D’où vient la réalité virtuelle ?

1- Créer l’urgence

Cette première étape agit comme un déclencheur. Il s’agit de trouver les arguments pour créer un sentiment d’urgence tout en s’appuyant sur des preuves tangibles et impactantes tels que les menaces issues de la concurrence, une analyse SWOT ou les réclamations clients.

2 – Former une ‘coalition’ puissante

Il faut mettre en place un leadership pour entraîner les collaborateurs vers de nouvelles pratiques, c’est à dire constituer une équipe forte et influente autour du projet en choisissant des personnes qui ont une légitimité aux yeux de ceux impactés par le changement. Il ne s’agit pas uniquement de position hiérarchique mais bien d’une singularité de caractère.

3 – Créer une vision de l’état futur

Le changement génère de l’incertitude et du stress. Pour réduire ces effets indésirables, il convient d’expliciter la situation à venir en se basant sur des preuves sensées. Pour convaincre les collaborateurs, on peut s’appuyer sur la méthode du QQOQCP afin de décrire l’ensemble du projet.

4 – Communiquer la vision

Après avoir établi une description précise de la situation future, il convient de la communiquer à l’ensemble des personnes concernées tout au long du processus.

5 – Inciter à l’action et abaisser les obstacles

La responsabilisation et l’implication des collaborateurs est un point important pour réussir durablement la transformation.

6 – Générer des victoires à court terme

Des jalons rapprochés permettent de maintenir l’implication et le dynamisme de tous. Il convient donc de fixer des objectifs intermédiaires pour éviter la démotivation.

7 – Consolider les succès pour plus de changement

Il est important de consolider chaque succès pour renforcer l’implication et la motivation de chacun. Il peut être utile de s’appuyer sur le PDCA pour maîtriser le déploiement d’une nouvelle organisation.

8 – Ancrer les nouvelles approches dans la culture d’entreprise

Le changement étant un état transitoire pour arriver à de nouvelles pratiques, l’étape ultime est d’intégrer l’état final projeté devenu réalité dans la culture. C’est aussi concrètement mettre à jour l’ensemble des documents opérationnels (processus, procédures …).

  1. La réalité virtuelle : le nouvel allié de la formation professionnelle

Les solutions de réalité virtuelle (VR) portent avec elles de nouvelles formes d’apprentissages qui, à courtes échéances, pourront être facilement adoptées dans divers milieux professionnels.

De nombreux métiers requièrent une haute vigilance

lors de l’exécution de tâches ou de mouvements spécifiques. Les professions concernées ne manquent pas : pilote de chasse, neurochirurgien, foreur sur une plateforme pétrolière, technicien des équipements nucléaires, agent du GIGN, etc.

Parmi ces professions, le processus d’apprentissage peut être long et surtout complexe. Ainsi, la mise en condition réelle et l’apprentissage par la répétition deviennent indispensables pour acquérir un niveau suffisant permettant d’exercer, tout en limitant le risque lié à la pratique.

Un des objectifs de la réalité virtuelle et plus précisément de la formation VR va donc être de faire passer les utilisateurs d’un environnement réel de conception et de réalisation, à ce même cadre mais virtualisé.

La formation va avoir une place importante au sein de l’intelligence artificielle et va être bénéfique. La formation se voit évoluer avec de nouveaux outils qui entrent en total accord avec cette transition numérique. On peut prendre notamment l’exemple de la réalité virtuelle, qui va offrir aux apprenants une expérience de formation au plus proche du réel.

  1. La réalité virtuelle, qu’est-ce que c’est ?

La réalité virtuelle permet à une personne d’être immergée dans un univers virtuel, un environnement de travail en 3D. L’expérience est à la fois visuelle, auditive et, dans certains cas, haptique avec la production d’un retour d’effets. Lorsque la personne est équipée des interfaces adéquates, comme des gants ou des vêtements, elle peut alors éprouver certaines sensations liées au toucher ou à certaines actions (coup, impact…).

Les collaborateurs passant ces formations vont apprendre des savoirs sans pour autant les avoir vu appliqués sur le terrain et sans pouvoir se rendre compte réellement de l’enjeu. Ils doivent imaginer et se projeter dans leur futur métier de façon ludique.

La réalité virtuelle va permettre aux animateurs de transposer les collaborateurs dans le véritable environnement de travail, avec des exemples existants et des mises en situations bien réelles, qui vont même les aider à acquérir certains réflexes. Cela va permettre aux collaborateurs de se visualiser de se projeter de manière objective, et d’envisager ou non leur présence à ce poste-là, dans les conditions bien réelles.

Elle permet au formateur de construire une formation et un discours pédagogique complet.

On a la possibilité de créer des scénarios d’apprentissage.

Le formateur peut :

  • Changer les scénarios en fonction de l’évolution du formé, et ainsi ajouter des situations de plus en plus complexes.
  • Définir l’environnement selon les objectifs pédagogiques.
  • Avoir un meilleur suivi des formés selon des enregistrements de leurs actions par exemple.
  • Rejouer une session.
  • Revoir les scènes après la formation et revenir sur les erreurs commises.
  1. La réalité virtuelle, d’où cela vient ?

En 1962, Morton Heilig invente ce qui sera les prémices de la réalité virtuelle : le cinéma immersif. Il crée une machine nommée le Sensorama. Il met au point 5 court-métrages, notamment la balade en moto dans les rues de Brooklyn, mettant en éveil les 5 sens grâce à des sons stéréophoniques, des odeurs, des sensations de températures et de mouvement. Il intègre à sa machine un siège vibrant et des ventilateurs. Malheureusement, l’inventeur n’a jamais réussi à récolter les fonds nécessaires pour le produire et le commercialiser.