Convergence et disparité géographiqueen Tunisie

Chapitre 2 : Convergence et disparité géographiqueen Tunisie :Introduction :Section 1 : Disparités géographique et croissance : Les disparités régionales jouent un rôle central dans l’explication des inégalités des revenus,.La relation entre les disparités régionales et croissance économique :Depuis le début des années 90, les études régionales occupentune place de choix dans la recherche économique. Cette augmentation de la polarité est lié au retour en de la théorie de la croissance qui s’impose de plus en plus comme l’instrument privilégié pour l’évaluation des politiques économiques et bouleverse la distinction traditionnelles entre les cadres d’analyses macro économiques et microéconomiques. Cependant les recherches régionales tiennent également en considération le fait qu’un grand nombre des problèmesde croissance en cette fin de siècle ont une incidence régionale.Plus clairement, la théorie économique a présenté un message ambigu concernant la relation entre la disparité régionale et la croissance économique. Donc depuisla fin des années 1950, une discussion et une incertitude montre quela relation entre la disparité régionale et la croissance économiqueont commencé à être apparues d’où la recherche concernant cette relation est devenue importante.Plusieurs modèles théoriques ont été élaborées l’hypothèse de Kuznet entre les inégalités de revenu et la croissanceéconomiques pour étudier l’impact d’une distribution non égalitaire des ressources sur le processus de développement, Par ailleurs, les néo-classique ont exprimé les disparités régionales par la diminution de la croissance économique, comme Solow lui-même (1994) etfingleton (2003)l’on trouvé. Ce n’est pas évidement toujours le cas ou les rendements du capitale peuvent diminuer. Dans un milieu concurrentiel, la mobilité des capitaux, le travail régional et le commerce régional occuperont également en faveur dufacteur de convergence des prix et du renforcement de la relation négative entrela disparité régionales et la croissance économiques.Avec la demande de base de Myrdal (1957) selon laquelle que la croissance est un processus cumulatif dans l’espace qu’il est susceptible d’accroître les disparités, plusieursécolesde pensée économique sont d’accordavec cette demande. Un argument se pose, en examinant les théories de la croissance urbaine(Henderson1986,1988) , la nouvelle école de la géographie économique(Fujita et al.(1999),krugman (1991,1993a),Thisse et al.(2000) ou l’école de la croissance endogène Romer(1986), si la croissance économique a tendance à être associée à une sorte d’agglomération et si elle nécessite un seuil minimum de ressources et des activités. Une fois que processus existait, il est globalement en dépendance avec les courants de recherche, pour être auto-entretenue, sélective et cumulative dans la nature.Au cours des dernières décennies, il y a eu un intérêt
dans la reconnaissance de la relation entre la croissance économique et les disparités régionales. L’interaction de l’inégalité et la croissance a été un sujet largement discuté avec plusieurs questions. Ainsi, la relation des disparités régionales et la croissance économique est loi d’être comprise ou plusieurs questions peuvent être formulées à partir de cette relation. D’une part, il e demandé si les effets des disparités sont favorables ou défavorables pour la croissance. D’autre part, la question est de savoir si la croissance augmente ou diminue les inégalités. Non seulement le sens de la relation mais aussi la direction de la causalité présente un intérêt.Ouencore, il n’ya pas de réponse claire à la question de savoir si ces deux phénomènes sont liés positivement ou négativement. Par ailleurs, l’impact de causalité peut servir dans les deux sens. Les différenciations et les oppositions des forces qui influencent l’interaction entre la croissance économique et l’inégalitésont aussi difficiles à saisir empiriquement, de telle sorte que leur relation a tendance à être faible Barro (2000). Les disparités régionales sont pro-cycliques c’est-à-dire en accord avec les tendances périodiques, elles augmentent dans les périodes d’expansion économique et diminuent dans les périodes de récessions économiques (Petrakos et al. (2003)).L’existance des plusieurs facteurs qui peuvent influencer le sens de la relations entre les disparités régionales et la croissance économiques. Cependant, Kuznets(1955) a expliqué que l’inégalité tend à augmenter en période de croissance économique dans les pays qui se caractérisent par un niveau de développement plus faible, alors que l’inégalité et la croissance sont liées négativement si le pays observé est bien développé..les théories de la croissance néo-classique prédisent une convergence et une baisse de la vitesse de la croissance au cours de développement, il existe une relation négative entre les disparités régionales et la croissance économiques. Au contraire, les théories de la croissance endogène prédisent que les taux de croissance plus élevés et, par conséquent, les disparités régionales sont susceptiblesd’augmenter au cours du processus de croissance.La littérature théorique de cette relation tenue compte les effets des inégalités individuelles à la croissance économiques alors que, plusieurs études empiriques ont trouvé des résultats contradictoires comme un exemple, Barro (2000) n’obtient qu’un faible lien entre la croissance économiqueset l’inégalité. Il maintient que cette relation est compatible avec les arguments théoriques mixtes.En prenant considération de la persistance des inégalités régionales et les théories de croissancequi sont les théories qui touchent directement les