“Les femmes savantes” de molière

ACTE I: Armande tente de convaincre sa jeune soeur Henriette de ne pas se marier. Henriette devrait plutôt se consacrer à des activités intellectuelles, à l\’instar de leur mère, Philaminte. Mais pour Henriette, le bonheur c\’est un foyer avec des enfants. Elle a choisi Clitandre, admirée par la forme de sa sœur, pour être son mari. Armande est furieuse. En tout cas, elle est certaine que Clitandre ne peut pas aimer Henriette: n\’a-t-il pas court-circuité Armande de manière assidue, bien qu\’en vain, pendant deux ans? En entrant, Henriette lui demande de préciser où se trouve son affection. Il répond qu\’Henriette est celle qu\’il aime et il s\’efforcera de faire sa femme, malgré l\’opposition de Philaminte. Dans la conversation qui s\’ensuit entre lui et Henriette, Clitandre lui raconte son horreur des pédants, hommes et femmes, et en particulier du héros de Philaminte, Trissotin. Lorsque Bélise, la tante d\’Henriette, entre dans la maison, Clitandre tente d\’obtenir son soutien pour son mariage avec Henriette. La femme folle, qui se croit femme fatale, imagine que Clitandre est amoureuse d\’elle.

ACTE II: Clitandre a demandé à Ariste de parler à Chrysale, le père d’Henriette et au frère d’Ariste. Chrysale n\’est que trop disposé à avoir Clitandre comme son gendre. Lorsque Belise insiste sur le fait qu\’elle est celle que Clitandre aime, les frères ne prêtent aucune attention à ses propos. Le problème est Philaminte. Chrysale est assez courageux en l\’absence de sa femme, mais quand elle apparaît, il tremble de peur et s\’incline invariablement devant ses souhaits. Quand elle meurt sa demoiselle Martine pour avoir méconnu les règles grammaticales, Chrysale proteste à peine. Il ne contredit pas non plus Henriette va épouser Trissotin.

ACTE III: Les femmes (Philaminte, Armande, Belise) s\’extasient lorsque Trissotin leur fait un nouveau vers ridicule qu\’il a écrit. Vadius, ami de Trissotin, arrive sur les lieux. Les deux premiers se louent en termes hyperboliques, mais lorsque Vadius dénigre involontairement la poésie de Trissotin, les hommes en viennent presque à bout. Lorsque Chrysalis entre avec Aristocrat et Clitandre, il jure (en l\’absence de Philaminte, bien sûr) que Clitandre sera le mari d\’Henriette. 

ACTE IV: En présence de Philaminte, Armande et Clitandre parlent franchement. Elle l\’accuse d\’être infidèle. Clitandre dit qu\’il ne peut pas être heureux avec la relation platonique qu\’elle réclame. Au lieu de le perdre, Armande dit maintenant qu\’elle est prête à l\’épouser,

mais il est trop tard: Clitandre tiendra parole envers Henriette. Philaminte lui rappelle qu\’elle a d\’autres projets pour sa fille cadette. Lorsque Trissotin entre, Clitandre commence à se moquer des pédants, mais est interrompu par l\’arrivée du serviteur de Vadius. Il apporte une note accusant Trissotin de plagiat et informant Philaminte que le prétendu poète veut mettre la main sur l\’argent de la famille. Philaminte décide, malgré tous ceux qui s’opposent à ses projets, que le mariage aura lieu le soir même.

ACTE V: En vain, Henriette tente de raisonner Trissotin. Chrysale jure à nouveau qu\’elle épousera Clitandre. Pour montrer sa détermination, il a ramené Martine qui lui apportera un soutien moral et vocal. Lorsque Philaminte entre chez le notaire qui doit se marier, il y a une certaine confusion. Soudainement, Ariste arrive avec des lettres qui portent de mauvaises nouvelles: Philaminte et Chrysale ont perdu tout leur argent. Trissotin quitte immédiatement la scène: il n\’a aucune envie d\’épouser une fille contre son gré. Philaminte a finalement compris à travers son héros, mais Henriette refuse maintenant d\’épouser Clitandre parce qu\’il est sans le sou. Tout a bien été conçu par Ariste pour révéler la vraie nature de Trissotin. Quant à Armande, elle devra trouver une consolation en philosophie.