Apprendre à voir l’architecture de Bruno Zévi

Le livre commence son analyse par l’affirmation que le public est plus intéressé par d’autres formes d’art (peinture, musique, littérature, sculpture …) Autres que l’Architecture. Selon Bruno Zevi, cela peut s’expliquer par l’ignorance, qui est associée à l’indifférence à l’Architecture, qui conduit à un jugement superficiel du bâtiment basé sur les éléments extérieurs du bâtiment et non intérieur.

Cet ainsi que Bruno Zevi se trouve dans l’obligation de définir l’essence de l’Architecture pour la faire voir. Il met en avant diverses critiques notamment la négligence au niveau de l’espace intérieur qui caractérise un espace fondamental et important, il illustre cela par la comparaison d’un bâtiment à un coffre contenant un joyau. Ensuite il nous parle des différentes dimensions existantes, tout d’abord les trois dimensions (hauteur, profondeur et largeur) suite à la découverte de la perspective et le temps qui constituent la quatrième dimension suite à la création du mouvement cubisme. Selon Bruno Zevi, l’Architecture est soumise à une variété de conditions, telles que la société, la connaissance, la technologie …. Ensuite l’auteur entame une description chronologique des différentes époques de l’espace mais surtout les caractéristiques architecturales. La taille les proportions de l’homme chez les Grecs, ensuite l’espace statique de la Rome antique à grandeur doublement axiale, d’échelle inhumaine qui s’oppose clairement à l’Architecture Grec.

Par la suite l’espace chrétien qui combine entre l’échelle humaine des grecs et la conscience de l’espace interne des Romains, puis l’éloquence de Byzance, il est connu pour son expansion spatiale et son expansion spatiale et son inspiration romaine. Vient alors la rupture barbare des rythmes qui se caractérise par l’utilisation de matériaux grossiers et naturels. Puis la métrique romane prit place est qui est déterminée par une sensibilité originale du vide architectural, les caractéristiques de son architecture est l’échelle spatiale et l’enchainement de tous les éléments du bâtiment les uns aux autres. Suite à cela le contraste et la continuité de l’Architecture gothique, qui constituait le summum de l’Architecture au douzième siècle. Ensuite, est mit en avant les lois et mesure du quattrocento qui sont essentiellement une réflexion mathématique. Bruno évoque alors les volumes et plastique du siècle d’or.

L’ouverture à la voie de l’espace Baroque qui s’introduit grâce à Michel-Ange ( architecte, poète , sculpter…) qui est la libération spatiale, la libération des règles et des conventions, de la symétrie mais surtout l’antithèse entre espace interne et espace externe. L’auteur compare ensuite entre le dynamisme baroque et

gothique puis et ajoute que c’est dans les périodes de culture spatiale tel la Renaissance et les périodes de libération tel le baroque que l’on peut VOIR l’Architecture. Le 19ème siècle se démarque par l’espace urbanistique et avec la dominance des villas bourgeoise qui est la réduction d’un palais classique mais qui sera un échec total de l’espace interne et ainsi de l’Architecture. Toutefois, ce siècle a vu la véritable rédemption extérieure, qui a été réalisée en créant des jardins, des quartiers périphériques ce exprimant une vraie volonté de l’organisation d’urbanistique. L’auteur évoque aussi le plan libre qui est la base de l’espace moderne où les conditions sociales imposent à l’Architecture des maisons pour des familles moyennes, des habitations ouvrières paysannes …. L’architecture moderne reprend le rêve gothique et l’actualise en se basant sur de nouvelle technique tel des parois de verre au lieu des grands vitrages , le contacte absolu entre l’espace interne et externe contrairement au gothique il renouvelle aussi l’expérience baroque des murs ondules il reprend la maitrise spatiale de la Renaissance .

L’architecture moderne se caractérise par deux grands courants spatiaux , le fonctionnalisme mené par le Corbusier( la villa Savoye) et le mouvement organique mené par Franck lloyd right (maison cascade) . Zevi a disposés en parallèle les neuf formes d’interprétations superposées, contradictoire et complémentaires. L’interprétation politique qui explique quelque évolutions tel la prise de Constantinople par les Turcs qui provoque l’émigration des artistes, les interprétations philosophique et religieuse visent principalement les lieux culte, puis l’interprétation économique et sociale qui implique le changement des structures ,l’interprétation matérialiste met en évidence le lien entre les caractéristiques architecturales affectées par la géographie et les conditions géologique , l’interprétation technique représente la dépendance de l’art .

L’interprétation psychophysiologiques et diverses théories est le fait que les formes architecturales traduisent les états, l’interprétation du formalisme résume les lois, les règles et les principes de la composition architecturale, et enfin l’interprétation spatiale en montrant que le caractère de l’espace représente un guide pour l’architecture. Bruno Zevi conclut son œuvre, en réveillant le désintérêt pour les autres types d’art (peinture, sculpture…) chez le public, les critiques d’art, les touristes … « Il n’est personne qui, devant un tableau, ne demande : De qui est-il ? Mais qui éprouve le besoin de savoir le nom des auteurs des cent constructions devant lesquelles passe chaque jour « cet ainsi que selon l’auteur le public pense que l’architecture se trouve seulement dans les monuments et partage avec nous le besoin pour une histoire moderne de l’Architecture.