disparités régionales et la croissance économiques.L’existence des plusieurs arguments, pour baisserles inégalités, proviennent globalement de l’approche néoclassique. Dans ces modèles néo-classiques avec les processus de libre-échange ou la libre circulation des facteurs de production et la concurrence pure et parfaite, les inégalités régionales devraient disparaitre. Les facteurs de productions sont rémunérés en fonctions des leurs produits marginaux et ceux-ci doivent être égalisés sur l’espace que les entreprises cherchent l’emplacement avec les plus bas coûts de productions. On dit que les inégalités sont persistantes si les régions se caractérisent par des différences au niveau technologique ou d’autre facteur qui influencer sur la productivité des facteurs de productions.Les arguments néo-classiques ont étés à ma base de la littérature de la convergence (Barro1991) pour baisser les inégalités entre lespays ou les régions.Par contre, l’interaction entre la disparité régionale et la croissance économique était un sujet discussion avec un autre groupe de modèle quiappartient au domaine de la nouvelle économie géographique (NEG). Ce modèle est caractérisé généralement par des rendements d’échelles croissant de la production, de concurrence monopolistique, la mobilité des facteurs et le commerce interrégionale coûteux.L’apparition du modèle de la nouvelle économie géographique n’a pas changé beaucoup des chose pacque ce modèle n’a pas donné une réponse claire à l’interaction entre la croissance et les disparités régionales, il permet de différencier entre la croissance économique à court et à long terme. Krugman (1991).Krugman(1991) a exprimé que les inégalités régionales pourraient être persistantes en raison de l’effet du marché e localisation. Il estKrugman (1991)a expliqué que les inégalités régionales pourraient être persistantes durable en raison de l’effet du marché de localisation, il est ….Dans son article, Baldwin(1999) a répondu à l’interaction entre la disparité régionale etla croissance économique, il a montré que la croissance peut affecter l’inégalité. Ceci est réalisé suivantdeux hypothèses. Le premier montre que le capitale amortie et doit être remplacé, ou l’investissement dans la construction du capitale sera effectué que si la valeur actualisé de ses flux de rendement prévu est au moins aussi grande que les couts d’investissement. Alors ¨que la deuxième hypothèseexplique que le capital construit peut êtreutilisé pour produire des biens de consommation uniquement dans la zone de construction. Bien que si le rendement attendu de la capitale couvre exactement les couts de construction, l’équilibre spatial est obtenu : dans ce cas, il n’y aura pas de croissance.Dans son modelé, Baldwin(1999)a montré que e stock des facteurs de productions n’est pas prédéterminé. Par contre, le stock du capital peut être construit car il est soi-disant se déprécier à un certain taux. Ainsi, si la valeur du flux de rendement est prévue à une unité du capitale couvre au moins les coûtsde construction, de plus la capitale ne peut être utilisé que dans la région oùil a été construit, le capitale supplémentaire est construit. Ce modèle donc préditPour cette relation entre la disparité régionales et la croissance économique, la littérature économique fournit une image variée. Les résultats des recherches antérieures expriment que l’inégalité est préjudiciablepour la croissance. Les études sont exécutées au niveau des pays en utilisant les techniques économétriquesDisparité régionale et convergence :Comme nous avons montré dans le chapitre précédentque le l’étude de la régression deβ-convergence présente l’une des première approches empiriques de la question de la convergence entre les économies qui ont été développé Baumul(1986) , Barro et Sala-i-Martin(1991,1992,2004) et Sala-i-Martin(1996) Ces deux dernier économistes ont étudié la convergence régionale entre les États-Unis , les régions européennes et les provinces canadiennes .Dans leurs travaux , ils ont monté que la vitesse de convergence absolue sont relativement similaire pour toutes les régions étudiées. Ces résultats s indiquent alors l’idée d’un taux universel de convergence. Alors que Krugman(1991) a étudié les inégalités régionales dans le contexte de la nouvelle économie géographique en visant d’expliquer les formations d’agglomérations sans faire appel aux avantages comparatifs.D’autres études empiriques montrent la relation entre les disparités régionale et la convergence. Plusieurs études ont été faits sur la convergence régionale aux Etats-Unis par plusieurs économiste tel que Barro et Sala-i-Martin(1991,2004), Montouri(1999), Lall et Yilmaz(2001), Porter (2003), Rodriguez-Pose et Gill(2004) et Rey et Janikas (2005) , leurs travaux ont montré que la convergence régionale aux Etats-Unis est présente jusqu’à la fin des années 1980, après la tendance sembles renverser.. Encore plusd’autresétudes qui sont effectuées à l’échelle des régions européennes, cependant Funck rt Pizzati(2003) et Magrini(2004) qui ontmontré que les études sur la disparité régionale et la convergence ont fournis encore des résultats beaucoup mois uniformes. De plus, Shankar et Shah(2003) ont également démontré la sensibilité des mesures de convergence à la période d’études, au territoire et à la méthode d’estimation utilisée. Bien que Chartegi et Dewhust (1996) intègrent une dimension spatiale à l’analyse de la convergence.Certains auteursont prouvé que la proximité entre les régions joue le rôlele plus important dans la convergence c\’est-à-dire que les régions qui se localisent à proximité ont tendance à se convergerSection2 : Convergence et disparités régionale en Tunisie