Unité nationale

Nous pouvons parler d’unité nationale, mais pas de la même manière dans tous les pays étudiés puisque chacun s\’est formé comme « nation » différemment.
Actuellement nous devons parler d’unité nationale car au présent cette expression est étroitement lié à l’idée d’identité national. Pour cela il est impératif de définir et de différencier les types de formations sociales comme clan, tribu, villes, provinces, etc…
Le contact, souvent très violent, entre les deux ou trois cultures différentes intervenantes dans la construction des états-nations, a permis la construction progressive de chaque nation mais sans doute avec la destruction d’une culture, d’un peuple ou d’une civilisation entière.
La destruction culturelle peut s’apprécier dans les registres historiques à partir du même moment de la découverte d’Amérique et tout le processus d’évangélisation que les amérindiens ont été obligés d’assimiler.
L’expression d’unité nationale doit viser d’abord le concept de « nation » en définissant les frontières, la population, les institutions, la religion et l’éducation.
Il est important de comprendre que les mots « Argentine » ou « Mexique » ainsi que « Brésil » n’existaient pas avant le XVI siècle, mais après les révolutions et les indépendances respectives, ces mots ont été devenus les noms de nouvelles nations avec la signification de nationalité et, en mineur pondération, le sens d’unité nationale.
Ces nouvelles nations devaient consolider d’abord leur “unité national” mais c’était un travail de construction à partir d’un héritage territorial avec une population autochtone qui, à partir de ce moment, fessait parti de la « nation ».
On peut pas nier l’identité nationale, mais il faudrait bien comprendre et definir les mots “nation”, “identité” et “unité”, pour éviter de confondre l’identité avec le sentiment d’appartenance nationale, car les politiques marginalisantes appliquées dans la construction des différents états -nations ont largement contribué au mal-être des minorités marginalisées.
Il serait possible de considérer deux groupes parmi les pays concernés dans ce séminaire, compte tenu les politiques similaires et les campagnes guerrières menées contre les autochtones, c’est le cas de l’Argentine et les États Unis. Dans les deux pays, les gouvernements installés juste après l’indépendance d’Espagne et du royaume uni respectivement, devaient faire face à les contraintes de l’édification d’un pays nouveau, mais aussi résoudre des problèmes internes telles que la conquête des territoires hérités devant la présence des amérindiens propriétaires originaires des terres.
Le deuxième groupe pourrait, par défaut, comprendre le Mexique et le Brésil où les colonisateurs ont dominé les peuples autochtones, dans les deux cas les indiens ont résisté fortement à l’esclavage, dans les
deux cas les maladies ont ravagé la population originaire, et dans le deux cas mais aussi ils ont été obligés de s’en servir de l’esclavage procédants de l’Afrique subsaharienne.
Pour mieux comprendre ce raisonnement il faut considérer que le Brésil ne s’est pas construit de la même façon que l’Argentine ni que le Mexique, ou les États Unis.
Identité nationale:
L\’identité nationale pourrait se définir comme est un sentiment d\’appartenance à une collectivité , d’un État ou d\’une nation. Elle se construit sur un ensemble d\’aspects liés à la culture, à la langue, à l\’ethnie, à la religion ou aux traditions caractéristiques de cette communauté. La question se pose automatiquement, qu’est-ce qu’une nation?
“Ensemble des êtres humains vivant dans un même territoire, ayant une communauté d\’origine, d\’histoire, de culture, de traditions, parfois de langue, et constituant une communauté politique.
Entité abstraite, collective et indivisible, distincte des individus qui la composent et titulaire de la souveraineté.”
Une nation se caractérise par le partage d’une identité culturelle, sociale, historique ou politique d\’un peuple. Il serait possible définir le sentiment d’une nation comme l’opinion d’un groupe de personnes qui partageant les mêmes choses avec des personnes identifiées socialement ou culturellement avec une appartenance.
Unité nationale , la patrie?
Qu\’est-ce que Patria?

