Prise en soin des personnes agees

Introduction
Si la démographie actuelle, en terme d’ espérance et d’ allongement de la durée de vie,
continue de progresser, et ce, grâce aux évolutions constantes dans le domaine de la recherche
médicale, scientifique et technologique, la prévalence des personnes âgées de plus de 80 ans
en situation de grande dépendance, ou population dite du 4ème âge1 , représentera une fraction
importante de la prise en charge sanitaire au niveau national, dans les années à venir.

L’INSEE2

évalue ainsi, dans un rapport publié en juillet 2019, que la part des personnes
âgées dépendantes et en perte d’autonomie à l’ horizon 2050, avoisinera 4 millions de
personnes sur le plan national sur les 74 millions d’habitants3
prévisibles.

L’allongement de l’espérance de vie n’est pas sans conséquence. En effet, à âge avancé,
pathologies associées, dont la dépendance, qui représente à ce jour un problème majeur de
santé publique, auquel il est important de s’intéresser, pour permettre une prise en soin
efficiente et influer sur la qualité de vie de nos ainés.

Lors de notre réflexion commune au semestre 1, mon binôme et moi-même, avions
choisi de questionner cette dépendance à travers la prise en soin des personne âgées
institutionnalisées, atteintes de troubles du comportement, indifférenciés.

Pour rappel, la question centrale de notre réflexion est :
Quelle prise en soin des personnes âgées institutionnalisées, atteintes de troubles du
comportement ?

A travers cette revue de littérature, je m’appuierais sur une vingtaine d’articles parus dans
des revues scientifiques et médicales à travers divers supports (thèse, articles, revues, ouvrages
et dictionnaires), pour tenter une approche au plus près, en lien avec la question de
départ énoncée ci-dessus.
 https://www.cnrtl.fr/definition/quatrième
INSEE : rapport INSEE Première, n° 1767, juillet 2019
3 https://www.insee.fr/fr/statistiques/28677385

I) Contexte et méthodologie de la revue de littérature étudiée
Les principaux critères retenus pour la sélection des articles composants cette revue de
littérature sont : l’association directe ou indirecte des ressources rattachées aux concepts
d’individualisme, de soins humanistes et de professionnalisme, en lien avec les axes définis au
premier semestre, pour l’axe à étudier, me concernant. La parution des articles se situe entre
les années 1995 et 2019, soit deux décennies retenues pour l’élaboration de cette revue de
littérature. Le choix des sources, s’oriente sur des textes empiriques ou théoriques, avec pour
critère la qualité de leur contenu.

La sélection des articles choisis, a utilisé les moteurs de recherche PubMed, Le CAIRN, HAL,
Google Scholar, pour leur réputation infaillible et le sérieux de leur contenu. Une lecture
approfondie des données recueillies, a permis de définir les mots-clés suivants : « personnes
âgées », « troubles du comportements », « soignants ». L’analyse

des articles référencés, le
classement des données et l’étude de nouvelles sources, m’ont permis de compléter la
bibliographie initiale, présentée au semestre 1, en excluant les références qui n’entrent pas dans
mon axe de recherche, mais plutôt dans celui de mon binôme désigné pour ce travail.
Pour établir cette revue de littérature, je choisis la forme qui consiste à assembler une partie
d’articles de recherche, soit la mini-revue, afin de résumer l’état de l’art dans un but de
contextualisation.

Cette liste, peu exhaustive, mais qualitative de par sa constitution, permettra, je l’espère,
d’orienter mon travail, et de proposer un objet de recherche pertinent, en lien avec ma
thématique de base. Cet objet de recherche, ainsi définit, pourra être approfondi en master 2
dans le cadre d’une poursuite d’études.

L’objectif de ce travail vise à cerner un problème réel, à expliquer son impact sur la société à
travers la littérature sélectionnée.

Dans un premier temps, il convient d’établir les liens entre les diverses sources choisies, puis
dans un second temps, nous analyserons les concepts retenus et leurs répercussions sur ma
thématique de base, afin de proposer un objet de recherche.

1.1 Questionnement de départ
La question de départ, définit comme telle : 6

Quelle prise en soin des personnes âgées institutionnalisées, atteintes de troubles du
comportement ?,
est le fruit d’un travail collaboratif, qui a demandé de la méthodologie, une réflexion poussée,
sans cesse mobilisée, l’analyse des pratiques professionnelles, prenant en compte les points de
vue de deux étudiants, exerçant en tant qu’infirmiers référents et coordinateurs dans deux
EHPAD distincts, pour parvenir à partir de nos centres d’intérêts respectifs, à cibler une
thématique, d’un intérêt partagé, et de mener une réflexion sur les concepts que l’on pouvait y
associer.

