La célébrité et l’argent sont les buts principaux de la Générations Y

La célébrité et l’argent sont les buts principaux de la Générations Y, c’est ce qu’affirme une étude de 2017. Plus de 80% d’entre eux veulent devenir riche, car on nous dit constamment de toujours travailler plus pour gagner plus. C’est ce que l’on dit aux jeunes quand ils commencent la vie active. Pourtant celui qui gagne beaucoup d’argent, en voudra toujours plus. Donc comment peut-on réellement devenir heureux ? Quelles sont les facteurs propices à un épanouissement ?

Le fait de vivre seul, est-ce vraiment bon pour son propre bonheur ? Les relations que l’on crée au fil des années impacte-t-elles sur notre santé et notre bonheur ? C’est grâce à une étude d’Harvard1 sur le Développement de l’adulte qu’il va être possible d’y répondre.

Cette étude a commencé il y a près de 80 ans. Années après années, les chercheurs ont suivi les vies de 754 hommes, s’enquérant de leur vie de famille, leur santé, leur travail depuis leur adolescence jusqu’à leur vieillesse. Il y a eu 2 groupes d’hommes. Le premier était celui d’étudiants d’Harvard et le deuxième était un groupe de garçons du quartier le plus pauvre de Boston.

Cette étude conduit à une seule et unique conclusion, les bonnes relations rendent les personnes plus heureuses et en meilleurs santé. Trois grandes leçons découlent de cette étude.

La première leçon explique que le fait de rester seul tue et que maximiser les relations sociales est une initiative que l’on doit tous prendre. Car selon l’étude, les personnes les plus heureuses sont celle qui ont créé et qui garde de grands liens sociaux avec leurs amis, leurs familles, leur communauté. Ils sont aussi le fait d’être entouré impacte sur leur santé et sur leur espérance de vie. L’étude montre que les personnes qui sont seuls, les plus isolés, sont les moins heureux. Cela n’impacte donc pas seulement sur le fait d’être heureux mais aussi sur le déclin de leur cerveau en milieu de vie et sur leur santé globale. Donc les gens ayant des connections avec les autres ont des vies plus longues et épanouies que les autres.

Aujourd’hui en Belgique, énormément de personnes sont actifs sur les réseaux sociaux 65%2. On a beau avoir des centaines d’amis sur Facebook, on peut quand même se sentir seul. C’est la même chose avec la vie de couple. Voilà ce qu’explique la deuxième leçon de l’étude d’Harvard. Que l’on ai beaucoup d’amis ou non importe

peu, c’est la qualité de ces relations proches qui compte. Les chercheurs ont remarqué que la santé des hommes au milieu d’un conflit se dégradait. Les mariages conflictuels par exemple, sans beaucoup d\’affection, sont très mauvais pour la santé, peut-être même plus que le divorce. Les chercheurs ont essayé de comprendre la qualité de vie des hommes de 80 ans en les comparants à ce qu’ils étaient quand ils avaient 50 ans. Ils voulaient comprendre comment certains hommes étaient encore si vigoureux et rempli de bonheur alors que d’autres non. Ce qui avait sauvé et rendu les hommes si heureux était la qualité de leurs relations. Ceux qui était satisfaits de leurs relations à 50 ans étaient en meilleure santé que les autres à 80 ans. Les relations complices réussies semblent nous prévenir de quelques-uns des aléas du vieillissement. Les couples d\’hommes et de femmes les plus heureux ont rapporté, vers 80 ans, que les jours où la douleur physique était la plus forte, leur humeur restait tout aussi heureuse. Mais les gens qui étaient malheureux dans leurs relations, les jours où ils signalaient le plus de douleur physique, cela était aggravé par plus de douleur émotionnelle.

La troisième grande leçon sort un petit du sujet du TFE mais n’est pas dérangeant d’en parler. Cette dernière leçon explique que les relations et connections que l’on a avec autrui favorise notre bonheur et notre corps mais aussi notre cerveau. Les chercheurs ont observé les relations fortes qui lie les personnes pendant 80 ans, celles où les personnes peuvent vraiment compter sur l’autre si besoin. Il s’avère que c’est très protecteur, car ces personnes ont gardé un une mémoire aiguisée plus longtemps que les personnes ayant des relations où ils ne sentent pas pouvoir compter l’un sur l’autre. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de disputes car certains couples octogénaires pouvaient se disputer continuellement. Mais ils savaient que malgré toutes leurs divergences d’opinions, ils pouvaient se soutenir dans les moments difficiles.

Au final la recette du bonheur est partout, il suffit aux personnes de garder les liens qu’ils ont avec leurs proches, de sortir, de s’amuser. Ils vivront mieux et plus longtemps. Les relations proches seraient donc plus bénéfiques que la Fontaine de Jouvence de Juan Ponce de León3.