Pays où l\’on est né ou auquel on appartient comme citoyen, et pour lequel on a un attachement affectif.
La patrie est la terre à laquelle une personne se sent liée pour des raisons juridiques, culturelles, historiques ou émotionnelles, soit parce qu\’elle y est née, soit parce qu\’il l\’a adoptée comme une patrie par choix personnel.
L’histoire, la culture et la tradition interviennent dans la patrie, mais aussi l’histoire personnelle de chaque individu et les sentiments qu’il a vis-à-vis de son lieu d’appartenance ou avec laquelle ils se sentent liés affectivement, on parle d\’amour pour la mère patrie.
La patrie est généralement invoquée à des fins politiques, faisant appel à un sentiment patriotique ou nationaliste, pour exalter le sentiment d’appartenance à la communauté, en particulier dans les situations de menace à la sécurité de la nation, de guerres ou de confrontations territoriales.
Mais la patrie ou la nation, s’est construit à force de guerres et de dominations de différentes cultures et des “patries” plus anciennes, donc le sentiment de nationalité ne peut pas se manifester si rapidement.
La diaspora
La diaspora est la dispersion dans le monde de groupes humains qui ont été forcés, pour différentes raisons, d\’abandonner leur lieu d\’origine.
La diaspora, implique le déplacement massif de groupes de personnes de leur lieu d\’origine vers une autre destination qui leur offrent des conditions matérielles ou institutionnelles nécessaires pour vivre et se développer individuellement.
Les causes à l\’origine des diasporas sont diverses et peuvent obéir à la fois aux conflits religieux, ethniques, sociaux et politiques, ainsi qu\’aux problèmes économiques mais aussi à la force.
Toutes ces situations peuvent conduire un groupe de personnes à être forcé ou contraint de quitter leur lieu d’origine.
La diaspora, elle aussi, suppose l\’idée de dispersion, ce qui signifie que le groupe humain se désintègre dans de nombreux pays ou régions où il est accueilli.
Le mot diaspora, à l\’origine utilisé fessait référence à la dispersion des Juifs, contraints d\’exiler leur pays et dispersés dans le monde entier. Par conséquent, le mot diaspora est étroitement associé à l\’idée d’exil.
Le terme a été élargi pour désigner tout ce qui est un peuple, un groupe ou un groupe humain dispersé en dehors de leur pays d’origine. Dans notre cas la diaspora aborde une analyse de la diaspora africaine.

México
Qui sont les Mexicains? Succincte chronologie
En 1519, les espagnols ont arrivé au Mexique et avec eux ramenèrent des maladies totalement inconnues en Amérique qui décimèrent les populations autochtones.
Dès 1521, le seul empire de la région, l’empire Mexica, a été détruit par les espagnols qui y créent leur propre gouvernement “La Nouvelle Espagne”. Avec le système de monarchie représenté par un vice roi.
Les autochtones, ont été réduits en esclavage, mais le problème majeur étaient les maladies de l’ancien monde que les tueraient et cela a obligé aux les espagnols à ramener des esclaves provenant d’Afrique, car le travail et les exploitations demandaient de la main d’ouvre résistante physiquement, car les indiens ne l’étaient pas mis à part la résistance a se soumettre.
La population du Mexique pendant la colonisation se répartit en plusieurs grands groupes.
-Le groupe des espagnols concerne deux sous-groupes :
-Les créoles, c’est-à-dire les espagnols qui sont nés au Mexique et les péninsulaires, soit les espagnols nés dans la péninsule ibérique.
-Le groupe des métis, qui concerne les populations à la fois espagnoles et indigènes.
-Le groupe des indigènes, qui est en grosse minorité, il y a une sorte de ségrégation entre les espagnols et les indigènes ou métis.
Au début du XIX siècle, les indigènes ne sont plus que 3 millions. Le pays était gouverné au début par l’élite créole mais qui aura pour but d’assimiler les indigènes à une culture mexicaine espagnole et catholique.
Et ce, afin d’éviter toute révolte indépendantiste comme ce fut le cas par le passé, notamment dans le nord du pays. Le nord du pays, qui était d’ailleurs une zone de non-droit en raison de sa faible population.
Ainsi, une politique d’immigration fut mise en place pour attirer des colons des Etats-Unis dès la fin du XVIII siècle. Une fois indépendant, le Mexique demandait à ce que les populations immigrées soient catholiques et de langue espagnole.
De plus, en 1835, la constitution changea et le Mexique devint un état centralisé. Ce qui gênera la population du Texas, désormais majoritairement anglo-saxonne.
Après une guerre entre texans et mexicains, le Texas devint indépendant en 1836 et a été rattaché aux Etats-Unis en 1846 ce qui entraîna une guerre américano-mexicaine. En 1848, une fois la guerre finie, les Etats-Unis victorieux obligeaient le Mexique à leur vendre d’autres territoires du nord.
Le Mexique subit dans les années 1850 une guerre civile entre libéraux et conservateurs. Les premiers, au pouvoir, voulaient réformer la position avantageuse de l’Eglise ce que ne voulaient pas les seconds. Ces révoltes qui s\’atténueront en 1860 ont grandement endetté le pays auprès de puissances européennes.
Pendant près de 6 ans, le Mexique a été occupé par les français, mais une guérilla se développera avec l’aide financière des Etats-Unis qui eux, sont en guerre de sécession.
La France se retira en 1867 car la menace guérilla est toujours intense et surtout, elle a autre chose à faire, notamment en Europe. Dans les années 1870, le président du Mexique, Porfirio Diaz, créa une dictature, ce qu’industrialisa le pays et surtout augmenta les inégalités.
Cela aboutira à une guerre révolutionnaire en 1910 qui entraînera un coup d’état en 1920, et la formation du système politique actuel au Mexique ainsi que la prise du pouvoir par le parti révolutionnaire, ce parti gagnera presque l’ensemble des élections de sa création à nos jours.
En résumé, le Mexique d’aujourd’hui comprend environ 70% de métis, 20% d’européens, 10% d’indigènes et la population noir est représenté par moins de 200.000 habitants. Chez les métis, l’ascendance européenne est plus forte que l’indigène.
Si on doit comparer le Mexique à d’autres pays issus de la colonisation, ce dernier, au lieu de pratiquer la ségrégation a pratiqué l’assimilation.
Ainsi, les indigènes qui étaient majoritaires ont disparu en raison d’un métissage de grande ampleur et, les vrais indigènes de souche ont pour la plupart perdu leur culture d’origine au profit de l’espagnole catholique.
La présence de noirs et du commerce d’africains-esclaves remonte à l’époque coloniale, l’état les à exclu de l’historie national mais avant la présence d’esclaves noires il existait une autre forme d’esclavage infligé au autochtones comme le cas de “la encomienda”.

