La corruption, atteinte aux droits de l’Homme, l’Afrique incertaine …

Dans les années 2000, les peuples du continent Africain ont franchi plusieurs étapes très importantes dans leur processus commun de lutte contre la corruption. En effet, l’une des étapes surmontées n’était d’autre que la barrière de la peur qui…

Ainsi ils affirmaient la nécessité d’une réelle lutte acharnée, solidaire et cruciale contre la corruption sous tous ses aspects et dans tous les secteurs.

De la commençait un discours public sur la corruption diffus dans tout le continent africain.

Un discours poignant, sans crainte, dans un environnement politique, économique et financier infesté de toutes sortes de pratiques corrompues résultantes du pillage des fonds publics, de l’abus du pouvoir et de plusieurs autres infractions.

Le continent africain a explicitement reconnu que la corruption portait atteinte à la responsabilité et à la transparence dans la gestion des affaires publiques ainsi qu’au développement social et économique, reconnaissant ainsi la nécessité de s’attaquer directement aux causes profondes de cette maladie.

Les conséquences de la corruption et de l’impunité sur la stabilité politique, économique, sociale et culturelle ainsi que ses effets dévastateurs sur le développement économique et social deviennent une des préoccupations premières des Etats africains convaincu de la nécessité de formuler et d’adopter une politique pénale unifiée avec une législation qui s’attarde sur l’aspect préventif et curatif de la lutte.

Les états membre de l’union africaine travaillaient ainsi sur le renforcement du partenariat entre les gouvernements, tous les segments de la société civile, les femmes, les jeunes, les médias et le secteur privé pour lutter contre cette crise.

La lutte contre la corruption est devenue la politique officielle de certains pays africains et même le seul fait de parler de corruption et de ses dossiers au sein de la plus grande organisation universitaire africaine, est un pas important sur la voie de la lutte contre une maladie débilitante.

Comme L’article 3 de l’Acte constitutif de l’union africaine demande aux Etats membres de coordonner et d’intensifier leur coopération, leur unité, leur cohésion et leurs efforts afin de relever le niveau de vie des peuples africains, la convention de lutte contre la corruption vient soulignée cette approche.

La Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption a été approuvée pour la première fois par la Conférence ministérielle de l’Union africaine tenue à Addis-Abeba en septembre