Biographie du compositeur Beethoven

Beethoven, compositeur de nombreuses pièces symphoniques classiques, est né en Allemagne en 1770, dans la ville de Bonn. Né dans une famille ou la musique occupait une grande place, il fut très vite initié à ce domaine. À un très jeune âge, son talent inné était déjà reconnu. Tout en suivant une éducation générale, Beethoven composa un grand nombre de pièces et de symphonies qui furent la cause de sa si grande popularité dans le domaine de la musique. C’est en 1802 qu’il commença à souffrir d’acouphène, qui elle, provoqua une surdité totale du compositeur en 1820. Dans les années qui suivirent ce diagnostic, Beethoven s’isola, méprisant son handicap, et composa de nombreuses pièces de style plus sombres et mélancoliques, comme le concerto pour piano no 3. Il termina sa carrière d’interprète et se concentra sur la composition, jusqu’à sa mort en 1827, à Vienne. De ses 500 pièces écrites, les plus populaires à ce jour sont : Hymne à la joie, Ode à la joie, Symphonie no. 7 ll. Allegro, Symphonie no 5, Sonate Clair de lune, Für Elise et bien d’autres.

Analyse de l’œuvre

La Sonate pour violon et piano no 9 Op. 47 de Beethoven sera la pièce abordée. Celle-ci, qui dure approximativement 40 minutes, fut composée en 1803. La formation musicale n’est composée que d’un violoniste et un pianiste, qui, entre eux, s’accompagnent et interprètent des solos plus prononcés. On peut percevoir des tempos différents au courant de la pièce, des passages étant joués plus lentement, en rallentando, tandis que d’autres joués en accelerando, plus rapidement. L’intensité de la pièce varie en fonction du tempo employé ; lors des passages plus lents, celle-ci va de pianissimo à piano, et lors des accélérations, l’intensité varie entre mezzo forte et forte, et des nuances sont ajoutées, comme des crescendos et des decrescendos. La mélodie est très complexe, jouée rapidement, et certaines parties de celle-ci sont répétées au courant de la pièce, mais jouées avec des tempos et des intensités différentes afin de varier la musique. La pièce dégage plusieurs caractères, comme la mélancolie et la tristesse lors des passages lents, l’agressivité lors des accélérations et lors des augmentations d’intensités jusqu’à un caractère dansant véhiculé par le violon lorsqu’il joue en employant le pizzicato. Beethoven avait composé cette pièce pour le pianiste George Bridgetower, mais après un malentendu, il l’aurait finalement dédié à Kreutzer, qui lui, déclina l’offre, pensant que la

pièce était grotesque et imprésentable au public. Par conséquent, cette pièce eue sa place dans les sonates pour violon les plus populaires à ce jour.

Appréciation de l’œuvre

L’œuvre de Beethoven a contribué au mouvement contemporain dans le domaine de la musique en créant un mélange de mélodies variées en leurs tons et leurs tempos. L’œuvre véhicule une grande répartie d’émotions, dont le calme, la mélancolie, la colère et la joie. Selon moi, l’œuvre est une réussite ! À cette époque, ce genre de composition (complexe en émotions véhiculées, tempos et intensités variées) était plus rare. Les mélodies du violon et du piano se complètent parfaitement et les émotions sont alors mieux ressenties. L’audace de Beethoven, de sortir des mêmes structures classiques et répétitives, lui a valu tout son mérite. La pièce a été brillamment pensée, composée et interprétée (encore de nos jours). Mon impression n’a guère changé; le vent de nouveauté qu’a apporté cette pièce m’a toujours parue respectable et appréciable. J’ai choisi cette œuvre car, à mes yeux, ce fut une des rares fois ou Beethoven a opté pour un autre style, qui a percé l’ère du romantisme. J’aime aussi la pièce car le répertoire d’émotions véhiculées est si grand et si bien joué qu’il m’étonne. Cette œuvre a eu plusieurs impacts sur la musique de l’époque du romantisme et sur les compositeurs de ce temps, comme en dirigeant et en influençant ceux-ci vers des créations phénoménales et hors du commun.