La règle de l’esclavage, jusqu’au débout du XIX siècle, était d’amener principalement des hommes, pour une raison productive, la main d’oeuvre, et le moins possible des femmes noires. Les femmes étaient destinées à servir et pour le soulagement des hommes, une façon d’éviter le métissage d’un homme noir avec une femme blanche.
La déculturation se manifeste dans toutes les formes d’exploitation coloniale, l’esclavage des africains dans le nouveau monde et sa déculturation était une nécessité pour optimiser le travail.

COMPLETAR
Depuis que l\’école est arrivée dans les zones rurales, dans la jungle et dans les plaines, où généralement habitaient des groupes réduits d’autochtones, le système éducatif en vigueur dans la plupart des pays d\’Amérique latine laissait le champ libre au travail de civilisation et de reproduction de l\’ordre hégémonique créole qui lui avait été confié, ignorant donc les institutions et les manifestations socio-économiques, culturelles et linguistiques des populations attentes.
En fait, les campagnes de castillanisation menées au cours des premières décennies du XVI jusqu’à la moitié du XX siècle dans différents pays de la région, visaient précisément à contribuer à la normalisation linguistique et culturelle en tant que mécanisme contribuant à la formation et / ou à la consolidation des États nationaux latino-américains.
La diversité était considérée comme un problème qui devait être résolu ou éliminé.
Chaque état-nation a été marqué par des conditions et par des situations bien spécifiques, tels que
la colonisation, l’invasion ou leur annexion comme partie d’un autre pays ou royaume, mais aussi
le moment chronologique dans lequel chaque région a été « découverte » à joué un rôle important.
L’esclavage
L’esclavage au Brésil, la diaspora noir au Brésil
L\’économie du brésil se construit entièrement grâce à l’esclavage, les africains sont envoyés dans cet immense territoire où, dès le XVI ème siècle, les colons portugais voulaient cultiver la canne à sucre qui l\’ont importé et aussi développer les ressources découvertes sur ses terres. Dans les campagnes, les esclaves sont employés dans de grandes propriétés agricoles les appelées les “fazenda”, les propriétaires terriens employaient jusqu\’à plusieurs centaines d\’esclaves qui eux vivent entassés dans des baraques insalubres.
Grâce à cette main d\’oeuvre le brésil a même été au XVII e siècle le premier producteur mondial de sucre plus tard les esclaves travaillèrent dans le café le coton et le tabac.
Nombreux brésiliens commencent la recherche de leurs origines plus de cent ans après l\’abolition de l’esclavage, de plus en plus de brésiliens entament un travail de mémoire.
Les africains qui ont largement contribué à la richesse de la culture brésilienne par exemple la samba ou la capoeira une manière pour les afro-descendants d\’exprimer leur africanité dans un pays qui a la plus grande population noire au monde après le Nigeria.
Au Brésil la reconnaissance du passé ne va pas de soi. Chaque année le 20 novembre les plus militants de la communauté noire se réunissent ils commémorent l\’anniversaire de la mort de
zumbi, le plus grand héros de l esclavage avec candomblé une religion de croyances africaines.

