Implémentation des biocarburants contre la crise écologique

L’année dernière, l’ensemble des pays du monde ont rejeté dans l’air près de 38.2 milliards de tonnes de dioxyde de carbone provenant de la combustion de combustibles fossiles tels que le charbon et le pétrole. Il est temps de prendre initiative et de chercher une source d’énergie plus renouvelable, avant l’effet de serre modifie notre planète de manière irréversible. Je pense que les biocarburants pourraient être une solution pour prévenir l’effet de serre, potentiellement transformer les déchets en carburant, et apporter une contribution substantielle à la demande énergétique de la future. Bien que nous n’ayons pas les moyens de devenir complètement dépendants des biocarburants en raison du manque de technologie, avec des recherches futures ça pourrait devenir une source d’énergie mondiale, rendant notre planète plus propre et plus verte a bien des égards.

Actuellement, les émissions de CO2 sont la source principale pour l’effet de serre. Les biocarburants rejettent dans l’atmosphère autant de dioxyde de carbone que le pétrole, mais les plantes cultivées pour produire ce carburant récupèrent le gaz pendant la croissance. En conséquence, s’il existe une relation biunivoque entre la quantité de gaz libérée et la quantité repris par les plantes, il n’y a pas d’augmentation de CO2 dans l’atmosphère, donc il n’a pas d’impact net sur le réchauffement climatique. Le seul problème est que nous n’avons pas de méthode de production de biocarburant qui permette cette relation biunivoque en ce moment.

Avec les méthodes actuelles, trop de terres sont utilisées pour les cultures de biomasse. La création de grandes cultures de production consomme beaucoup d’énergie et libère beaucoup de dioxyde de carbone lors du défrichage de la terre. Heureusement, les scientistes travaillent sur une méthode de production de biocarburants plus durable et meilleur pour l’environnement, en utilisant des déchets et des algues plutôt que de la biomasse. Bien que le réchauffement climatique soit l’une des préoccupations principales du monde aujourd’hui, la pollution est tout aussi grave.

Incroyablement, les biocarburants pourraient être une solution à ces deux problèmes pressants. L’utilisations de déchets pourrait être une option dans un avenir proche, surtout au Canada. En 2012, une compagnie nommée «Enerkem», basé en Edmonton, a construit une usine chimique qui est capable de changer des déchets en 36 millions litres d’éthanol et méthanol chaque année. Ces plantes pourraient réduire considérablement le nombre de déchets qui se retrouve dans les sites d’enfouissement, et dans les environnements naturels, tels que des forêts et des océans.

Chaque année, 468 millions de tonnes métriques de déchets sont produisent en Amérique du Nord, ce qui pourrait fournir 47 billions litres d’éthanol.

Dans le processus de la fabrication de biocarburant dérivé de déchets, aussi appelé biocarburant de deuxième génération, les plastiques, les textiles et le bois non recyclés ou les déchets d’agriculture et de sylviculture sont envoyé à des usines comme Enerkem, où ils sont gazéifiés. Après le processus de gazéification, ils sont mélangés avec un catalyseur et de l’eau, qui finit par transformer le gaz, après de nombreuses étapes chimiques, en éthanol ou d’autres produits à base de biocarburant. En somme, il y a des nombreux avantages d’utiliser des biocarburants de deuxièmes générations et ce pourrait bien être la voie de l’avenir.

Une des plus grandes controverses sur les biocarburants de première génération, fabriqués à partir de cultures, est qu’ils risquent de ne pas être durables ou abordables pour l’avenir. Il y a de grandes chances que ce ne soit pas utilisé de tout pour la demande énergétique de la future, mais cela ne signifie pas que tous les types de biocarburants ne seront pas utilisés du tout. Il y a des options de biocarburants qui ne sont pas en concurrence avec la production alimentaire, comme le soja, qui a une réduction de carbone de 41% comparé à l’essence, ou le sucre de canne avec une réduction de 61%.

Outre ces options, il existe également un biocarburant dérivé d’algues, qui présents des coûts de production basse, nécessite très peu d’entretien, et peut être produit n’importe où, pourvu qu’il soit dans un environnent enfermé. C’est vrai que les combustibles fossiles sont pratiques, mais nous devons nous rappeler que les sources que nous utilisons maintenant s’épuisent progressivement. Tant que la biomasse peut toujours être créée, les biocarburants ne sera jamais épuisé.

Il existe une demande croissante pour des options de carburant durables et plus propres en Amérique du Nord, mais il y a également une forte demande de nourriture pour la grande population du monde. La demande d’éthanol de maïs restera élevée et la production augmentera au cours des prochaines décennies. Cependant, nous devrons passer à des options plus durables telles que les déchets ou les algues pour la future. La vérité est que l’utilisation de combustibles fossiles est à l’origine du réchauffement de la planète et de la pollution atmosphérique. Non seulement cela, mais leur fourniture épuise aussi. La majorité des gens ne connaissent pas tout le potentiel des biocarburants. C’est pourquoi il est essentiel de poursuivre les recherches scientifiques et d’informer le public sur les options de biocarburants durable, disponibles aujourd’hui. Il est maintenant notre tâche de passer à une source d’énergie plus durable afin de sauver notre planète.