Études en soins infirmiers

Discussion
I. Identification du personnel (population cible) :
Selon une étude faite par Catherine KOSCIELNY en 2002 concernant l’intégration des nouveaux personnels dans le centre hospitalier «la répartition entre les personnels féminins (70%) et masculins (30%) est sensiblement équivalente sur les trois dernières années. A noter que la population infirmières reste à dominance féminine. »
KOSCIELNY.C. Optimiser l’intégration des nouveaux personnels, une politique incontournable dans la gestion des ressources humaines : l’exemple du centre Hospitalier de jury [Mémoire]. Rennes : école national de santé publique;2002. 102p. [Consulté le 30/10/2019] Disponible sur : https://documentation.ehesp.fr/memoires/2002/edh/koscielny.pdf
Les résultats de notre enquête sont similaires à cette étude puisqu’on a constaté que 64.3% des interrogés sont de genre féminin et que seulement 35.7% sont de genre masculin.
L’âge de nos infirmiers se situe dans la tranche d’âge de 30 à 25 ans dans 32.6% des participants, 27 à 30 ans dans 21.42% des participants , de 25 à 27 ans et de 30 à 40 ans dans 17.34% des participants et entre 21 à 23 ans dans 11.2% des participants (par contrat COVID )
Une autre étude réalisée par GUILLEMAIN Grégoire en 2002 dans l’hôpital Henri Mondor a montré que «31 % ont leur diplôme d’état depuis moins d’un an, 36 % l’ont depuis un à deux ans et 33% depuis deux à trois ans ».
Grégoire.G. REA, MACHINES ET FORMATION [Mémoire]. France : Institut de formation en soins infirmiers – hôpital Henri Mondor (AP) (IFSI);2002. 62p. [Consulté le 30/10/2019] Disponible sur :https://www.infirmiers.com/pdf/memoiregguillemain.pdf
Ces chiffres sont un peu différents de nos résultat puisque 37.8% de participants ont été recrutés dans 1 ans après l’obtention du diplôme ( par un contrat COVID) et 30.6% des participants ont été recrutés après plus de 3 ans de l’obtention du diplôme , 16.3% ont été recrutés après 2 ans , 8.2% après 1 an et 7.1% des participants après 3 ans de l’obtention du diplôme .
*****Dans notre enquête on a trouver que 47.95% ont été affecté dans un hôpital régional , 21.4% dans un hôpital circonstancielle , 15.3% dans un dispensaire et des clinique
*****on a 34.69% ont eu le service d’urgence comme premier service, 19.39% ont été affecté dans le service médecine, 14.28% dans le service chirurgie 13.26% dans le service COVID, 11.22% dans le service maternité et que 7.14% dans le service de réanimation.
**** on a noter que 24.48% des participants ont comme intervalle d’ancienneté de travail entre 3 mois et 1 an , que22.45% entre
4 et 5ans , 18.37% entre 3 et 4ans , 17.34% entre 1 et 2 ans et que 16.32% entre 2 et 3ans.
***** on a noter que 36.73% des participants ont comme ancienneté dans le service inférieur à 1 an et que 20.4% ont comme intervalle entre 1 et 2ans

II. L’accueil de l’infirmier novice :
L’accueil de l’infirmier novice est déterminant pour la suite. Bien préparer son arrivée, mettre en place les processus avec les autres membres de l’équipe, communiquer, et effectuer un bon suivi de son intégration sont des étapes à ne pas négliger. Selon Patricia BENNER, l’infirmier novice correspond au niveau de l’étudiant encore en apprentissage. Ce dernier, doit acquérir et développer ses compétences en passant par différents stades jusqu’à devenir un infirmier expert.