Etats Unis:
La naissance des Etats Unis
“We the People of the United States, in Order to form a more perfect Union, establish Justice, insure domestic Tranquillity, provide for the common defence, promote the general Welfare, and secure the Blessings of Liberty to ourselves and our Posterity, do ordain and establish this Constitution for the United States of America.”
“Nous, le peuple des États-Unis, en vue de former une union plus parfaite, d\’établir la justice, d\’assurer la paix intérieure, de pourvoir à la défense commune, de développer la prospérité générale et d\’assurer les bienfaits de la liberté à nous-mêmes et à notre postérité, nous ordonnons et établissons la présente Constitution pour les États-Unis d\’Amérique. “

La formation des Etats Unis s’est fait d’une façon complètement différente par rapport aux autres pays abordés dans ce séminaire. L’arrivé des anglais et leur apport à façonné en premier le futur pays.
La déclaration du 4 juillet 1776 adopté par les représentants des fameuses colonies britannique est dans ce texte rédigé par cinq hommes Jefferson, Adams, Franklin, Sherman et Livingstone. Les treize états décident de la scission avec la métropole mère avec la Grande Bretagne.
Cet acte est évidemment l\’aboutissement de plusieurs années de lutte entre les anglo-américains et, si c’est pertinent, la Grande Bretagne.
Le traité de Paris du 10 février 1763 était un traité dur pour la France, le roi Louis XV s\’est vu contraint de céder le Québec au roi d\’Angleterre au roi Georges III, ce traité et ce n\’est pas le seul qui parle des territoires que les français cédèrent à la Grande Bretagne.
C\’est un traité qui marque la fin de sept années d\’une guerre terrible entre la France, qui jusqu\’à ce moment là était une puissance quasiment imbattable en Europe, et la Grande Bretagne qui fait figure de nouvelle puissance parce qu\’elle s\’appuie sur la marine pour sa marine commerciale.
La France ne perd pas seulement le Québec et la Louisiane passe à son allié l\’Espagne en compensation de la perte de la Floride qui elle devient britannique à ce moment là en l\’Amérique du nord cette nouvelle France n\’existe plus.
Les anglais disposaient d\’un empire immense, il dominaient l\’Amérique du nord et notamment les fameuses 13 colonies qui s\’égrènent dès la frontière canadienne à la Floride.
Les Anglais avaient établi à une première colonie la virginie et en 1620 c\’est avec le Mayflower, après une longue traversée de l’atlantique, qu’une centaine de migrants venus d\’Angleterre abordaient les rivages du cap Cod et ils ont fondé une seconde colonie anglaise c\’est le Massachusetts.
Un siècle plus tard en 1732 les anglais possèdent donc ses treize colonies de la côte est ce donc Virginie, Massachusetts, New York, New Hampshire, Rode Island, le Connecticut, le New-Jersey, la
Pennsylvanie, le Delaware, le Maryland, la Caroline du nord et du sud et puis la Géorgie.
Lorsque le traité de paris est donc signée en 1763, ça faisait plus d\’un siècle et demi que les colons anglais étaient implantées dans cette partie de l\’Amérique du nord. Un million et demi de migrants anglais se sont installés dans les treize colonies qui à ce moment là étaient fidèles à la couronne britannique, une unité nationale pas très américaine.
Georges Washington declara: \”Considérant que ce pays est assez grand pour nous contenir tous et que nous sommes disposés à faire commerce et à lier amitié avec eux, nous jetons un voilà sur le passé et décidons de tracer une frontière entre eux et nous, au-delà de laquelle nous nous efforcerons d\’empêcher à notre peuple de chasser ou de s\’établir, et en deçà de laquelle les indiens s\’abstiendront de pénétrer sauf pour commercer ou signer des traités.\” George Washington

