L’UIT dévoile IMT-2020, le petit nom normatif de la 5G

La bande de fréquences entre 3400 et 4200 MHz est la plus prometteuse pour les futures IMT-2020 car elle offre une largeur de bande suffisante, un gain d’antenne plus élevé et un coût minimal. L’IMT-2020 est le nom normatif de la norme 5G. Ainsi, le standard de la cinquième Génération (5G) va être déployer d’une manière précoce sur son bande de cœur la 3500MHz. Par ailleurs avec la rareté du spectre radioélectrique due à la segmentation des bandes de fréquence, qui caractérise ainsi la politique statique actuelle gestion des fréquences. Le spectre devient de plus en plus sollicité. Pour résoudre ce problème de pénurie plusieurs solutions ont été proposées. Parmi, elle le partage dynamique du spectre revient la solution la plus prometteuse dans la littérature [1][5][7].

Dans ce document nous allons se focaliser sur la bande C (3.4-4.2Ghz en réception et 5.75-7.075Ghz en émission) pour le déploiement des futurs réseaux cellulaires de 5G qui est partiellement utilises par les services Fixes par satellite (FSS). Une partie importance de cette bande de C est déjà harmonisée par les organisations internationales pour le déploiement précoce de 5G [2]. Dans les communications par satellite, la bande C est largement utilisée en raison de sa robustesse des ondes aux conditions météorologiques la bande C permet de couvrir une région et d’assurer une grande disponibilité du signal, même dans les zones à fort taux de précipitation, les fréquences qui s’y trouvent n’étant quasiment pas affectées par les effets d’affaiblissement par la pluie [3].

Il faudra noter que la bande C était traditionnellement réservée à l’usage exclusif des services de satellites. Pour garantir la continuité des services de communications par satellites, il doit exister des techniques pour faciliter la coexistence des deux systèmes.

L’une des questions abordées lors de la Conférence mondiale des radiocommunications de 2019 (CMR-2019) en Egypte était la future attribution des spectres 5G. lors de Cette CMR-19, différents pays ont mené des études internes sur les interférences afin de comprendre les possibilités et les implications potentielles de partage de spectre des bandes Cependant, ces études ont été adaptées aux besoins particuliers des pays et aux scénarios d’intérêt local. Les laboratoires universitaires ont également étudié en partie l’impact du déploiement des télécommunications mobiles internationales (IMT) dans ces bandes. Ces études fournissent une abstraction simple au niveau du système en analysant l’impact de l’interférence au niveau du rapport signal/bruit d’interférence (SINR) [4].

En outre, la protection des systèmes satellitaires

existants fonctionnant dans la bande C est cruciale lors de l’attribution des fréquences de la bande C au prochain déploiement de la 5G, et pour ce faire, des mécanismes appropriés de partage du spectre doivent être étudiés dans les scénarios où les systèmes satellitaires reçoivent des interférences nuisibles des systèmes terrestres.

À cet égard, ce papier vise à étudier le déploiement des services de 5G dans la bande C sans affecter le fonctionnement des systèmes SFS existants déployés dans la même zone géographique. Ainsi, nous abordons et analysons les différentes types d’interférences que peut subir un récepteur du système de communication de satellites.et nous proposons comme solution les propriétés typiques du filtre du récepteur en fin de réduire les interférences de 5G dans le but de coexistence.