Une mission humanitaire au Maroc - Dissertation Social

Comme nous étions dans le domaine de la santé, nous avons commencé par l’action médicale. Ce projet contenait: 55 caravanes médicales soit 77325 kms parcourus, 39149 consultations médicales gratuites avec des remises gratuites de médicaments, des ateliers de sensibilisation à l’hygiène bucco-dentaire, 228 circoncisions et la prise en charge médicale de trois orphelinats. Ensuite, fît l’action sur l’éducation avec le projet: Madrasti (Mon école), qui a offert des cours de soutien au niveau de trois orphelinats à Casablanca dans toutes les matières et pour tous les niveaux c’est-à-dire du CP à la Terminale. Nous avons aussi pensé aux réfugiés syriens en créant l’action pour les réfugiés syriens à travers des visites mensuelles au cours desquelles nous avons distribués despaniers alimentaires, ainsi que des vêtements et des consultations médicales à domicile comprenant le suivi des personnes atteintes de maladies chroniques commele diabète ou l’hypertension artérielle.

Plus tard, fit une opération SDF au profit des sans domicile fixe de Casablanca pour leur apporter des vêtements et des couvertures ainsi que des packs pour dîner. Au fur et à mesure et grâce aux aides récoltés, nous avons vu plus grand, et crée l’action environnementale qui nous a permit la construction d’un puits entre deux douars: Tifert et Tassila dans la commune d’Oulad Berrehil, dans la région de Taroudant. Un geste simple qui a beaucoup facilité la vie des habitants. Car les habitants de ces deux douars parcouraient plus de 8 kms pour chercher de l’eau potable! Une injustice, devoir parcourir des kilomètres pour avoir de l’eau alors que d’autres personnes se dirigent simplement vers un robinet pour voir de l’eau couler, claire et pure.

Sans oublier les paniers du Ramadan et la distribution des moutons pour la fête de l’Aïd. Aujourd’hui 3 ou 4 éditions sont déjà passées. Une triste réalité: Il y a quelques années, nous avions fait quelques recherches et statistiques concernant les SDF, les démunies et les personnes sans domiciles fixe au Maroc… Permettez moi de vous dire que ce sont des résultats alarmants et qui, malheureusement ne cessent d’augmenter. D’après les statistiques de 2017, il y aurait 7.226 sans-abris au Maroc, selon les chiffres du Haut-commissariat au Plan (HCP) publiés lundi 2 octobre 2017 à l’occasion de la journée mondiale de l’habitat. Des chiffres qui évidemment ne reflètent pas tout à fait la réalité. Car en réalité, ils seraient plutôt quelques dizaines de milliers, à ne pas avoir de domicile fixe.

Les

chiffres du HCP, qui sont basés sur le recensement de la population établi en 2014, permettent néanmoins de se faire une idée du profil des sans domicile fixe, nommé SDF, au Maroc, et des endroits où ils sont le plus nombreux. Les villes de l’axe Tanger-El Jadida abritent ainsi le tiers des sans-abris du royaume (33%) dont presque la moitié (15,9%) vivent dans l’agglomération de Casablanca. Une vérité cachée: À travers nos recherches, nous avons constaté qu’une grande majorité des sans-abris sont des hommes, et ils représentent un pourcentage de 86,7%. Les femmes sans-abris elles, représentent un pourcentage de 13,3%. Malheureusement ces sans-abris ne sont pas que des adultes. 5,6% d’entre eux sont des enfants de moins de 15 ans et 6,7% eux sont âgés de 15 à 19 ans.

Vous vous demandez sans doute comment nous en sommes arrivés là ? Enfaite, ce sont généralement des enfants nés dans la rue de parents sans-abris, des enfants qui ont quitté leurs familles qui ne pouvaient pas subvenir à leurs besoins ou des enfants qui ont fui l’orphelinat parce qu’ils subissaient des violences. Par contre, les adultes, eux, forment le plus gros contingent des sans-abris. 77,5% d’entre eux sont âgés entre 20 et 59 ans et 3,8% sont des personnes âgées de 70 ans et plus! Cette catégorie d’âge se retrouve plus souvent dans les rues. C’est triste à dire, mais les vieilles personnes sont souvent jetées à la rue par leur famille, car leurs enfants ne veulent plus s’en occuper. Les mètrent en maison de retraite? Hors de question, pour eux ceci coûte trop cher.

Autre donnée édifiante, 32% des sans-abris sont en situation de handicap, ce qui veux dire, près d’un SDF sur trois. La prévalence du handicap des sans-abris est relativement plus faible parmi les femmes (28,4%) que parmi les hommes (32,5%), et elle est plus élevée en milieu urbain, ( 28,4% ) qu’en milieu rural ( 3,6% ). 5,6% des sans-abris sont des enfants de moins de 15 ans et selon le HCP, 45,5% des sans-abris n’ont aucun niveau d’instruction, 32,9% des sans-abris ont un niveau primaire, 19% le niveau secondaire et 2,6% le niveau supérieur. Et 8,2% sont des étrangers originaires des pays d’Afrique subsaharienne.

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