À cette situation politique et colonialiste s’ajouta le “problème” indien à l’ouest du pays, au centre du pays, dans les grandes plaines, différents peuples se sont progressivement installés après d’avoir échappés aux vagues successives de la colonisation. Au moment de la conquête des chevaux espagnols ont été capturés et dressés par les Comanches.
Au cours des deux siècles l’introduction du cheval a bouleversé la vie des amérindiens. Grâce à lui des autochtones cultivateurs et sédentaires sont devenus nomades et vivaient exclusivement de la chasse.
Des tribus rivales se partagent le territoire, les sioux, les Comanches, les Cheyennes, les Apaches. Toutes avaient apprivoisé le cheval.
1840 devant l\’afflux de millions d’émigrants il était impératif d’habiter l’ouest, des aventuriers se lancent à cette conquête attirés aussi pour la fièvre de l’or, à travers le continent vers ce nouvel el dorado en Californie, et avec la politique d’immigration les problèmes de domination et d’acculturation et métissage commencèrent malgré les tentatives d’assimilation.
“En Californie, la découverte d\’or en 1848 déclenche une immigration massive. Les chercheurs d\’or s\’y livrent à de telles exactions, travail et prostitution forcés, que la population indienne de Californie s\’effondre en quelques décennies. Estimée à 150 000 individus en 1848, elle n\’est plus que de 30 000 en 1861. Dix ans plus tard il ne reste que quelques centaines d\’Indiens. En Californie, comme dans l\’Oregon, la politique fédérale se heurte à de puissants intérêts locaux dont la double finalité reste d\’exploiter la main d’oeuvre indienne et d\’accaparer les terres.”

L’esclavage aux Etats unis
Au début les états unis d\’Amérique ressemblait à un ensemble de tribus que l\’on nomme les amérindiens ou les natifs américains.

la diaspora afro- américaine concerne les noirs américains plus exactement les esclaves africains déportés en Amérique durant au XVI ème siècle jusqu’au XVIII siècle. Alors c\’est cette diaspora s\’est installé aux et en Amérique du nord, Etats Unis et Canada, et en Amérique du sud aussi y en

