Risques des gaz à effet de serre

Le contexte climatique est actuellement en changement. Nous sommes en train de subir les conséquences du réchauffement climatique : fonte des glaces, animaux en voie de disparition, augmentation des températures et des catastrophes naturelles, nous sommes pleine évolution non pas sans conséquence.

Selon Green Peace , le réchauffement climatique est une crise majeure qui engendre une augmentation des catastrophes naturelles, créant une urgence humanitaire (flux migratoires incontrôlés dus à la sécheresse et à la montée des eaux) et une crise des civilisations (due aux territoires, une crise d’ordre systémique).

Des solutions existent, selon Greenpeace, il faudrait : contenir la hausse des températures, sortir des énergies fossiles, développer les énergies renouvelables, changer de modèle, tenir compte des pays du sud, sanctionner les multinationales, protéger les forêts, encourager les mouvements globaux. Il faudrait agir à grande échelle mais aussi à l’échelle individuelle.

En France, le ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines du développement durable. De nombreuses lois, nombreux dispositifs sont d’ailleurs mis en place afin de trouver des solutions et éviter au maximum les dégâts liés au réchauffement climatique.

La loi sur la transition énergétique est une des lois importantes concernant le développement durable, celle-ci prévoit un certain nombre d’objectifs à atteindre d’ici 2050. Il y a également des conférences qui se tiennent comme la COP .

Ces rencontres, lois et dispositifs sont mis en place afin d’évoluer et diminuer l’émissions massives de gaz à effets de serre. Cependant, ces changements-là paraissent compliqués à opérer.

D’une part l’Etat propose des trajectoires politiques en faveur de l’écologie, d’une autre part, on constate un manque de soutien, un manque d’initiatives afin d’accélérer les mesures. Le journal la Tribune , à travers un article met en avant que le soutien de l’action politique doit être plus audacieux. En effet, le journal note les efforts fournis en termes de mesure mais dénonce le fait que l’Etat ne soit pas assez audacieux et ne s’attaque pas à tous les secteurs.

Cet article prend l’exemple de la limitation des emballages plastiques et remet en cause l’implication réelle de l’action public en ce qui concerne la transition écologique. Pour arriver à ces résultats, il faut changer nos modes de consommation au quotidien, utiliser d’autres types d’énergie, changer nos habitudes : être dans une démarche plus écologique.

De nos jours, chacun de nous a une responsabilité vis-à-vis de la protection de l’environnement. Nous

pouvons agir à petite échelle et cela peut passer par des gestes simples à adopter au quotidien comme : effectuer des écogestes mais aussi faire attention à nos achats.

L’Achat éco-responsable est une politique qui consiste à intégrer l\’environnement dans les décisions liées au processus d’achat, depuis la définition du marché jusqu’au choix des offres. La dimension environnement de l\’Achat éco-responsable constitue l’un des aspects de la décision, avec les coûts, les délais, la qualité et la sécurité. Cette démarche vise à recourir à des approvisionnements (produit et prestations) plus respectueux de l’environnement.

Elle va dans le sens d’une gestion responsable et citoyenne des achats. Outre le fait d’acheter, être éco-responsable implique le concept de la responsabilité du consommateur, responsabilité qui peut concerner de nombreux domaines : impact écologique de la consommation, mais aussi impact social, économique, sanitaire, impact sur la qualité de vie…

Il s’agit également de penser à l’impact du produit depuis sa conception jusque sa fin de vie. Cependant pour adopter ce type de comportement, se sentir responsable et limiter les impacts du réchauffement climatique, il faut que tout le monde se sente concerné et soit conscient des enjeux qui se jouent.

Est-ce que cette manière de consommer est accessible à tous ?

D’un autre côté nous avons également dans nos métiers l’accompagnement des personnes fragiles. Un public qui cumule les difficultés notamment budgétaires. Cela impacte alors d’autres domaines tels que le logement, la santé, l’alimentation… Avec une société qui tend à changer, avec l’apparition de nouveau mode de consommation, comment en tant que travailleur social allons-nous intégrer cela dans nos pratiques ?

Comment accompagner un public fragile vers le changement, vers une consommation éco-responsable ? Pour autant nos référentielles abordent le domaine de l’environnement, l’écologie. Nous avons ainsi un rôle à jouer en tant que travailleur social.

Est-il possible aujourd’hui pour les personnes en situation de précarité d’avoir une consommation éco-responsable ? Ceci m’amène à la question de départ suivante : Comment les personnes en situation de précarité peuvent-elles subvenir à leurs besoins dans une démarche écoresponsable ?

Afin de répondre à ce questionnement, je me suis appuyée sur des recherches, des ouvrages, des articles mais aussi sur des rencontres sur le terrain. J’ai ensuite pu émettre une analyse afin de problématiser et émettre une question de recherche.

Enfin, j’ai émis une hypothèse répondant à la question de recherche et j’ai pu proposer des outils de vérifications.

Ce travail d’initiation à la recherche retrace le travail que j’ai effectué durant mon année de formation de Conseillère en Economie Sociale Familiale (CESF) et la méthodologie employée pour l’élaborer.