Patricia BENNER décrit donc les compétences infirmières comme évolutives, identifiant les 5 stades suivants :
1. L’infirmier novice : niveau de l’étudiant encore en apprentissage
2. L’infirmier débutant : qui a peu ou pas d’expérience
3. L’infirmier compétent : deux à trois années d’expérience
4. L’infirmier performant : capable de modifier ses actions pour gérer des situations imprévisibles.
5. L’infirmier expert : environ cinq ans d’expérience dans les milieux de soin.
Sébastien.R. Le développement de la compétence et de la collaboration infirmière pour un travail interpersonnel au bénéfice du patient [Mémoire].France : IfSI croix -rouge site de LYON;2016. 41p. [Consulté le 19/03/2020]. Disponible sur :
https://www.infirmiers.com/pdf/tfe-sebastien-roggia.pdf
Lors de notre recherche, on a trouvé que 61.22% des interrogés voient que l’infirmier novice correspond à une ancienneté de travail ne dépassant pas un an, et que 28.57% déclarent qu’il a entre 1 et 2 ans du travail.
En se référant à l’étude de Philippe Maurice en 2014 concernant l’intégration des nouveaux diplômés infirmiers «L’arrivée dans un nouveau service est nécessairement source de stress pour le soignant. Pour cinq participants l’arrivée dans l’unité a été vécue comme un moment de stress important »
Egalement dans notre étude, la majorité des participants confirment cette notion de stress. Comme le montre la figure(chouf résultat) que 68.4% des participants signalent que l’arrivée dans l’unité a été vécue comme un moment de stress.
L’accueil dans les unités est variable. Cela va de la journée d’accueil avec la présentation de l’unité, des cadres du pôle, des médecins, a un accueil parfois très rapide quand le cadre de l’unité d’accueil est absent et que c’est le cadre d’une autre unité du pôle qui reçoit le nouveau diplômé. Dans les deux établissements, les nouvelles diplômées accordent de l’importance à cet accueil institutionnel.
MAURICE.P. L’intégration des nouveaux diplômés infirmiers : rôle et enjeux pour le directeur de soins [Mémoire]. France : École des hautes études en santé publique;2014. 71p. [Consulté le 30 /10/2019]. Disponible sur : https://documentation.ehesp.fr/memoires/2014/ds/maurice.pdf
La qualité de l’accueil par l’équipe soignante est donc importante pour les nouveaux infirmiers.(la figure fl résultat) de nos résultats indique que la majorité des participants à l’étude 75.5% ont été bien accueillis par l’équipe soignante comme étant nouvel infirmier. Ainsi prés de 2/3 des infirmiers interrogées (69.38%) ont été accueillis en premier lieu par le surveillant de service
Donc, il est important de mettre l’accent sur les difficultés rencontrées par les nouveaux infirmiers en raison de ses impacts sur le déroulement de service et sur la qualité de soins, ainsi que ses impacts sur l’infirmier novice lui-même.
L’analyse révèle que les principales difficultés des nouvelles infirmières s’avèrent être leur manque d’organisation du travail, leur manque de connaissances et d’expérience et le “choc de la réalité”. Voyons plus en détail ces premiers résultats. Un des principaux types de difficultés rencontrées s’avère être le manque d’organisation du travail de la part des nouvelles infirmières. D’une part, les chefs de service soulignent que les nouvelles infirmières ont de la difficulté à organiser leur journée de travail avec une charge complète d’usagers. En début d’emploi, elles se retrouvent avec le double d’usagers, comparativement au nombre dont elles avaient la charge pendant leurs stages, et en viennent à ne plus suivre la routine du département, ni à prioriser les soins.
Mélanie Lavoie Tremblay. La modernisation du programme d’intégration au travail pour les nouvelles infirmières du CHUQ [Mémoire]. Canada : la Faculté des études supérieures de I ‘université Laval;2000. 71p. [Consulté le 30 /10/2019] Disponible sur : https://www.collectionscanada.gc.ca/obj/s4/f2/dsk1/tape4/PQDD_0015/MQ48938.pdf
Notre étude a révélé qu’environs 2/3 des interrogés (69.4%) ont trouvé des difficultés à organiser leur travail au début. Ces difficultés étaient surtout liées à manque d’expérience (30.88%), la méconnaisse du service et de son protocoles (25%) , Difficulté de s’intégrer dans le groupe du personnel soignant (23.54%) et à la mauvaise gestion du temps (20.58%).