Le Jazz

Identité partielle
Les états qu’ont participé a chaque conquête, ,Les peuples présents au moment du premiers contact
la religion, la culture autochtone et la culture l’étrangère
Les processus d’indépendance de chaque état.
L’Amérique Latine
Le terme Amérique latine est un terme qui datent des environs de 1865 et lorsque cette expression a été utilisé donc dans la deuxième moitié du 19e siècle des passants à la pensée politique ce sont des français sont les français qui ont inventé ce terme.
La notion d\’Amérique latine à cette époque là a été inventé pour s’opposer à la notion d\’Amérique anglo-saxonne, autrement dit il y avaient deux Amériques, l’Amérique anglo-saxonne et d\’autre part l\’Amérique latine, mais entendons-nous bien l\’Amérique anglo-saxonne ce n\’est pas tout l’Amérique du nord et l\’Amérique latine ce n\’est pas seulement l\’Amérique du sud.
Il existe l’idée des langues latines et non du territoire géographique.Donc avec ce concept Cuba fait partie de l’Amérique latine ainsi que tous les pays parlant l’espagnol.
La colonisation s\’est pas fait du tout de la même manière
Argentine et la diaphare, “los indios”, gauchos, et créoles.
L’Argentine devait donner une structure administrative et politique juste après d’avoir proclamé l’indépendance de la couronne espagnole, les problèmes se centraient en la désunion entre les provinces qu’intégraient les “provinces unies du Rio de la Plata”. Cette désunion répondait aux intérêts régionaux et au manque des figures politiques reconnues, c’est le cas des “caudillos” qui répondaient au intérêts économiques et politiques de leur régions. Dans une telle situation se mettre d’accord sur des mesures politiques à prendre était primordial.
En Argentine il y avait une guerre en plus contre les communauté autochtones ou créoles indigènes du sud et du Chaco.
Avec l’indépendance l’Argentine grandit son territoire en centaines de milliers d’hectares que s’ajoutent à la production agricole et l’élevage. Le nouvel état national fêtait ses succès d’une guerre interne.
Dans tous les processus d’expansion territoriale des nouveaux états Sud-Américains, il y a une forte composante idéologique qui est lié à la race, sans l’idée du racisme. Ce qui est très présent est le concept idéal de la suprématie de l’home blanc. Pour cela ils ont créé une image des “sauvages” ou des autres autochtones comme des “gens imposibles à assimiler et donc il fallait les supprimer.
Les indigènes représentaient la barbarie et le retard et ils ne fessaient pas partie des plans dela future Nation que le gouvernement voulait organiser.
L’idée était que la campagne au désert ou le progrès de la civilisation sur les indiens était justifiée par l’infériorité raciale et culturelle et même la morale des autochtones.
Les territoires du sud de l’Argentine étaient habités par des chefferies “los cacicazgos” indigènes, basées sur des liens de parenté et sur des complexes formes d’organisation. Ils étaient plusieurs groupes différents avec différents chefs avec une culture en commun.
Ils n’étaient pas des états ou des tribus unifiés, parfois ils avaient leurs propres rivalités avec certaines alliances avec l’état argentin ou chilien ou avec des groupes provinciaux.
En plus il y a tout secteur de métissage où il était très difficile de séparer ce qu’était indien proprement dit de ce qu’était créole ou ce qu’était “gauchesco”.
Au cous des décennies du XIX siècle et au début du XX siècle certains groupes de population s’identifient ou se reconnaissaient comme des gauchos, ou comme des créoles ou dans d’autres contextes s’identifiaient comme indigènes.
Il convient de souligner que les conflits et les guerres contre les autochtones se sont déroulés au sud de l’argentine, la Patagonie. Les indiens du nord-ouest n’ont pas opposé de résistance, au moins comme les autochtones du sud.
L’image des indiens était “le voleur”, car ils attaquaient fréquemment les “estancias” et prenaient du bétail, ou parfois mettaient le feu dans des forts installés par le gouvernement. Dans certains cas ils avaient la réputation de kidnappeurs, car il est arrivé que certaines femmes ont été kidnappés par des “malones”, sorte de groupe tres rapide et agressif qui avaient par mission attaquer et détruire rapidement un lieu ou emplacement, toujours dans le cadre d’une tactique militaire amérindienne.
Après une longue période de guerre, le 25 mai 1879, le général Roca célèbre le succès de sa mission, la conquête du désert, dans les marges du fleuve Rio Negro. 1
Cet événement permit l’invasion de Neuquén et plus tard l’élection du Roca comme président de l’Argentine.
Indio toba
Sombra errante de la selva
Pobre toba reducido
Dueño antiguo de las flechas
Indio toba
Ya se han ido tus caciques,
Tus hermanos chirihuanos,
Abipones, mocovies . . .
Sombra de kokta y noueto
Viejos brujos de los montes
No abandonen a sus hijos
Gente buena, gente pobre . . .
Indio toba,
El guazuncho y las corzuelas,
La nobleza del quebracho
Todo es tuyo y las estrellas.
Indio toba
ya viniendo de la cangaye
Quitilipi, aviaterai, caguazu, charadai,
Guaicuru, tapenaga, pirane, samuhu,
Matara, guacara, pinalta,
Matara, guacara, pinalta . . .
Indio toba
no llorando aquel tiempo feliz
Pilcomayos y bermejos llorando por mi
Campamento de mi raza la america es
De mi raza de yaguarete
Es la america, es . . .
Toba dueño como antes del bagre y la miel
Cazador de las charatas, la onza, el tatu
Toba rey de yararas, guazupu y aguaras
El gualamba ya es mio otra vez
Otra vez, otra vez . . .

