Envoûtement dû à un lieu

Envoûtement dû à un lieu

De la même manière que l’envoûtement par excommunication n’est pas un envoûtement,

l’envoûtement dû à un lieu n’est pas réellement un envoûtement, il s’agit plutôt d’une

imprégnation. Certains emploient le terme d’ondes négatives ! Quelle aberration! Ce mélange

pseudo scientifique avec les efforts traditionnels démontre le stade de méconnaissance et le

degré avancé de débilité mentale propre à de nombreux pseudo spécialistes. L’envoûtement

n’agit pas par ondes et, même si le terme est commode pour exprimer sa pensée, ce genre de

raccourci est intolérable. C’est une des principales raisons de rejet de ce type de phénomène

par les rationalistes. Cette confusion du langage démontre immédiatement à un scientifique le

man- que de culture de celui qui s’intéresse à ce type de phénomènes. Comment prendre au

sérieux ou seule- ment écouter une personne se disant “spécialiste” et s’exprimant comme un

analphabète ? La langue française est la plus riche du monde en matière de nuances. Cela dit,

revenons-en aux actions néfastes constatées dans un lieu. Tout se passe comme si certaines

personnes, à un moment quelconque, s’imprégnaient, au niveau inconscient, d’une ambiance

morbide ou maléfique constatée dans un lieu. Au bout de quelques semaines, les intéressés

offrent tous les symptômes d’un envoûtement. Ce type d’imprégnation est particulièrement

difficile à détecter et, là encore, l’opérateur devra employer des méthodes très spéciales. Un

grand nombre de personnes pose sou- vent la question de savoir s’il est possible de modifier

l’influence d’un tel lieu. Bien que en théorie cela soit faisable, il est préférable de s’en abstenir,

voici pourquoi: plusieurs cas peuvent se présenter. Ce lieu n’est pas actif en permanence (ce

type de problème est assez fréquent). Le lieu en temps normal étant tout à fait “vivable” ne

possède aucune influence. Puis, sans raison apparente, il devient totalement impraticable. La

raison en est simple, il en va des points géographiques comme des hommes, ils réagissent à

certaines conjonctions ou aspects planétaires et durant cette période il convient de ne pas y

vivre. On peut envisager la constitution de contre charge, mais les effets ne seront que limités

dans le temps.

D’autres lieux sont “maléfiques” en permanence, il peut s’agir de points forts, trop forts même

de tellurisme, l’antique

vouivre des Celtes, Ces points étaient, dans l’antiquité, utilisés par les

initiés qui savaient manipuler cette énergie et interdisaient l’accès aux profanes; dans ce cas,

la seule solution est de “changer de secteur”.

Il peut s’agir d’un endroit malsain, n’ayant jamais été habité pour ces raisons et que la fringale

immobilière a transformé en résidence de rêve… Là encore, abstinence. J’attire l’attention, à ce

propos, sur un piège fréquent dans lequel tombent nombre de citadins. On rencontre parfois

une sympathique maison isolée, près de laquelle se trouve un arbre magnifique, un géant, un

monstre végétal… Séduit par la majestueuse beauté de cette cathédrale de verdure, le

malheureux citadin se sent pousser des ailes. Il s’imagine sur une chaise longue, un verre en

main, à l’ombre de ce géant dont il est le maître orgueilleux. Or si la présence d’arbres forts et

vigoureux est signe d’un lieu sa~ et bénéfique, un endroit où se trouve un seul arbre aux

proportions imposantes est suspect. Cette entité végétale a de fortes chances d’être… un

“vampire”, absorbant à son profit la vie et l’énergie alentour. Par contre, dans certains lieux au

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tellurisme fort et destructeur. “L’action négative” peut souvent être contrebalancée par la

plantation de chênes en nombre impair.

Certain lieux habités depuis de nombreux siècles deviennent soudain inhabitables, la raison

est la même que précédemment. Les nouveaux occupants ou leurs prédécesseurs ont

simplement coupé des arbres et ne les ont pas remplacés, à moins qu’ils ne raient fait au profit

d’essences moins nobles et en tout cas inefficaces, comme par exemple le pin ou le sapin.

Donc prudence! Je ne parlerai pas de lieux tragiques imprégnés par des actions violentes, pas

plus que de l’absurdité immobilière qui consiste à bâtir sur l’emplacement d’un ancien

cimetière. En résumé, très souvent les anciens ont modifié la composante locale, en plantant

des arbres ou en fixant la zone d’influence en y dressant une pierre. Evitez de bouleverser

cette géographie sacrée et, si par malheur vous vivez dans un tel lieu, consultez un spécialiste

ou changez de domicile.

Un autre aspect de l’envoûtement dû au lieu peut être pris en considération. Je veux parler de

l’environnement humain inconscient collectif. Là, il peut s’agir d’une incompatibilité entre

votre propre éthique ou personnalité et celle d’une population, pas grand-chose à faire sinon

de déménager. Dans les grandes villes, certaines vagues de suicide n’ont pas d’autre origine. Il

s’agit de véritables contagions psychiques.