Les doigts croches resume

Les doigts croches est un film québécois réalisé par Ken Scott mettant en scène
Claude Legault, Jean-Pierre Bergeron, Paolo Noël, Patrice Robitaille et Roy Dupuis
dans le rôle de cinq vils cambrioleurs qui doivent effectuer la marche de Compostelle
pour avoir accès à l’argent qu’ils ont volés lors du « vol du siècle » qu’ils ont
perpétrer à Montréal en 1960. Toutefois, une autre condition s’applique pour obtenir
le magot les cinq acolytes doivent démontrer en faisant le chemin de Compostelle
qu’ils ont changer, qu’ils ne sont plus les criminels endurcis qu’ils étaient auparavant.
Dans cette comédie à caractère historique se déroulant en Espagne pendant les années
soixante, on cherche à faire rire le spectateur en passant par des dialogues savoureux,
courtoisie des comédiens de grande qualité. Ces dialogues humoristiques présent tout
au long du film est le point fort de l’oeuvre. C’est ce qui permet de faire avancer
l’histoire du film, un peu simpliste, sans la rendre redondante et inintéressante. La
mise en scène de Ken Scott est habile, il a su mêler les dialogues à caractère
humoristique aux scènes plus sérieuses créant ainsi un long métrage léger et juste. La
photographie du film est époustouflante, mettant en scène de superbes paysages
argentins aux allures simples mettant de l’avant la pureté naturelle des lieux. Les
images des petits villages ruresques où la bande s’arrête parfois pendant un certain
moment, nous donne envie de les rejoindre. La bande sonore est aussi bien adapté au
film, on y entend principalement des airs de musique latines ce qui contribue bien à
immerger les spectateurs dans l’ambiance espagnole du film. Par contre, le point
faible de la bande sonore c’est qu’elle ne s’agence pas toujours aux scènes où elle
figure, par exemple souvent dans des scènes plus sérieuse la trame sonore semble trop
légère et manque de la tension que l’on ressent dans la scène. Le jeux des acteurs
représente aussi un des points forts de ce film. Les acteurs d’expérience sont la
principale raison faisant en sorte que les dialogues marchent si bien tout au cours du
long métrage. Grâce à la cohésion que l’on ressent entre les acteurs, les scènes semble
beaucoup plus réalistes car on a l’impression que les personnages sont vraiment
proches l’un de l’autre. Les émotions ressenti par les personnages semblent aussi très
vraies ce qui contribue à rendre cet oeuvre homogène et intéressante à visionner. Le
thème principal entourant cette oeuvre est la rédemption, qui est illustrée par la quête
vers le changement des personnages qui cherche à se défairent de leur nature
criminelle, qui auparavant définissait
leurs vies. Au long du film, on peut voir
l’évolution de cette réalité avec les personnages qui cherchent à changer mais qui font
face à leur nature criminelle qui refuse de lâcher le morceau. C’est ce qu’a voulu
illustrer Ken Scott en réalisant ce long métrage. En conclusion, ce film allie bien
comédie et criminalité tout en abordant des sujets sensibles comme la difficulté de
changer. J’ai trouvé ce film juste, ce n’est pas un chef-d’oeuvre mais j’ai apprécié le
moment que j’ai eu pendant son visionnement.