Mapuches, tehuelches, Mapuches, Tobas, diaguitas, calchaquíes, kollas ou coyas, Atacamas, Guaraníes, Chiriguanos, humahuacas, Yalas, Ranqueles, Huarpes, Pehuenches (mapuche), Huarpes, Mocovíes, Tonocotes, Onas, Comechingones, Wichis, des peuples autochtones d’un pays vaste et difficilement gouvernable. Ces indiens, plus les espagnols, plus les créoles, plus les gauchos, plus les migrants, plus une minorité noire, ont fait un mélange presque unique et parfois compliqué à comprendre.
Déjà en 1880, le pays , en respectant les engagements de la triple alliance , l’argentine occupa des territoires appartenants à Paraguay. La campagne du désert commençait à conquérir les terres du sud et milliers d’immigré européens arrivaient dans le pays pour travailler avec les criollos. Le télégraphe, le chemin de fer et la révolution industrielle commençaient à assurer un système “civilisé” et développé. L’armé arriva a mettre fin aux conflits civiles et les provinces acceptaient la suprématie d’un état national.
A ce moment là le mélange de cultures est très fort, et à ce métissage allait s’ajouter le “afro”.
Les “afro-descendents” d’Argentine
Si on demande à un argentin d\’où est originaire sa famille immanquablement on obtient comme réponse l\’Espagne ou bien l\’Italie parfois la France ou l’Allemagne. Rares sont les argentins qui reconnaissent venir d\’Afrique pourtant il existent des afro-descendants dans le pays.
il seraient 150000 selon le recensement de 2010 et près de 2 millions selon des associations, pour une population totale de 41 millions d’habitants.
D\’après les associations il y aurait deux millions d’afro-argentins des petits enfants et arrière petits enfants de cap-verdiens arrivés à la fin du XIX et au XX siècle, et aussi des descendants d\’esclaves au début du XIX siècle.
faire disparaître les noirs
Les noirs, sur les papiers, officiellement il n\’existait pas, le gouvernement avait décrété qu\’il n\’y en avait pas à partir du recensement de 1869 la catégorie noir n\’existait plus. Seulement la nationalité est précisée mais pas la couleur de peau mais sur les papiers d\’identité elle a figuré à un moment oui mais la couleur de la peau ça pouvait être blanche de la couleur du blé olivâtre mais pas noir derrière ces mots ont caché les afro-descendants.
Les fondateurs du pays voulaient bâtir une nation blanche à l\’époque les blancs étaient considérés comme des êtres supérieurs. Les hommes politiques rêvaient de “civilisation” et la civilisation c\’était l’Europe.
Dans la constitution de 1853, il est écrit que le gouvernement encouragera l\’immigration européenne cet article figure toujours dans la constitution actuelle à l\’époque on a même fait venir d\’Europe des semences du bétail tout ce qui venait d\’Europe était supérieur.
la diaphare ,la diaspora africaine d’Argentine.
Du passé noir de l\’argentine il ne reste quelques traces physiques ou de rares pièces d’archéologie, quelques bâtiments construits par des esclaves notamment la chapelle des noirs à Chascomus ville située à 130 km au sud de Buenos Aires ,la chapelle des noirs a été érigé en 1862 par la communauté noire de l’époque, actuellement elle est classé monument historique et depuis 2010 l\’une des étapes de la route de l\’esclave tracé par l’unesco.
On appelle culture “afro” en Argentine, à l’ensemble des valeurs qu’ont survécu jusqu’au présent, du point de vu historique, religieux, musical, et tout ce que les africains ont amené à l’époque de la traite d’esclaves. On dit “afro” et non africain car c’est une descendance et des restes d’une culture mais aussi modifié sur place.
L\’héritage noir d\’origine africaine est devenu très populaire, comme certains plats, certains rythmes et danses, et sans le vouloir on a effacé son origine noir on l’a nationalisée, et cet héritage est devenu argentin. En revanche d\’autres aspects culturels qui n\’ont pas autant de valeurs symboliques sont rejetés il restent “noir”.
Les descendentes conservent une partie de leur culture et que se manifeste dans la musique, la cuisine, les rituels religieux, les tambours dans ses danses, la capoeira, l’umbanda, ou la façon de vivre le carnaval.
Afro-latinos

Les Afro-lations sont les latino-américains qui descendent des générations africaines portés comme des esclaves. Le mélange avec les habitants de l’Amérique latine, a contribué à la formation de una société multiculturel.
La plus part des ces afro-latinos se trouvent en Uruguay et en moins proportion au Buenos Aires. En 1853 la constitution nationale d’Argentine déclara l’abolition de l”esclavage.