crainte c’est pratiquement le cas du monopole de l’eau de Jourdain par Israël où l’eau est considéré comme l’un des facteurs les plus puissants en termes d’affectation du conflit entre Israël et le Palestine. Sous cette approche, l’état juif démontre son intention et son besoin de contrôler les diverses sources d’approvisionnement en matière vitale dans les limites du territoire jordanien et les aquifères des villes de GAZA. L’exploitation de l’analyse de la politique étatique de ce pays est un enjeu à la fois géostratégique et géopolitique, du fait qu’il renseigne indirectement sur une rivalité des pouvoirs et des forces étatiques. Ainsi, les années 1967 sont marquées par l’occupation intégrale de la bande de GAZA dont Israël avait déclaré en sa propriété toutes les ressources vitales. Face à ceci, les palestiniens ont été sous l’obligation d’obtenir l’accord auprès de l’armée israélienne avant d’enchainer le développement de toute infrastructure liée à l’eau sur leurs territoires.
Il est à noter que les ressources vitales de l’Asie du Sud représentent une source de revenu pour l’ensemble des familles résidantes au termes des frontières de cette région, tout en faisant croître la productivité de celle-ci plus rapidement qu’autre part. Cependant, les ressources en eau en cet état sont réparties d’une manière irrégulière et difficilement prédictible. L’avènement des déséquilibres des écosystèmes dans cette région affecte la demande globale en matière d’eau c’est ce qui explique les difficultés rencontrées au niveau de récupération et de conservation des réserves d’eau. Ainsi, la zone de l’Asie du sud est d’autant le plus grand réseau d’irrigation mondial, dès sa mise en place en 1947, et ce en raison des cinq fleuves qui dominent ses limites territoriales. l’émergence des tensions relatives au partage des eaux de la zone de l’Indus s’avère d’une grande ampleur, du fait de la configuration des confrontations entre l’Inde et le Pakistan concernant cet enjeu mondial durant les années 1947, 1965, 1971, 1999.
En outre, la première décennie du 21ème siècle est marquée par le redoublement de l’enjeu géostratégique dans la région du Nord-Est de l’Inde, qui tire profit de son statut géographique pour la manipulation des ressources hydrauliques moyennant la mise en scène des barrages et des réservoirs. Par conséquent, l’allégement des méfaits des conflits est dû principalement aux résultats du traité Indus en 1960 qui stipulent la codification du partage d’eau entre les deux états en question. Néanmoins, cet accord aboutit à ses limites dans la mesure où le Pakistan augmente la menace d’une guerre d’eau en Main 2012. Cette affaire prend donc la forme d’un terrorisme indirecte de l’eau qui nécessite une certaine cohésion entre les différents compartiments d’un état, et ce dans l’intention de déclarer l’utilité de respecter les divers axes du traité en termes de partage des eaux indo-pakistaniennes.
A cet égard, les deux cas analysés démontrent intégralement l’importance de la mise en exergue d’une démarche de coopération sur l’horizon international dans le cadre de la réglementation des tensions et des conflits relatifs au partage de l’eau des zones concernées. La pénurie des ressources vitales dans la limite du bassin de la Jordanie a pour but de rendre cet engagement plus impératif. Dans cette perspective, la conclusion de l’accord de 2013 entre les différents pays en la matière rend indispensable la gestion de ce complexe hybride afin d’assurer une certaine justice équitable au niveau du partage de cette ressource dite vitale. De plus, dans l’ambition de concrétiser les effets de la poursuite de la collaboration entre l’Egypte, le Soudain et l’Ethiopie à propos du Nil un traité a été conclu en réponse à cette finalité. De même, l’exploration des tensions du bassin Indus s’intensifie de plus en plus, ce qui donne naissance par la suite aux alternatives installées par l’Inde dans le bassin de réception du fleuve.
A ce stade, l’analyse des différentes tensions est tributaire principalement du renforcement des négociations entre les zones conflictuelles afin d’éliminer les effets pervers relatifs à une injustice de partage des ressources vitales. Ce constat permet pour sa part d’accentuer la réflexion autour du droit fondamental d’eau, considéré entre autre le pétrole de la soif. Le partage équitable d’eau est d’une utilité primordiale au niveau de la carte mondiale afin d’absorber les inégalités de cette répartition à l’échelle planétaire où l’installation des principes de collaboration et de coopération inter-état trouve son origine. Cette démarche s’intéresse particulièrement assurer une certaine justice en matière d’approvisionnement en eau douce comme un droit inhérent à l’homme en particulier et à l’humanité en général.

Section 2 : L’eau, source de conflit et de coopération :

L’eau comme étant un enjeu mondial géopolitique qui a devenu l’enjeu essentiel des différents médias et certains politiciens et ce pour plusieurs raisons. Cependant, face à la nécessité de ce bien vital et les conflits provenant de sa rareté ont entrainé des difficultés d’accès à cette ressource et donc non sous-estimation de cette dernière. Plusieurs démonstrations ont marquées que cet enjeu est un facteur d’indépendance environnemental et bien évidemment de coopération entre les Etats.
