Matérialisme et révolution

Sartre – Matérialisme et révolution
¬ Thèse : « la liberté est une structure de l’acte humain et ne paraît que dans l’engagement ; le déterminisme est loi du monde. » (p.208)

Analyse et argument : Il est vrai que l’homme née libre, mais il n’est pas nécessairement libre dans la société puisque notre liberté, selon Sartre, est un acquis matérialiste. Il faut donc se révolter. Il dit que l’engagement est ce qui permet de démontrer la liberté des individus. L’engagement peut être défini comme suit : « L’engagement peut être entendu au sens de « conduite » ou du sens d’« acte de décision »…». On entend par là que c’est les décisions et les actes des hommes qui viennent déterminer leurs libertés. Il dit aussi que le déterminisme est ce qui fait fonctionner le monde, ce qui revient un peu à ce que l’on avait dit plutôt. Le déterminisme, « c’est la doctrine qui tient que certaines choses ou que toutes choses sont déterminées, c’est-à-dire que certains facteurs internes ou externes en fixent d’avance, de façon précise et exacte, les manières d’être et d’agir. » Il est vrai que chacun est libre, mais quelqu’un pourrait décider d’agir à l’encontre de la liberté d’autrui. Ceci mènerait alors à un conflit. Il parle aussi du matérialisme qui, d’après lui, vient effacer la subjectivité. Et selon ses dire, « C’est la subjectivité humaine qui découvre l’adversité du réel dans et par le projet qu’elle fait de le dépasser vers l’avenir. » (p.213)

Conclusion : L’homme est celui qui décide de sa liberté. Tout dépend des décisions qu’il décide de prendre. La liberté ne s’établit pas toute seule, elle est en quelque sorte dicté par les actions et les pensées des humains. En respectant les lois, les valeurs et les morales d’une société on est plus libre puisque personne ne peut faire abstraction de notre liberté. La question qu’on pourrait alors se poser serait que si nous devons suivre des lois et respecter ce que l’autorité nous demande de faire sommes-nous réellement libres ? Car nos actions sont en quelque sorte dictée par les personnes au-dessus de nous et oui nous avons un certain pouvoir sur la décision de la personne au-dessus de nous mais à quel point ?

Causes et manifestations de la crise

¬ Thèse : « On pourrait en conclure que l’homme moderne est ravagé par l’ennui. Notre civilisation valorise la conscience, positivement connotée par les termes de savoir, de connaissance, de lucidité ou de raison. » (p.83)

Analyse et argument : L’homme est constamment à la recherche

de bonheur, et quand un malheur survient il cherche immédiatement à trouver une solution au problème pour ne plus avoir à être confronté à celui-ci. L’humain cherche à s’échapper de ses réflexions en s’adonnant à des activités extrêmes ou bien à des substances illégales telles que les drogues et l’alcool de manière à ce que « le pensé et le réfléchi s’éclipsent derrière le vécu et le ressenti. » (p.84) Un autre point de l’ennui humain serait que l’humain n’est plus impressionné par les choses que l’on pourrait appeler naturelles, tels que le ciel ou bien les animaux. Il a besoin d’être étonné par des inventions « superficiels » comme les nouvelles inventions et les nouvelles technologies. Pour ce qui est du volet de la connaissance. Celle de l’humain est limité, alors pour expliquer des aspects de la vie dont l’explication est inconnue on se sert de la religion. Celle-ci aide les humains à « affronter toute une série d’épreuves échappant à sa maîtrise (la mort, par exemple). » (p.88)

Conclusion : certains préfère vivre dans un monde de divertissement plutôt que de vivre dans la réalité. En ignorant les éléments primitifs de notre existence, on perd une partit de notre humanité. De nouveau éléments deviennent nos priorités, tels que le nouvel iPhone qui va sortir.et puis des fois des événements viennent nous surprendre tels que la mort d’un proche ou un accident, c’est alors qu’on cherche du réconfort auprès de croyance plus spirituelle. On se tourne alors souvent vers une religion. La religion explique ce que les humains ne peuvent pas nécessairement comprendre, mais elle a des limites et souvent ce n’est pas tout le monde qui y croit alors dans ce cas-là on se tourne vers quoi ?

La satisfaction au travail
¬ Thèse : « Le but de ce travail était d’apporter quelques arguments au débat sur l’existence ou non d’un consensus sur la définition de la satisfaction au travail. » (p.263)

Analyse et argument : Il est difficile de mesurer la satisfaction au travail puisqu’elle n’est pas facilement quantifiable. On doit donc utiliser plusieurs différents indicateurs pour l’évaluer, mais le problème est que l’on finit avec des résultats qui diffère l’un de l’autre. L’autre problème est que l’on n’arrive pas à susciter un lien assez fort pour démontrer une certaine corrélation. Pour pouvoir agrandir les connaissances existantes sur la satisfaction au travail, « c’est-à-dire identifier des déterminants moins fortement liés mais pouvant être très informatifs, il est primordial d revenir sur la définition de la satisfaction au travail afin de trouver un vrai consensus. » (p.264)

Conclusion : Comme ils l’ont fait remarqué on pourrait leurs reprochés de procéder à une généralisation basée sur des résultats non déterminant. Aussi je pense qu’il serait intéressant d’avoir différentes définitions, de la satisfaction au travail, dépendamment du cas et de l’entreprise.