« Selon les chefs de service cités dans une étude du programme d’intégration au travail pour les nouvelles infirmières du CHUQ réalisée par Mélanie Lavoie Tremblay, les nouvelles infirmières parviennent difficilement à établir le lien entre la théorie et la pratique et à appliquer la démarche de soins. Pour leur part, les assistantes infirmières-chefs soulignent le manque de connaissances des nouvelles infirmières relativement aux médicaments et son calcul (règle de trois) ainsi que sur l’utilisation des feuilles du dossier. Elles ajoutent que leur manque d’expérience se reflète également en regard de leur jugement clinique. »
Mélanie Lavoie Tremblay. La modernisation du programme d’intégration au travail pour les nouvelles infirmières du CHUQ [Mémoire]. Canada : la Faculté des études supérieures de I ‘université Laval;2000. 71p. [Consulté le 30 /10/2019] Disponible sur : https://www.collectionscanada.gc.ca/obj/s4/f2/dsk1/tape4/PQDD_0015/MQ48938.pdf
Selon notre étude, nos résultats se concordent avec l’étude précédente puisque 53.1% de nos infirmiers interrogés ont trouvé des difficultés à établir un lien entre la théorie et la pratique. Parmi les causes de ces difficultés, on a trouvé essentiellement manque d‘expérience (53.8%), la surcharge de travail (46,2%), manque d’organisation du travail (46.2%), ainsi manque du matériel avec une très faible proportion (1.90%).
Dans tous les cas, sauf cas exceptionnel dû à un impondérable de dernière minute, le premier jour l’agent est en plus dans l’équipe avec des horaires qui lui permettent de découvrir l’activité du matin et de l’après-midi. La période varie d’un jour à quinze jours selon les possibilités de remplacement de la structure, la conjoncture, la spécificité de service.
TESTENIERE.F. L’accompagnement comme facteur d’accompagnement des nouveaux professionnels infirmiers [Mémoire]. Rennes : école national de santé publique;2006. 62 p. [Consulté le 19/03/2020]. Disponible sur : https://documentation.ehesp.fr/memoires/2006/ds/testeniere.pdf
Cela est confirmé par plus des 1/2 des infirmiers interrogés (56.10%) lors de notre recherche qu’ont déjà passé une période d’observation (stage) qui a duré inférieur à 1 mois pour (63.6%) d’entre eux , 1 mois dans (16.4%) et de (10.9%) pour plus de 2 mois.
II. La formation de l’infirmier novice :
une étude menée du 27 mars au 3 avril 2006 du service de réanimation médico-chirurgicale de l’hôpital Saint-Joseph à Paris montre que 1.192 erreurs liées aux soins chez les 1.369 patients de l’étude ont été rapportées, soit 2,1/1.000 patients-jours. Au moins une erreur liée aux soins a été observée chez 26,8% des patients. Les erreurs les plus fréquentes concernaient les administrations de médicaments et les ablations accidentelles de sondes ou cathéters.
Orgeas.G. Les erreurs liées aux soins en réanimation sont nombreuses [En ligne].2009. [Consulté le 03/03/2020]. Disponible sur : https://www.infirmiers.com/actualites/actualites/les-erreurs-liees-aux-soins-en-reanimationsont-nombreuses.html?sid=11968e3324cff81d1a98c8ef69d1b61e
Suites a notre étude les principaux erreurs sont mauvaise ou manque de passation pour (48.4%) des infirmiers interrogés, mauvaise communication avec le malade ou accompagnants du malade (36.8%), mauvaise communication avec l’équipe (34.7%) et des erreurs d’administration de traitement pour (28.4%) des interrogés.
