Dans ce texte nous allons voir en quoi l’augmentation de la population implique-t-elle toujours d’une transformation des conditions économiques et sociales.
Des lors que l’on pense la démographie sur le plan économique on ne peut pas oublier la pensée de Thomas Malthus. Ce penseur anglais contemporain de nombreux changements européens forme sa pensée en opposition à la philosophie des lumières. Il formule alors une théorie de la surpopulation. Selon lui la population augment géométriquement et les ressources disponibles augmentent arithmétiquement. Et donc si on suit les mathématiques, en continuant comme cela, la population du temps de Malthus dépasserait ce que la terre est capable de produire et donc cela provoquerait des famines. Selon lui l’accroissement de la population mondiale doit être endiguer par des mesures affectant les conditions économiques et sociales. Il théorise alors que les « positive checks » vont alors se mettre en obstacle à cette croissance qu’il considère trop importante pour les capacités de la Terre. Selon lui la famine, les épidémies, les guerres et autres catastrophes vont venir rétablir « l’équilibre naturelle ».
Dans un second modèle, Malthus introduit une nouvelle méthode pour freiner cette croissance démographique. Il s’agit alors de contrôler la natalité, mais aussi légaliser l’avortement, permettre l’infanticide… . Cette idée qui parait très macabre aujourd’hui portait la volonté de mettre en place un « revenu minimum » qui serait nettement supérieur à ceux envisagés au temps de Malthus.
Très amis les économistes Ricardo et Malthus forme alors des postulats sur l’économie. Pour aux il n’existe pas de progrès à long terme du niveau de vie, selon eux les salaires se tendent au minimum. De plus selon eu la croissance économique est par essence transitoire et s’achève dans un « steady state ». Mais aussi les profits sont accaparés par les « rentiers », ces personnes qui possèdent les biens fonciers les mieux situés.
Cependant il existe un défaut dans la pensée de Malthus, il n’a pas anticiper les changements
Karl Marx a sa propre vision de l’accroissement démographique, il est en opposition avec Malthus et fait parti des pro-natalistes. Contemporain de nombreux changements économiques et sociaux, lui va parler de surpopulation relative.
Cette dernière n’est pas la conséquence d’un accroissement excessif de la population par rapport aux ressources disponibles, mais l’effet d’un mode de production qui évince l’homme au profit de la machine. Contrairement à ce qu’affirme Malthus, la surpopulation est dans l’intérêt de la bourgeoisie car l’industrie en substituant des enfants aux adultes, accorde une véritable prime à la procréation. Par ailleurs, afin que les salaires soient le plus bas possible, \”il faut que l’offre de cette marchandise soit la plus nombreuse possible comparativement à la demande, c’est-à-dire qu’il y ait un maximum de sur- population\”. L’excédent de population, en faisant pression sur les salaires, soutient le taux de profit. Les chômeurs constituent une Armée de réserve industrielle. La bourgeoisie peut exercer un chantage sur ceux qui ont un emploi.
Maintenant on peut se demander si ce n’est pas plutôt le contraire. Si ce n’est pas plutôt le changement des conditions économiques et sociales qui vont entraîner une augmentation de la démographie. Ainsi des des périodes comme les 30 glorieuses, période connue comme une période de forte croissance et de généralisation de la consommation de masse. Des changements sociaux économiques furent observer et cela mena a ce que l’on appelle aujourd’hui le « baby boom ». Des conditions de prospérité propices à l’enrichissement et l’épanouissement personnel vont encourager les gens à plus procréer et ça va donc augmenter la population.
Une augmentation de la population est par moment accompagnée d’un changement des conditions économiques et sociales. Cependant dans beaucoup d’Etats occidentaux on assiste à un vieillissement de la population. Doivent donc faire face à cette contrainte dans la recherche de la croissance. Et ce vieillissement de la population va entraîner un frein de la consommation et de l’investissement et donc de la croissance.
Même si l’assertion n’est pas forcément fausse on serait plus enclin à valider son opposer qui serait que les changements économiques et sociaux entraînent une augmentation de la population. Dans tous les cas il est difficile d’anticiper le taux de la croissance de la population mondiale. Si la croissance est aisément quantifiable par les économistes on ne peut que constater que la population mondiale est très difficile à prévoir car elle est soumise à de nombreuses variables (épidémies, guerre, crises…).