La théorie socio-cognitiviste d’Albert Bandura

Albert Bandura, l’un des psychologues canadiens les plus connus, est à la base du courant socio-cognitiviste. Il est né en 1925 au canada il est issu d’une famille d’immigrant de l’est, son enfance montre les prémisses de ces futures réflexions qui tourneront autour du développement de l’autonomie dans l’apprentissage. En effet Bandura est issu d’une famille modeste, il effectue ses études dans des conditions sous-équipées et sous encadrer des écoles de campagne de l’époque, par la suite il fera ses études à Stanford et deviendra psychologue et professeur de psychologie à Stanford également. Il est considéré comme l’un des plus influents chercheurs en psychologie du 20e siècle.

Le travail d’Albert Bandura est considérable. Seule quelques une de ces œuvres, en occurrence «social Learning theory» «auto efficacité» balise de son travail, sera discutée ici. Seule l’une de ces oeuvres, en l’occurence «Social learning theory», balise de son travail, sera discutée ici. Dans le livre : «Social learning theory», Bandura a tenté de fournir un cadre unifié pour l’analyse de la pensée et du comportement. L’apprentissage social fait référence à l’acquisition de connaissances et de compétences résultant de l’observation du comportement d’autrui. Les premiers travaux d’Albert Bandura ont été centrés sur le rôle prédominant du modelage social dans la motivation, la pensée et l’action humaine.

Les premières influences d’Albert Bandura sont issues du courant behavioriste comportementaliste, mais il n’a pour autant jamais été un psychologue behavioriste. Le behaviorisme est l’approche dominante dans les années 50 initiée par Ivan Pavlov, mais ce courant après avoir exercé une influence très forte sur la recherche en psychologie régresse au profit d’approches cognitivistes. Le cognitivisme est l’hypothèse selon laquelle la pensée est analogue à un procès de traitement de l’information, cette théorie c’est opposé au behaviorisme, mais finalement on peut y retrouver quelques similitudes.

«La notion de cognition est finalement centrale dans ce courant, la cognition est l’ensemble de processus mentaux relatifs à la connaissance tels que la perception, la mémorisation, le raisonnement, la résolution des problèmes et le processus de la pensée au repos». Elle est généralement distinguée de l’émotion, de la motivation et de l’action. L’œuvre d’Albert Bandura est de comprendre le modelage social dans la motivation, la pensée et l’action humaine. Il a mené ces études dans le but d’enquêter sur les comportements sociaux ou d’agression et si ceux-ci peuvent être acquis par imitation. Il pense que le comportement est appris de l’environnement à travers le processus

d’apprentissage par observation.

Pour Albert Bandura, à l’exception des réflexes élémentaires, les individus n’ont pas de répertoire de comportements innés. Ils doivent les apprendre. Les nouveaux schémas de réponse s’acquièrent soit par expérience directe, soit par observation. Selon lui, la plupart des images de la réalité sur lesquelles nous basons nos actions sont en fait inspirées par nos expériences que nous avons eues à travers d’autres personnes.

«Nous passons beaucoup de temps dans notre vie à apprendre et à acquérir des connaissances grâce à cet apprentissage. Chous «inspirent», et ces personnages peuvent être utilisés comme références dans diverses situations de notre vie. Presque sans le savoir, nous reproduisons les comportements que nous voyons chez les autres. Cependant, nous ne acun de nous à un ensemble de personnages auxquels nous pouvons nous référer, comme notre père, notre professeur, nos collègues, nos amis et certaines personnalités publiques qui nsommes pas des robots. Nous choisissons le modèle, nous l’observons attentivement, nous mémorisons et nous évaluons s’il vaut la peine d’imiter ces comportements ou non.»

Albert Bandura, au cours de ces recherches, a réalisé l’une des expériences les plus connues en psychologie appelée expérience de la poupée bobo (en vue d’évaluer sa théorie de l’apprentissage social dans l’agressivité. Le psychologue a réalisé cette étude entre 1961 et 1963 appeler expérience de la poupée bobo, cette études , elle consistait à évaluer si oui ou non des enfants ayant été témoins d’agression d’adulte sur des poupées reproduiraient eux-mêmes le même schéma. Le résultat de cette étude, quoique beaucoup critiquée pour des questions d’éthique, ont fait tache. Mais Cependant, ce résultat demeure un pilier dans la psychologie aujourd’hui.

Le docteur Albert Bandura avait émis plusieurs hypothèses avant expérience, il pensait que les enfants observant de l’agressivité le reproduirait et ceux n’en observant pas n’auront pas de comportement agressif, de plus il pensait que les enfants du même sexe seraient plus susceptibles d’imiter le comportement des adultes du même sexe qu’eux et enfin selon lui les garçons seraient plus agressifs que les femmes.Il s’est avérer que les enfants confronté aux modèles agressifs sont plus enclin au geste agressif physique que les autres.les garçons sont trois fois plus agressives que les filles et les enfants sont plus influençables lorsqu’il s’agit d’une personne du même sexe qu’eux.

“En 1986 la théorie d’Albert Bandura a évolué et on parle maintenant de théorie sociale cognitive, en effet la théorie de l’apprentissage social initiale dépasse le simple cadre de l’apprentissage et s’intéresse en plus aux aspects cognitifs influencé par l’environnement. La motivation, la régulation de soi et de ses comportements et la création de systèmes sociaux pour organiser et structurer leur vie”( Paul A. M. Van Lange, Arie W. Kruglanski et E. Tory Higgins, Handbook of Theories of Social Psychology: p. 349-350).

On ajoute donc à la théorie de l’apprentissage le sentiment d’efficacité personnel, «celui-ci désigne les croyances des individus quant à leur capacité de réaliser des performances particulières, il contribue à déterminer les choix d’activité d’environnement, à l’investissement du sujet dans la poursuite des buts qu’ils c’est fixé, la persistance de son effort et les réactions émotionnelles qu’il éprouve lorsqu’il rencontre des obstacles»( BANDURA, A. Auto-efficacité 2003). Pour bandura ce sentiment est le fondement de la motivation du bien-être et des accomplissements humains, il dit que c’est par le partage de croyance en leur capacité à traiter les défis et les actions ensembles que les groupes soudent leurs activités collectives et dès lors cela détermine une partie des résultats. Il s’agit des croyances des gens concernant leurs compétences à accomplir leur tâche avec succès.

Finalement «le principe de la théorie sociale cognitive c’est qu’en partie l’acquisition des connaissances d’un individu peut être directement liée à l’observation d’autrui dans le cadre des interactions sociales, des expériences et le tout en dehors de l’influence des médias».. «Cette théorie dit que le fonctionnement et le développement psychologique doit être compris et considérant trois facteurs en interaction, les comportements, l’environnement et la personne. Ces facteurs s’influencent réciproquement mais n’ont pas forcément le même impact. On parle alors de causalité triadique réciproque»( Maïlys Rondier, «A. Bandura. Auto-efficacité. Le sentiment d’efficacité personnelle», L’orientation scolaire et professionnelle,2004, 475-476)