III. L’intégration de l’infirmier novice :
La motivation des nouveaux diplômés infirmiers a été évoquée lors des entretiens. Elle est également recherchée lors de l’entretien de recrutement ; elle est également intéressante ensuite pour l’employeur. Pour autant il va falloir être attentif pour la maintenir. « La motivation incite donc le sujet à s’engager. Elle oriente des conduites et ses activités cognitives, fixe ses propres valeurs et celles du service rendu. Elle se traduit par un haut niveau de conscience professionnelle ».
MAURICE.P. L’intégration des nouveaux diplômés infirmiers : rôle et enjeux pour le directeur de soins [Mémoire]. France : École des hautes études en santé publique;2014. 71p. [Consulté le 30 /10/2019]. Disponible sur : https://documentation.ehesp.fr/memoires/2014/ds/maurice.pdf
La motivation des infirmiers novices est donc très nécessaire pour leur intégration. Cela est confirmé par la quasi-totalité de notre population à l’étude (96.9%). Elle peut inspirer, encourager et stimuler les individus à atteindre des objectifs communs par le travail d’équipe.
Ainsi, les infirmiers abordent pour quatre sur six l’intégration sous l’angle émotionnel en décrivant ce qui leur apparaît important : « intérêt de se sentir bien dès l’arrivée », « l’ambiance dans l’équipe », « se sentir entourée dès l’arrivée », « se sentir en sécurité », « être intégrée dans le groupe », « la compréhension des professionnels ».
MAURICE.P. L’intégration des nouveaux diplômés infirmiers : rôle et enjeux pour le directeur de soins [Mémoire]. France : École des hautes études en santé publique;2014. 71p. [Consulté le 30 /10/2019]. Disponible sur : https://documentation.ehesp.fr/memoires/2014/ds/maurice.pdf
Dans (95.9%) des cas, les infirmiers enquêtés lors de notre recherche confirment aussi que l’intégration sous l’angle émotionnel est importante.
Dans ce cas, l’accompagnement des nouveaux infirmiers relève du nécessaire car il apparaît difficile de soigner sans entrer dans une démarche d’accompagnement quelle qu’en puisse être la forme.
L’accompagnement proposé au sein de l’unité lors de la prise de poste, était une préoccupation en regard de la technicité des postes. L’accompagnement est une forme de garantie pour le nouveau diplômé ; c’est aussi une de ses attentes, voire parfois ce qui l’a motivé pour un établissement plutôt qu’un autre.
MAURICE.P. L’intégration des nouveaux diplômés infirmiers : rôle et enjeux pour le directeur de soins [Mémoire]. France : École des hautes études en santé publique;2014. 71p. [Consulté le 30 /10/2019]. Disponible sur : https://documentation.ehesp.fr/memoires/2014/ds/maurice.pdf
C’est pour cela, la nécessité de l’accompagnement et l’encadrement à l’intégration est rapporté par 95.9% de nos participants à l’étude.
C’est avec son leadership que le chef d’unité met en place différents programmes d’orientation et de mentorat aux soins intensifs. D’ailleurs, Salonen et al. (2007) ont démontré toute l’importance entre le rôle du chef à l’égard des programmes d’orientation et la satisfaction des infirmières. Khomeiran et al. (2006) ont eux aussi exposé l’acquisition des connaissances théoriques à partir du milieu de travail. De là, la relation que l’infirmière entretient avec ses collègues de travail et les résidents en médecine l’amène à se questionner et à échanger d’où l’importance de l’apprentissage informel.
