Le concept du pouvoir chez Michel Foucault

Le concept du pouvoir chez Michel Foucault est considéré comme un ensemble de relations de forces, il dépasse la notion du pouvoir comme étant un terme qui reflète le rapport entre le système politique et les individus, à une nouvelle notion qui s’intéresse non seulement aux systèmes politiques mais aussi aux domaines sociale, économique, et culturel. Le pouvoir donc n’est pas centré dans un unique lieu, c’est pour cela il dément l’existence du pouvoir comme structure, il le défini comme nommassions que l’on prête à une certaine situation complexe dans la société. Il s’agit de la relation entre deux individus de telle manière que l’un peut déterminer la conduite d’un autre volontairement.

Foucault s’éloigne du pouvoir qui se base sur les règles et les lois. Il affirme que le pouvoir s’exerce de plusieurs sortes dans la société, par exemple : les établissements d’enseignement, l’église, les administrations, la prison… Ce qui permet de créer un univers unique et micro pénale. Cela nous conduit à avoir plusieurs types de pouvoirs c’est ce qu’appelle Michel Foucault les micro pouvoirs qui sont exercés par les médecins, les savants, les parents, les prêtres… Or que le pouvoir politique se diffère des autres micro pouvoirs par la présence de la répression et l’interdit pour assurer son existence, c’est pour cette raison que Foucault s’oppose à la loi justifiée par la sécurité et la protection des citoyens.

Dans «Surveiller et punir» Michel Foucault a utilisé l’exemple de la prison comme un lieu dans lequel se trouve l’abus du pouvoir, il la décrit comme un système qui rend la punition légitime, car il peut parfois crée la délinquance. Le fait d’incarcérer un assassinat qui va être en contact avec d’autres prisonniers ne produira qu’un taux plus élevé de criminalité chez les prisonniers, c’est le cas de la psychiatrie qui fabrique la maladie.

D’une autre part, Foucault infirme totalement que le pouvoir est le résultat de l’abondant des droits naturels dans le cadre du contrat social. Il suppose par la suite au pouvoir souverain qui est un pouvoir juridique se basant sur l’interdit. Cela nous fait rappel à la théorie de Karl Marx qui incite à lutter contre les classes sociales et que le pouvoir est manipulé par la main de la bourgeoisie qui est la catégorie dominante, centré dans l’Etat, dont son système est basé sur, la violence et l’utilisation des idées idéologiques. Or, Michel Foucault affirme que le pouvoir n’a

aucune relation avec la classe sociale, ce n’est pas un système de domination pratiqué par une certaine catégorie pour pénétrer dans le corps social, on ne peut pas le céder ni le prendre ni le distribuer.

Le pouvoir est une pratique chez les individus, c’est l’ensemble des rapports des forces immanentes dans la société. C’est une notion qui parait légitime dans la société, c’est ce qu’appelle Foucault le biopouvoir. Donnons l’exemple de la Chine qui oblige les familles à avoir deux enfants au maximum sinon la famille doit être censé de payer une amende, ceci est dans le cadre de diminuer le taux de la croissance démographique en Chine. Le pouvoir alors oriente les individus et s’incorpore au sein de la société car chaque Etat a un cadre de vérité pour exercer son pouvoir, c’est ce qu’appelle Foucault la microphysique du pouvoir.

Michel Foucault a intégré une nouvelle notion qui est le savoir considéré comme l’un des meilleures techniques utilisées par le pouvoir afin d’appliquer l’autorité, «le pouvoir a besoin d’un savoir pour reproduire l’autorité», le savoir donc est la source de pouvoir chez Foucault, c’est une perspective stratégique qui se base sur la réalité des conflits qui pénètre dans la société.