Socialisation de genre et construction des identités sexuées

A travers cet extrait on peut voir qu’il y a deux notions qui font référence à notre cour qui sont l’espace social et la socialisation de genre. Voici leur définition. La première notion présente dans cet extrait est l’espace social qui est un espace au sein duquel les existant relativement aux autres positions, c’est-à-dire qu’être dominant n’a de sens que par rapport au dominé. Les positions sociales vont êtres légitimes que si elles sont reconnues par tous les individus. Afin de différencier les groupes, Pierre Bourdieu va retenir de critère de positionnement qui va tenir compte des ressources dont dispose les groupes. Il existe donc quatre capitaux (le capital économique, culturel, social et le capital symbolique). Le capital économique est l’ensemble des ressources financières dont on dispose, souvent évalué à partir de niveau de revenus, c’est aussi la possession de certains objets. Le capital culturel est l’ensemble des ressources culturellement légitime. Il est mesuré par le niveau d’étude et les pratiques culturelle. En effet, plus on est diplômé plus on possède de capital culturel. Il va se diffuser dans le langage, la tenu, la façon de parler. C’est aussi une transmission familiale. Le capital social est le stock de connaissance de relation durable et mobilisable. Par ailleurs, le capital symbolique dépend des trois autres capitaux, plus on est doté dans autres type de capitaux plu le capital symbolique est fort. Le texte qui fait référence à cette notion de cour est le texte des Pincont- Charlot intitulé « sociologie de la bourgeoisie ». C’est un groupe de sociologue qui travaille ensemble sur la bourgeoisie. A travers ce texte on peut comprendre comment la bourgeoisie entretien un entre soi territorialisé mais aussi ils existent en dehors de leur habitat principal. Suite a leur enquête ethnographique, ils participent à la vie des grands bourgeois ainsi qu’en préparent certains entretiens mais aussi en participant à des activités « chasse à courre ». Nous pouvons en conclure que la chose essentielle de leur texte n’est pas la richesse du capital mais la richesse sociale et la richesse du capital. En effet, les bourgeois qui possède ces trois capitaux montre bien qu’ils sont une classe en soi, autrement dit c’est une classe qui existe de fait, c’est-à-dire objectivement. Ces individus faisant partie de cette classe ont des interactions entre eux. Par conséquent, ils n’ont pas forcément conscience d’une appartenance commune. Enfin, ces classes correspondent à
de groupe ayant des conditions et un style de vie commun car ils remplissent tous les critères.
La deuxième notion est la socialisation de genre. La socialisation est propre au genre féminin et masculin et varie en fonction du sexe de l’individu. Autrement dit on distingue deux genres qui sont le genre masculin et le genre féminin. C’est la société qui va construire et représenter le sexe. En effet, cette socialisation est un processus dans lequel les individus vont intérioriser les comportements les attentes sociales liés à leur sexe. Le texte qui fait référence a cette notion est le texte de Julie Thomas, car comme nous pouvons le voir elle propose d’étudier ce qu’elle appel « faire le genre » c’est-à-dire mettre en pratique par des actes, des gestes, par des comportements et des activités en interaction avec autrui, notre appartenance à une catégorie de sexe. En effet, on remarque que d’après l’étude de Julie de Thomas, elle se pose la question des comportements et l’apparence corporelle des filles qui s’engagent dans des filières scolaires masculines. Elle montre qu’être féminin ne va pas s’exprimer de la même façon pour les filles qu’elle a étudié puisqu’elle va donner trois façon de faire le genre. La première façon est de s’imposer en ayant une apparence masculine, on retrouve ce phénomène qui est issus des milieux populaires ou ils sont remplacé par des garçons dans leurs famille puisqu’il n’y avait pas de garçon ou des filles chez qui les garçons est en situation d’échec. La deuxième façon est de neutraliser son apparence, on retrouve ce phénomène chez les filles qui sont issues d’un plus favoriser que les premières. Ici, elles chercher à supprimer l’aspect féminin de leur apparence. Elles veulent faire « oublier leur sexe pour être tranquilles » Et enfin, la dernière façon est de féminiser sont apparence et de respecter les normes hétérosexuel.