Femmes racisées

¬ Thèse : « L’une des thèses de cet article consiste à dire que la catégorie conceptuelle de « femmes racisées » fournit un langage nouveau permettant de cibler avec plus de précision les injustices vécues à l’intersection du genre et de la racisation. » (p.109)

Analyse et argument : Les femmes à travers l’histoire ont toujours connu une discrimination par rapport aux hommes. Cependant, on n’a toujours parlé de féminisme on ne considérant qu’une fraction des femmes. Les féministes que l’on voit le plus, sont souvent des « femmes blanches ». On voit les femmes comme quelque chose d’homogène alors qu’il y a des différences et c’est une des raisons que le terme femmes racisées est utilisé, car il vient dénoncer l’inégalités à l’intérieur de cette communauté de femme. En étant une femme racisées, on connaît plus d’oppression. Comme le dit Naïma Hamrouni, ce n’est pas leur différence culturelle qui vient qui mène à cette descrimination, mais plutôt leur racisation. En mettant une expression à cette situation, on lui donne de l’importance. Ainsi, « Recourir au concept de femmes racisèes permet en ce sens de débusquer ce type bien spécifique d’injustice à laquelle nous resterions aveugles si nous nous intéressions seulement à la question de la différence de culture. » (p.110) Et puis à l’intérieur même des femmes racisées, on retrouve celles qui sont visibles et celles qui ne sont pas visibles. Le gouvernement demande une homogénité et veut que les visibles se conforment à la « normal ».

Conclusion : l’histoire des inégalités envers les femmes est un problème ayant toujours existé. Il y a eu à travers le temps des améliorations des conditions de la gente féminine. Là où se complique plus les choses c’est la pyramide des inégalités qui c’est créer au sein même des femmes. Une femme racisée se retrouve à avoir plus de difficulté à s’intégrer dans la société et ce non pas à cause de son manque d’effort, mais plutôt du manque d’ouverture d’esprit de certains. Une controverse présente au Québec est la question du port de signe religieux, on a eu le droit à une première édition, apporter par Pauline Marois, avec la loi n60 et puis l’édition la plus récente, apporter pas François Legault, la loi 21. Ces lois prônant les « valeurs » de l’ensemble des québécois voudraient que le port du signe religieux soit interdit. Les lois mènent directement à un racisme systématique. On met dans la tête des employeurs que si, par exemple, une femme porte le voile il peut refuser de l’employé avec pour seule excuse le port de son hijab. En tant que femme arabe et musulmane portant le voile, ces lois m’offusque puisqu’on ne cherche pas à comprendre la raison de mon choix et qu’on me juge pour des aspects physiques. On ne prend même pas la peine de ce demandé ce que j’ai à offrir.

L’évocation de la liberté améliore–t-elle l’efficacité d’une formation ?
¬ Thèse : « Dans ce contexte de « formation engageante », les étudiants ne peuvent attribuer leur présence à la formation qu’à eux-mêmes et non à des caractéristiques extérieures. Le fait d’être présents lors de la formation, alors que rien ne les contraints, semble les doter de croyances plus positives quant à leur possibilité de réussite et leur capacité à contrôler les situations à venir. » (p.164)

Analyse et argument : Quand la personne est libre de choisir, si oui ou non elle veut participer à la formation, cela devient de l’engagement. En faisant ce geste d’engagement, elle ressent une satisfaction et se voit plus motivée à vraiment comprendre et retenir les informations. On ressent une plus grande motivation de leur part. Il faut comprendre qu’il y a deux contextes, celui de la liberté et celui de la contrainte. On peut clairement remarquer la différence entre les actes quand ceux-ci sont commis dans l’un ou l’autre des contextes. Voici un extrait qui vient appuyer mon argument :
« Un fort engagement peut s’obtenir en jouant sur différents facteurs dont la visibilité et l’importance de l’acte mais aussi et surtout en soulignant le contexte de liberté dans lequel l’acte est réalisé : un acte réalisé dans un contexte de liberté et perçu comme tel est plus engageant qu’un acte réalisé dans un contexte de contrainte (Joule et Beauvois,1998). » (p.152)
L’attitude de la personne qui s’engage est automatiquement plus positive et à plus de chance d’être intéressée par les nouvelles informations qu’elle aura à apprendre.