Dans un autre contexte, les tensions liées à cette ressource hydraulique, ne se diminuent pas, face à une augmentation des conflits au niveau des frontières entre deux pays ou deux souverainetés présentant plus de risques qui génèrent des affrontements frontaliers. Pourtant, un pays doit prendre en considération des mesures équitables permettant la gestion et la conciliation des manières d’utilisation de l’eau et bien entendu la transformation des interdépendances en aspect conventionnel et coopératif pour dégager plus d’avantages mutuels au niveau intérieur aussi bien qu’extérieur de chaque pays.
Face à l’avènement de véritables problèmes hydro-politiques, indique que le contrôle de l’eau est une ère susceptible d’engendrer de nouveaux problèmes surtout au Moyen-Orient. Pourtant, cette ressource à un rôle déterminant dans le cadre de l’imaginaire politique des pays et donc l’influence global sur le sentiment national et d’indépendance, de sécurité et donc le déclanchement d’un dossier litigieux. Par ailleurs, la nécessité de faire face aux problèmes devient de plus en plus importante notamment la sécurité, de frontière, d’influence politique régionale… comme le cas du conflit Israélo-palestinien, les points les plus délicats sont bien évidemment la reconnaissance d’un Etat pour les palestiniens et la sécurité d’Israël. Tout est prêt pour des coopérations conventionnelles, la mise en exergue des techniques, les connaissances ainsi que le savoir faire permettant de faire diminuer les tensions liées à l’eau.
Dans ce contexte, les accords bilatéraux ou régionaux de coopération sont considérés comme sorte d’encouragement par un droit international plus important moyennant une bonne gestion de l’eau en termes d’économie, de renouvellement des réseaux, etc. Cependant, la guerre de l’eau est de plus en plus cher que la paix. Donc, l’opposition entre les pays en ce qui concerne les problèmes hydro-politiques doit faire l’objet d’une mise en avant. Le dossier de ce bien vital entre Nations s’avancera d’une manière plus vite, dans cet esprit de confortation de paix et d’encouragement au règlement des autres problèmes pour parvenir à un accord sur cette problématique.
En effet, cela rend la communauté et les institutions internationales dans un premier temps, la réception des demandes d’aide technique ainsi que financière provenant de cette région et dans un deuxième temps encouragement d’une pratique politique encourageant la paix concernant cette ressource hydraulique ; parce que la paix est un enjeu permettant de se procurer contre la guerre pour chaque pays qui exerce sa souveraineté, ainsi que les ressources nécessaires contribuant à la réalisation de leurs visions et objectifs. La répartition géographique et la distribution de cette richesse naturelle au niveau locale aussi bien qu’international ne correspond jamais les frontières administratives. Il est donc nécessaire de faire un éclaircissement du plan politique mondial afin d’identifier la réalité de l’interdépendance entre les pays concernant cette ressource.
Dans certains pays, la réalité de l’interdépendance, il n’y a qu’un pas qui délimite le caractère des aspects conflictuels internationaux. De ce fait, la sécheresse, la rareté et l’insuffisance devraient inévitablement contribuer à la progression significative de la population et conséquemment des litiges et des conflits face à la disponibilité de cette ressource vitale. Or, l’interdépendance se traduit d’une manière coopérative que conflictuelle ce qui donne lieu à considéré la répartition de cette richesse hydraulique un jeu à somme nulle c’est-à-dire qu’il n’y a pas de partage équitable entre les pays, ce qu’un pays prend d’un autre sera en partie retiré à un autre et vis versa. Cependant, ce n’est pas toujours le cas dans le cadre réel, vu que les frontières des fleuves peuvent être l’accès pour tous, autrement dit n’importe qu’elle infrastructure ou aménagement servant à plusieurs pays. Le partage de l’eau reste toujours et principalement l’un des problèmes majeurs entre les pays.
A ce stade, se pose la question de la forte pression sur cette richesse et les tensions résultant de son insuffisance et sa rareté, de quelles procédures et quels outils disposent les sociétés contemporaines ?
Cela met l’accent sur l’identification des deux grandes catégories de solutions complémentaires. Dans un premier temps des solutions d’ordre techniques qui s’intéressent à deux raisons différentes, une favorisant l’augmentation de l’offre et celles qui visent à maîtriser voire même diminuer la demande. Face à une augmentation de l’offre se traduit l’insuffisance de cette ressource et donc le partage ou bien le transfert d’eau sur les grandes superficies avec un cout extrêmement élevés et qui entraine des charges de plus pour un Etat. Comme le cas de la Chine qui a réalisé un transfert qui a été considéré comme le plus grand transfert mondial qui n’a été jamais réalisé par un pays, qui a pour objectif le transfert d’une partie des eaux du Yangtsé vers la Chine du Nord d’où l’insuffisance et la pénurie d’eau dans la mesure où cette rareté est devenue structurelle du fait de la progression de la demande sur cette ressource. Ce qui donne lieu à la nécessité de la mise en place des alternatives en la matière afin d’améliorer l’efficacité d’usage de cette richesse d’Or Bleu ainsi que le recours aux aspects conventionnels.
Dans un deuxième temps, les solutions juridiques et politiques qui s’intéressent à l’humanité, ainsi que la mise en place des nouveaux techniques évolutionnaires contemporaines qui ont encouragé l’application des règles liés aux méthodes d’usage hydraulique notamment Houille blanche, ou bien la lutte contre la pollution. Ainsi cela a contribué dans le cadre de l’invention des approches internationales à l’échelle des régions entières dans la création des accords conventionnels en matière des pratiques socio-environnementales.