2) Le groupe social auquel on appartient à un enjeu important dans le processus de socialisation des individus car il influence le genre masculin et féminin. Notre problématique serait « Comment notre milieu social s’exprime dans notre corps ? » Ainsi dans un premier temps nous étudierons la distinction entre « le masculin » et « le féminin » qui est produite socialement et enfin nous verrons par quel processus cette distinction est différencié socialement même si elle n’est pas le même partout au sein de l’espace sociale.
Tout d’abord dans une première partie on peut remarquer cette distinction entre « le masculin » et « le féminin » par la thèse de Muriel Monnard. Sa thèse faite entre 2013 et 2014 porte sur les rapports de pouvoir dans la cour de récréation dans trois écoles Suisse différentes. On peut vor que dans sa thèse les garçons s’approprient une plus grandes espaces c’est pour cela qu’ils se mettaient au milieu de la cour dite « haut lieu » puisque ce sont les espaces les plus prisés car c’est là ou les élèves les plus influant se rejoignent contrairement aux filles qui prennent moins d’espaces et qui sont plus calme car en effet ces groupes de filles ne sont pas libre d’aller ou ils veulent dans la cour. De plus l’étude de Muriel Monnard on a pu remarquer que dans une école, ils y avaient un groupe de filles qui prenaient l’habitude de s’installer dans le « haut lieu » à coté du groupe des garçons. Mais, elles finissent par recevoir de nombreuses remarques de la part des autres élèves qui n’appréciait pas leur visibilité dans cet espace de la cour du coup elles sont partie.
On peut voir que dans les filières masculines les garçons étaient disposés à des travaux qui ne nécessitent pas d’étude longue car ils travaillent moins à l’école puisqu’ils ne sont pas de formes calmes pour écouter à l’école par rapport aux filles. Par conséquent, il existe plusieurs pratiques socialisatrice différentes selon le genre, les représentations et les attentes sociales que l’on a d’un garçon et d’une fille ne sont pas les mêmes. Elles engendrent un rapport au monde
Ainsi nous avons vu que cette distinction entre « le masculin » et « le féminin » se faisait par le lieu, les filières masculines qui montre plus facilement leur position social ce qui est compliqué pour les filles car elles doivent la légitimité de leur revendication. C’est pour cela que nous allons nous intéresser au processus des distinctions et de différenciations sociales même si celui-ci dépend de l’espace social où on se trouve
Nous allons maintenant voir dans cette deuxième partie nous allons voir le processus qui les différencie socialement (elle n’est pas la même partout au sein de l’espace social. La socialisation selon les milieux social n’est pas la même car comme nous pouvons le voir à travers l’étude ethnographique de Beverly Skeggs, la socialisation des femmes dans les milieux aisé n’est pas pareil que celle des milieux populaire car les femmes de ces milieux aisé vont chercher à se distinguer par leur corps c’est-à-dire leur apparence physique pour montrer qu’elles appartiennent à une catégorie social supérieur. Néanmoins, pour les classes populaires il y a deux caractéristiques selon elle. En effet, on remarque que dans ces milieux populaires il y a le « laisse allée » qui est une formes d’abandon du contrôle de soi qui se manifeste par une prises de poids et/ou le port de vêtement usé ou sale, le manque d’attention à ses cheveux et à son hygiène ou bien le look « vulgaire » qui correspond à une personne fortement érotisé c’est-à-dire le port de vêtement mini jupe, talon haut et de maquillage ostentatoire.
Pour conclure, la socialisation n’est pas uniforme entre les sexes et les milieux sociaux. En effet c’est un phénomène de générations en générations de manière inconsciente.