Conclusion : Quand une personne décide par elle-même qu’elle veut faire quelque chose, ces sentiments sont automatiquement positifs et elle a vraiment plus le goût d’y participer. On revient, un peu, à la notion de liberté. Lorsqu’une personne à l’impression de vivre pleinement sa liberté, elle se sent bien. Alors que si a personne sent qu’on l’oblige sans lui donner de choix elle cherche plutôt à s’échapper ou éviter la situation. Une suggestion serait d’utiliser le principe d’engagement

Penser la justice dans les organisations : de Weber à Walzer

¬ Thèse : « l’éthique appliquée aux organisations ne peut gagner en solidité conceptuelle et en opérationnalité qu’en proposant des critères normatifs permettant de définir les contours d’une « justice intra-organisationnelle » et en délaissant des définitions trop vastes pour être opérantes. » (p.184)

Analyse et argument : Dans une organisation, il faut savoir faire la différence entre le talent et le mérite. Le responsable ou bien le gestionnaire se retrouve souvent dans des situations où il doit prendre des décisions pour les autres personnes, tel que la répartition des tâches,
« Le calcul d’utilité qui sous-tend la recherche de l’efficacité présuppose que chacun des membres d’une équipe de travail soit rétribué à la hauteur de son mérite. Mais à la différence du talent, le mérite n’est pas le reflet d’une disposition naturelle. » (p.191)
En prenant une décision, le responsable donne implicitement le point de vue qu’il a par rapport à l’efficacité de l’employé. Lorsqu’il donne plus de tâches ou les taches les plus importante aux personnes les plus compétentes, ils leur donnent un sentiment de supériorité en termes de capacité de travail. Et au contraire, il crée une baisse d’estime de soi chez d’autres employés. L’attitude qu’ils auront aux prochaines tâches qu’ils auront à accomplir sera influencé par les décisions précédemment prisent pas le responsable. Le conflit dans cette situation est que si le responsable décide de distribuer les taches de manière égale, il se met des bâtons dans les roues, car l’efficacité du travail accomplie ne sera pas à la hauteur. Alors pour le bien des objectifs d’une entreprise, il est mieux de rester avec le premier scénario pour garantir une justice qui mènerait à l’éthique.

Conclusion : on cherche toujours à donner le meilleur de nous-mêmes lorsque nous sommes au travail surtout quand notre supérieur ou un collègue n’est pas loin. On veut montrer qu’on aime notre travail et que l’on est satisfait, mais est-ce qu’on devrait donner autant d’importance à la reconnaissance au travail ?

Deux outils pour encourager des pratiques morales et éthique en gestion
¬ Thèse : « Dans cet article, nous avons indiqué que, pour encourager des pratiques plus morales et éthiques en gestion, il est nécessaire d’inclure des règlements et des valeurs habituelles, mais aussi d’aller au-delà de cela. Nous avons cependant démontré que les stratégies adoptées actuellement dans l’entreprise en restent souvent à ces deux niveaux, par l’allégeance à des règlements, à des normes strictes ou à des valeurs de l’entreprise. » (p.37)

L’éthique à toujours était une préoccupation dans le monde de la gestion. Elle permet d’établir des règles pour éviter les fraudes faites dans le monde financier. Les lois adoptées dans ce cadre servent à principalement protéger les actionnaires. Un exemple de manipulation financière serait la crise d’Enron. Pour remédier à cette situation, les États-Unis ont mis en place la loi Sarbanes-Oxley. Celle-ci est une grande influence dans plusieurs nations. La crise d’Enron avait beaucoup plus de mauvais agissement que ce que l’on pensait, « Ces agissement comprennent, par exemple, des manques d’équité entre des cadres supérieurs et les employés, des entraves au libre marché de l’énergie, des atteintes graves à la dignité humaine et des abus écologiques. » (p.31) La loi ne prend pas tous ces agissements en compte. Au sein de la compagnie, il faut savoir faire la différence entre ce qui est morale et ce qui est légale. Par exemple, les agissements nommés plus haut dans l’extrait du texte ne sont pas interdit par la loi pourtant nous pouvons tous en conclure qu’ils ne sont pas moraux. Néanmoins, nous ne pouvant rien y faire, il n’y a pas de sanction dans le cadre juridique.

Conclusion : il serait intéressant de voir des lois qui viendrait couvrir ces morales et valeurs, car nous permettons trop de libertés aux malfaiteurs cherchant à contourner le système des lois. On ne cherche pas à trouver un lien entre la morale et la loi, on parle des deux comme si c’était des entités à part. Toutefois, il nous reste du progrès à faire en tant que société, nous devons voir plus loin, tout en pensant à notre avenir et celui de nos enfants. Car une société démunie de justice est-elle réellement une société.