La protection sociale

La sécurité sociale occupe une place intégrante dans une branche des sciences économiques qui est l’économie sociale ; d’ailleurs depuis son apparition elle est considérée comme une partie prenante des finances publiques par les économistes.
La protection sociale est constituée par un ensemble de mesures qui sont prises par les pouvoirs publics d’un pays, aussi par les organismes privées de la société civile et cela pour faire face aux différents risques à savoir le décès, le vieillissement, les maladies, le chômage, l’invalidité, la pauvreté chronique et temporaire et même la vulnérabilité.
Ces différents mesures fournissent les moyens nécessaires à la population cibles qui va leurs permettre de sortir du fléau des conditions de vie inhumaine, de la pauvreté extrême et de la misère ce qui permet de tirer profit en les intégrants et les permettant de participer de nouveau dans la sphère économique et sociale.
Le rôle fondamental de la sécurité sociale est de distribuer les revenus, allouer les ressources et promouvoir l’emploi. Elle dispose d’une très grande importance dans le processus de développement social et économique.
Les trois grandes catégories d’instruments de la protection sociale sont l’assistance sociale, les transferts sociaux et l’assurance sociale ; même l’aide internationale peut également s’interférer.
D’une année en année la sécurité sociale ou plus précisément la couverture sociale est devenue un besoin indispensable pour la population active qui ne cesse d’augmenter.
Au fil des années on a constaté des améliorations sans précédent du niveau de prestations ; cela avait un impact négatif sur l’équilibre financier des régimes de sécurité sociale dans plusieurs pays dans le monde et en particulier en Tunisie.
D’où instaurer des mesures d’ajustement est devenu une nécessité afin de rétablir l’équilibre dans tous les sens par ce que l’augmentation du coût de la sécurité sociale a engendrée beaucoup de problèmes concret et très complexes au niveau de la politique économiques et des caisses sociales.
Il est certain que la sécurité sociale dispose d’un mécanisme très complexe avec des caractéristiques assez particulières pour qu’on puisse le présenter à l’aide d’un modèle simple.
L’objectif de ce mémoire est d’étudier les mesures et les programmes qui vont permettre de rétablir l’équilibre financier des caisses sociales en Tunisie en garantissant un optimal de prestations.
L’étude s’intéresse à deux points importants qui sont :
– L’impact de la sécurité sociale sur l’économie Tunisienne dans le but d’identifier le niveau des prestations convenables et adéquates
– L’analyse des agrégats qui permettent de déterminer la progression des dépenses et
les recettes de la sécurité sociale d’où la déterminantion de l’équilibre financier.
Pour répondre à ces deux points on essaye de réaliser et d’utiliser un modèle économique conforme.
Toutes les caisses comme la CNSS, la CNRPS et la CNAM sont aujourd’hui déficitaire et connaissent un endommagement très rapide de leurs équilibres financiers en fonction d’une augmentation massive des dépenses et d’un pourrissement des recettes.
De ce fait il faut commencer à appliquer des mesures d’ajustement soit sur les prestations ou sur les cotisations.
Du à la dépendance entre l’économie nationale et la sécurité sociale toute variation dépenses et aussi des recettes peut influer sur les paramètres assurant l’équilibre financier des caisses sociales.
Pour entamer notre travail sur ce sujet assez compliqué il faut tout d’abord étudier les agrégats économiques qui influent directement l\’économie sociale ce qui va nous permettre d\’avoir une prévision sur les contrecoups des réformes appliquées pour rétablir l’équilibre financier des caisses.
Aussi, il est nécessaire de déterminer les variables convenables pour mettre en œuvre les mesures d’ajustement adéquates.
Alors il est primordial d’élaborer un modèle macro-économétrique montrant la progression des dépenses et des recettes afin d’appliquer des projections et également des simulations nous permettant de provisionner les résultats et les conséquences.

En 1989, le BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL a travaillé sur la recherche et le calcul des cotisations qui permettent d’assurer l’équilibre financier des caisses sociales pour une période de 25 ans tout en prenant en compte l’évolution des facteurs économiques, financiers et démographiques.
En 1983, l’INSTITUT TUNISIEN DE LA COMPETITIVITE ET DES ETUDES QUANTITATIVES a procédé à une analyse des conséquences de quelques réformes sur l’équilibre du régime de retraite du secteur public (de la CNRPS).

La progression des recettes et des dépenses est concrétisée à l’aide des relations mathématiques en faisant la distinction entre la sécurité sociale du régime privé et la sécurité sociale du régime public.

Le mémoire est composé de trois chapitres :
– La première présente la définition de la sécurité sociale, son historique et les différents régimes de couverture sociale appliqués dans le monde.

– Le deuxième chapitre on s\’intéresse au cas de la Tunisie; on donne une vision générale sur le système de sécurité sociale, son historique, ses différentes composantes, les difficultés et les enjeux affrontés par les caisses sociale et finalement les reformes à appliquer afin de résoudre le déséquilibre financier des ces dernières.

– Le troisième chapitre fera la réflexion empirique en appliquent les réformes proposées afin de rétablir les l’équilibre financier des caisses sociale en Tunisie