• Exercice 2 :
3) Nous avions vu notre corps est un corps social, en d’autre terme un corps social est la façon dont notre corps véhicule nos origines sociales et pas seulement nos origines, mais notre trajectoire sociale. En effet, notre existence est incorporée puisque nous avons un corps marqué socialement. De plus, notre environnement social s’apprend des le plus jeunes âge. C’est pourquoi on peut comprendre que, très jeune âge, notre socialisation de classe et de genre marque notre corps. Ce marquage s’inscrit dans une hiérarchie sociale. Ces stigmate sociaux sont durable et on s’en d’effet pas. Certains peuvent lutter contre ces stigmates car il s’inscrit dans une hiérarchie sociale. Tous les stigmates ne sont pas légitime c’est-à-dire qui ne sont pas valoriser de la même façon. En effet, l’espace social est structurer en différend groupes appelé classes sociales qui s’inscrivent dans un espace social hiérarchisé ou l’on a des classes dominantes ou dominés. On remarque que d’après la définition de Weber plus on a de capital plus on est doté de ses propres pratiques. En outre, les classes dominées reconnaissent leur valeur. On le remarque dans le texte de Beverly Skeggs intitulé «Femmes respectables » c’est-à-dire y’a des femmes de milieux modestes voir défavorisé qui veulent croire qu’elles appartiennent à des classe supérieures de leur façons de s’habiller, se comporter etc. En effet, cela porte sur la façon dont ces femmes interviennent sur leur corps pour tenter de gommer les signes de leur appartenance social car selon elles être respectable suppose qu’elles effacent les stigmates sociaux pour se distinguer des femmes de leur milieu. Cette hiérarchisation à notamment une existence physique autrement dit, on va voir que l’espace physique à une structure lié à la structure de l’espace social qui signifie que les lieux dans lesquels on évolue, la façon dont ils sont organisés, la façon dont on se les approprie sont en lien avec la structure de l’espace social. La phrase du texte « avoir des gestes l’allure d’un paysan sans l’être » nous envoie a la citation de Pierre Bourdieu ou il disait « Nous apprenons par corps » veut dire que notre milieu social est transmise par le corps (manière de manger, de parler, de s’assoir…), par exemple L’hexis corporel est l’ensemble des usages du corps qui sont des incarnations de notre habitus, hexis bourgeois qui est la façon de porter ses vêtements. En effet, cette incorporation est une incorporation non consciente.

4) Le fait de passer d’un espace physique à un espace social est une trajectoire d’ascension sociale puisque la position que l’on occupe est socialement supérieur à la notre et elle accompagne à un changement d’espace physique. Les transfuges de classe dite aussi « transclasse » désigne les individus qui connaissent une mobilité sociale ascendante qui vont fréquenter des milieux sociaux supérieur qui sont mieux dotés culturellement mais aussi économiquement ce qui est différent au phénomène de déclassement. On remarque la même chose dans le texte de Gérard Mauget intitulé « analyse sociologique » ou elle raconte son enfance dans ce milieu (lycée ou elle côtoyait des individus issus de milieu supérieur). Elle nous raconte aussi quand elle est adulte ses observations dans le 6eme et le 7eme. Elle explique qu’elle a l’impression d’y rentrer par « effraction » dans ce milieu, sans y être autorisé comme si c’était un espace qui n’était pour elle. On parle de « Violence Symbolique » qui est une violence qui ne se construit pas comme telle mais que l’on perçoit lorsqu’on ce sent dans cette situation de domination culturel et que certain lieux et attitudes et mots nous rappelles que nous ne somme pas suffisamment doté culturellement. En effet, cette « violence » qu’elle remarque est amplifier par un autre phénomène nommé « l’hystérésis de l’habitus » qui n’est pas un terme sociologique et ce sont les actions dont les effets sont décalés dans le temps soit une permanence de l’habitus et de ses effets même après une mobilité sociale. Ce phénomènes existe encore c’est pour cela qu’elle continu de ressentir cette violence alors qu’elle-même est doté d’autant de capital culturelle que les personnes qui l’entourent. De plus, on peut voir que la gentrification réorganise l’espace physique et aussi social car le fait d’y investir permet d’éloigner les catégories populaires et ainsi avoir une offre commercial différente, on remarque cette notion dans le texte d’Anais Collet qui fait une étude de Montreuil. Cette notion apparait dans les années 60 pour designer la transformation des quartiers populaires des centres villes qui consister à l’installation des individus issus des classes moyennes supérieurs autrement dit c’est une forme d’embourgeoisement spécifique aux quartiers populaires. C’est un donc un changement social mais aussi un changement urbanistique. En outre, les changements urbains sont aussi des changements dans les frontières sociales qui se constituent ou qui se renforcent.