1.2 Axes définis au semestre 1

L’étude de divers concepts en lien direct avec notre question de départ, nous a orienté dans le
travail du semestre 1, à retenir les concepts de :
– Individualisme
– Humanitude
– La division du travail
– Le professionnalisme

Ces quatre concepts sélectionnés, ont été étudiés en amont et négociés entre nos deux parties
pour figurer dans notre travail de recherche du semestre 1.
Ainsi, en fonction de choix personnels et influents sur notre travail, chacun des membres
constituant le binôme attribué au semestre 1, s’est positionné sur les concepts qu’il/qu’elle a
plébiscité pour mener à bien son travail du semestre 2 dans le cadre du Master 1, Management
et qualité des soins.

De cette manière, l’axe que j’ai retenu, dans le but d’égayer mon travail du semestre 2 est l’axe
1, constitué des concepts : Individualisme, Humanitude et Professionnalisme.
Le tableau ci-dessous, détermine le type de supports utilisés pour la rédaction de cette revue de
littérature, ce qui permet d’avoir un retour et une vision assez hétérogène des sources
consultées et sélectionnées.
Répartition des différentes sources de lecture utilisées pour la réalisation de la revue de
littérature7

Tableau 1
Ouvrages 2
Thèse 1
Revues, articles 20
Dictionnaire 3
Sites internet Consultés autant de fois que
nécessaire
II) Exploration dans la littérature à travers les concepts
2.1 Le concept d’ individualisme
2.1.1 L’individualisme méthodologique selon Max Weber4
Pour étudier ce concept, j’ai choisi d’utiliser le courant inspiré par M. Weber, considéré
comme le père fondateur de l’individualisme méthodologique. Selon lui5
, « on ne peut
comprendre les phénomènes sociaux qu’à travers les individus qui entrent en interaction ». Il
considère que « l’ensemble des comportements individuels ne sont pas déterminés par des
phénomènes de société ». Weber s’intéresse à l’action sociale, pour désigner un comportement
humain vers autrui, auquel il donne du sens, ce qui confère une place plus importante de
l’individu au sein d’une société. C’est ainsi, qu’il catégorise des idéaux-types qui permettent
de comprendre les phénomène sociaux. Il distingue dans sa théorie : un but, une tradition, des
valeurs et les émotions. Il surfe sur le mouvement empirique, qui s’oppose au mouvement
rationaliste.
2.1.2. L’ interactionnisme méthodologique de Georg Simmel6
S’inspirant de l’individualisme méthodologique de Weber, Georg Simmel, philosophe et
sociologue allemand, va fonder la sociologie formelle, qui elle, s’appuie sur les modèles
abstraits comme les valeurs, la relation sociale et les idées. Il considère que « la société est le
produit des interactions entre les individus ». Ainsi, à travers l’individualisme qualitatif, il
4 Max Weber : économiste et sociologue allemand, (1864-1920).
5 Max Weber et l’individualisme méthodologique de F. Naishtat, 1995, pp. 99-120
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1995_num_116_1_3310
6 Georg Simmel : philosophe et sociologue allemand, (1858- 1918)., www.universalis.fr/encyclopedie/georgsimmel/8
signera la singularité de l’ individu en justifiant l’appartenance à plusieurs catégories sociales
et non pas en une seule et unique catégorie.
2.1.3 L’individualisme rationalisme de Durkheim7
, à travers R.
Boudon
Ainsi, dans son article « l’individualisme : un phénomène qui ne commence nulle part… »
Raymond Boudon8
, nous fait partager les perceptions Wébériennes et Durkheimiennes
concernant l’individualisme. Durkheim9
définit l’individualisme comme : « un phénomène qui
se développe, sans s’arrêter tout au long de l’histoire », qu’il explique par le biais de la
rationalisation, vision partagée par Weber, affirmant ainsi que l’individu prend conscience de
sa singularité par le fait du développement du travail. C’est ainsi que le développement des
institutions a permis à l’individualisme de se manifester, à partir du XIVe siècle. Durkheim
caractérise ainsi l’individualisme comme « une dimension permanente de l’histoire humaine,
il est de tout temps, il se développe tout au long de l’histoire ». Il considère que « la notion de
personne fonde celle de citoyen à travers la dignité de la personne »
10
.
2.1.4 L’individualisation des soins en EHPAD
Le projet Adagio11 publié en 2016 par Mélina Eloi et Philippe Martin, met en lumière la
nécessité d’individualiser et de personnaliser la prise en charge des patients institutionnalisés,
en référence à la loi rénovant l’action sociale et médico-sociale du 02 janvier 200212
, demandant
aux établissements d’assurer aux usagers un accompagnement individualisé. Ce rapport
retranscrit les difficultés rencontrées par l’encadrement et la direction des structures accueillant