Milhomme.D et Gagnon.J . Étude descriptive des facteurs facilitant et contraignant le développement de la compétence des infirmières en soins critiques: Recherche en soins infirmiers [Mémoire].2010. [Consulté le 14 /01/2020] 103(4): 78-91. Disponible sur : https://www.cairn.info/revue-recherche-en-soins-infirmiers-2010-4-page-78.htm#
La majorité des infirmiers de notre population cible (94.9%) ont mentionné également que le chef d’unité et les collègues de travail ont un rôle important dans leur intégration. Une étude française réalisée en 2014 souligne que l’intégration des nouveaux diplômés infirmiers revient à répondre à quatre objectifs qui sont : Améliorer les compétences individuelles et collectives, accroitre la performance, fidéliser le personnel et diminuer le risque d’accident.
Parmi ces objectifs, 71.4% des répondants sont d’accord avec l’amélioration des compétences individuelles et collectives, ainsi que 46.9% voient que l’intégration permet de réduire le risque d’accident et des erreurs, 43.9% des infirmiers sont d’accord sur la satisfaction personnel, et 39.8% voient que l’intégration à pour objectif d’accroitre la performance de l’infirmier.

Du point de vue individuel, l’infirmière qui développe sa compétence en soins critiques est donc perçue comme quelqu’un ayant des qualités particulières ou des attributs qui l’amèneront à prendre part autant au soin du patient qu’à l’acquisition des connaissances scientifiques. Alors que Khomeiran et al. (2006) et Huggins (2004) avaient eux aussi souligné les caractéristiques personnelles de l’infirmière comme étant déterminantes au développement de la compétence. Ainsi motivée, elle connaît bien son rôle, celui des autres et cherche grandement à être reconnue et valorisée. D’ailleurs, la motivation a été répertoriée dans l’étude de Khomieran et al. (2006) comme étant un élément qui participe au succès de la compétence. Ainsi, l’infirmière se fait une obligation morale en connaissant ses limites à s’impliquer dans le soin.
Milhomme.D et Gagnon.J . Étude descriptive des facteurs facilitant et contraignant le développement de la compétence des infirmières en soins critiques: Recherche en soins infirmiers [Mémoire].2010. [Consulté le 14 /01/2020] 103(4): 78-91. Disponible sur : https://www.cairn.info/revue-recherche-en-soins-infirmiers-2010-4-page-78.htm#.
Comme le montre le tableau( chouf résultat ) nos interrogés ont trouvé que, le fait de connaitre leur rôle d’infirmier (65.3%) et avoir l’autonomie lors de la réalisation des taches (52%) et avoir des connaissances scientifiques (49%) sont les principaux facteurs individuels qui facilitent l’intégration et le développement des compétences de l’infirmier novice.
Sur le plan contextuel, la relation de l’infirmière avec les différentes ressources humaines s’avère d’une importance capitale dans le développement de sa compétence. Cependant, force est de constater que les habiletés pratiques semblent être acquises à partir des collègues infirmières alors que les connaissances scientifiques semblent provenir davantage des résidents en médecine. Bien que la collaboration et la communication d’ordre général se veuillent le point d’ancrage d’une bonne équipe, elles aident grandement à la création des liens, au climat de travail et aux rôles joués. Laurent (1999) démontre que la formation continue et l’entraînement sont aussi une façon intéressante à maintenir une bonne pratique.
: Milhomme.D et Gagnon.J . Étude descriptive des facteurs facilitant et contraignant le développement de la compétence des infirmières en soins critiques: Recherche en soins infirmiers [Mémoire].2010. [Consulté le 14 /01/2020] 103(4): 78-91. Disponible sur : https://www.cairn.info/revue-recherche-en-soins-infirmiers-2010-4-page-78.htm#
Selon nos résultats, 78.6% des participants déclarent que l’existence d’une bonne équipe est l’un des facteurs les plus importants qui facilitent l’intégration et le développement des compétences de l’infirmier novice, suivi par le fait d’avoir une formation selon 54.1%. Alors que, 38.8% de nos interrogés voient qu’être en relation avec les ressources humaines permet de faciliter l’intégration et le développement des compétences et seulement 27.6% trouvent qu’avoir accès à des ressources matérielles facilite aussi ce processus.