les personne âgées institutionnalisées au niveau matériel et humain, Il mentionne l’intérêt d’
une prise en considération de la personne soignée. Cela passe par l’utilisation d’outils formels
tel que le PVI13 ou le PAP14 , outils personnalisés dans la prise en charge des patients en
EHPAD. Néanmoins, un point est fait sur le besoin d’individualiser les soins et les conditions
7 Emile Durkheim, sociologue français, fondateur de la sociologie moderne, (1958-1858)
8 Raymond Boudon : philosophe et sociologue français, chef de file de l’individualisme méthodologique, (1934-
2013)
9 Boudon, R. (2002). L’individualisme, un phénomène qui ne commence nulle part et qui est au fondement des
normes. Revue du MAUSS,19, pp. 39-50.
10 BLAY, M. (2006) Dictionnaire des concepts philosophiques. Larousse, CNRS Editions
11Projet Adagio : « Ethique et individualisation de la prise en charge des personnes âgées dépendantes en
établissement. Règles, pratiques et représentations », M. Eloi et P. Martin, février 2016, rapport de recherche,
CNRS Bordeaux
12 LOI n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale (JORF du 3 janvier 2002)
13 P.V.I : Projet de Vie Individualisé
14 PAP : Projet d’Accompagnement personnalisé9
de travail souvent délétèrent imposées par l’ARS, relative aux quotas en terme de soignants.
Cela ne permet pas toujours de mettre en place une prise en charge individualisée de qualité,
au détriment d’une prise en charge impersonnelle et standardisée.
2.2 Concept d’ Humanitude
2.2.1 Le Take care ou prendre soin selon Walter Hesbeen15
Dans son ouvrage Intitulé « Prendre soin à l’hôpital », W. Hesbeen, nous invite à porter
une réflexion sur le sens des actions que nous menons auprès des patients. Il considère ainsi,
que « l’éthique dans les pratiques est une éthique du quotidien des soins », désignée comme
une éthique concrète selon Paul Ricoeur16
, « Soigner c’est donner un sens, et par là restaurer
une continuité brisée, celle de son existence, ainsi que le lien avec les autres et avec le monde ».
Dans son étymologie, le mot soin désigne le fait d’avoir le souci de, se préoccuper de. W.
Hesbeen considère que « la qualité des soins, ne détermine pas la qualité du soin », l’un ne va
pas sans l’autre.
Il distingue ainsi deux valeurs complémentaires qui sont le respect et la dignité. Il évoque d’une
façon indéniable, que « les sciences humaines ne font pas de nous des humanistes, se vouloir
humaniste découle de deux principes ; la prise de conscience et l’impact de notre manière de
faire, d’être ou de dire, le second élément s’articule autour d’une réflexion personnelle que
chacun de nous doit mener
17 ».
Il se réfère autour de cinq qualités, qui ne sont autre que l’humilité, la sensibilité, la
bienveillance, la délicatesse et la créativité. Prendre soin à l’hôpital ou en structure, c’est ainsi
méditer sur le sens de l’action relative aux soins, pour cela il considère qu’il est important de
réorienter ses conceptions, les conditions et les pratiques qui découlent du soin.
2.2.2. L’humanitude dans les soins selon la méthodologie
Gineste/Marescotti (2007)
18
.
15 Walter Hasbeen : infirmier et docteur en santé publique, : « prendre soin à l’hopital »,1997, Elsevier
16 Paul Rocoeur : repenser l’éthique avec Paul Rocoeur de P. Svandra, recherches en soins infirmiers n° 124, pp.
19-27
17 W. Hesben : Ethique et care ou éthique et soin, 2014, BL n° 311
18https//www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2008-3-page-165.htm10
« L’Humanitude » se définit par « l’ensemble des éléments qui font qu’on se sent appartenir à
l’espèce humaine et qui font qu’on reconnaît un autre humain comme appartenant à la même
espèce que nous »
Les soins humanistes vus selon la méthodologie Gineste /Marescotti, s’appuient sur la capture
sensorielle ou la façon d’entrer en contact avec les patients atteint de troubles neuro-cognitifs.
En créant cette interaction, il est possible de capturer l’attention d’une personne aux facultés
cognitives altérées, et de cette façon, apporter des soins de qualité en privilégiant la
bienveillance et la bientraitance. Cela suppose d’aller au rythme de la personne soignée, sans
la brusquer, et de maintenir continuellement cette capture sensorielle par le regard, par le
toucher ou par la parole. Ces trois fondamentaux sont indissociables dans la méthodologie
Gineste/Marescotti et contribuent à une qualité de prise en soin optimisée. C’est ainsi que cette
technique est utilisée dans les établissements accueillants des malades atteints de la maladie
d’Alzheimer et maladies apparentées19, ayant signés une convention dans le cadre d’une
labellisation.
Dans une vision similaire, G. Rimbert20 nous plonge à travers une enquête menée au sein d’une
maison de retraite dont les exigences réelles, induites par l’humanisme dans les soins, passe
par un dévouement sans faille des soignants, un savoir-faire et la réflexion des actions à mettre
en œuvre, pour permettre cette prise en soin. Il insiste sur l’action réparatrice auprès des
personnes soignées, occasionnée par les soins.
2.3 Concept de professionnalisme
2.3.1 Définition
« Le professionnalisme est un concept des sciences sociales lorsqu’il s’interroge sur la
division du travail et la spécialisation des rôles professionnels. Il définit entre autre la qualité
19 Luquel Laurence (2008) « La méthodologie de soin Gineste/Marescotti dîte « Humanitude » expérience de son
application au sein d’une unité spécifique Alzheimer de Gérontologie et Société » volume 31 n° 126 (P 165-177)
20 Rimbert, G. (2008). Concilier soin et réparation : « le soutien humaniste aux personnes âgées dépendantes ».
Sociologie du Travail, 50, pp. 521-536. 11
du travail accompli et les mécanismes de régulation qui permettent d’assurer que le travail est
bien fait (Didier Demazières21) » .
2.3.2.Alternatives aux thérapies médicamenteuses
Dans le but de préserver les capacités cognitives des personnes âgées atteintes de démence, il
est possible d’orienter nos pratiques soignantes vers des techniques non médicamenteuses,
permettant au patient d’être reconnu comme un être social, et dont les besoins sont pris en
compte.
Pascale Dorenlot22, nous fait partager sa réflexion centrée sur les patients déments, dans son
article ciblé sur l’utilisation des thérapies comportementales, qualifiées de thérapies de
réminiscence (ou la guérison par les souvenirs et les émotions), tout cela dans un but commun
de prise en soin, lorsque les situations de soins sont jugées difficiles.
Dans un même registre, une autre technique explicitée par G. Ducourneau (2014)23
, mêlant les
bienfaits de la musicothérapie, utilisée par le biais des différentes composantes de la musique,
soit : le rythme, le son, la mélodie et l’harmonie, permet d’ouvrir des canaux de communication
et d’entrer en interaction avec les personnes auxquelles s’adresse cette technique, à travers le
complexe son/être humain. « La musicothérapie est une discipline qui s’adresse en priorité à
des sujets souffrant de troubles de la communication graves »,
Le fonctionnement du corps humain, malgré que très surprenant parfois, d’un point de vue
physiologique, s’altère inéluctablement. Il semble nécessaire de réduire la médication pouvant
entraîner des risques importants chez les personnes âgées, conduisant aux inévitables chutes,
somnolences et confusions, en réfléchissant sur des techniques non médicamenteuses qui se
substituent aux thérapeutiques médicales.
La TAA24 étudiée et présentée dans sa thèse par J.M. Sillou (2016), est une technique jugée
efficace dans la prise en soin des personnes atteintes de démence « La TAA est une approche
21 Didier Demazières : Demazière, D. (2013). Professionnalisme. Dans : Anne Jorro éd., Dictionnaire des concepts
de la professionnalisation, pp. 237-40.
22 DORENLOT, P. (2006) Interventions non pharmacologiques dans le cas de la démence : un examen et une
perspective,
, Psychol Neuropsychiatr Vieil. pp. 135-44
23 G. Ducourneau (2014) : Eléments de musicothérapie, éditions DUNOD, pp. 7-35
24 T.A.A. (Thérapie Assistée par l’Animal) de J.M. Sillou : Efficacité de la thérapie assistée par l’animal sur les
symptômes psychologiques et comportementaux de la démence, thèse de doctorat, décembre 201612
alternative utilisée en complément à des formes plus traditionnelles de traitements pour
plusieurs pathologies », J.M. Sillou (2016).
J.M. Sillou a ainsi pu être mis en évidence, un impact entre les stimuli sensoriels et le
comportement des personnes atteintes de démence.
« La TAA contribue à diminuer les troubles agressifs et d’agitation chez la personne âgée
démente institutionnalisée et favorise l’amélioration et l’augmentation des interactions
sociales ». (Richeson, 2003)25
Il existe toute une gamme de technique non médicamenteuses, qui ont apportées leur preuve
d’un point de vue scientifique, en terme d’efficacité dans la prise en charge des personnes âgées
atteintes de démences. Je cite pour exemple, inclus dans cette revue de littérature: la thérapie
de réminiscence, la musicothérapie, la T.A.A., ou la technique du toucher/massage dans le
cadre des soins humanistes.
Nous pouvons nous questionner sur le sens de l’exercice du personnel soignant exerçant en
structure gérontologique. Il doit faire preuve de respect, de dignité envers nos ainés, de
créativité pour divertir ces derniers, et assurer une réparation des corps vieillissants, impactés
par les années, et qui ne demandent qu’à être manipulés dans la bienveillance et la
bientraitance.