La place des femmes en Inde

Introduction :

L’inde est une société de transition. Les femmes ont souvent représenté une partie fragile de la population. Dans l’Inde traditionnelle, les femmes étaient soumises aux hommes. Les droits fondamentaux des femmes sont mis en dangers par le sex-ratio, par les différentes traditions qui ne jouent pas en leurs faveurs.

Le système de caste Indien est encore encré dans les normes bien que ce système fus abolis en 1948 avec la constitution, lors de l’indépendance.

Les castes permettent de répartir les hommes dans différentes classes sociales. Ces classes sociales sont héréditaires, acquis dès la naissance et il est impossible de changées de classes. La famille est une valeur très importante pour les Indiens. La plupart du temps ils vivent avec trois générations différentes, sous le même toit. Les femmes, quand-à elles sont sous l’autorité de leur père, puis de leur mari et ensuite celle de leurs fils. Les relations entre hommes et femmes sont distantes. Deux individus issus de famille différente de sexe opposés ne peuvent avoir de contact physique à la vue des autres, cela est considéré comme un manque de respect. Les femmes en inde sont en minorité.

L’infanticide féminin représente 100 000 des fœtus éliminés par an en Inde.
La condition des femmes évoluent et on y voit de réelles améliorations malgré le fait que la condition des femmes en Inde reste l’une des plus complexe du monde. Les femmes se battent pour améliorer leurs conditions de vie. On a ainsi pu voir émerger des mouvements féministes qui défendent la place des femmes et qui tentent de faire évoluer cette société qui est encore très attachées à ses traditions, ce qui peut être dangereux. C’est pour cela que nous allons nous poser la question suivante :
Comment peut-on expliquer une intégration sociale si faible des femmes, dans un pays qui a connu plusieurs dirigeantes féminines ?

I – Petit Historique sur le statut des femmes en Inde

1) La période Antique

Durant cette période, appelé aussi période Védique, la femme en Inde est égale à l’homme avec un statut social reconnu de la même manière.
Dès l’arrivés de la société Aryenne, la position sociale de la femme régresse progressivement. Cette dernière devient « faible » et est donc soumises aux hommes (maris puis ses fils).
Pour les lois de Manu Karmashastra les femmes sont dépendantes des hommes.
La femme Indienne doit comparer son mari à un dieu. Les coutumes de mariages arrangés et de la soumission des femmes

en Inde date donc de 1000 et 8000 Av J-C et n’aide pas à améliorer leurs conditions.
La femme, à cette époque avait tout de même le droit d’avoir quelques objets lui appartenant, elle pouvait même gagner 2000 pana d’argent et avait le droit, une fois veuve de donner l’héritage à ses filles et non à ses fils.
Le rôle de la femme était de prendre soin de l’homme et des enfants. Pour les femmes qui étaient de castes supérieures, elles avaient la chance de pouvoir s’instruire et étaient donc cultivées, ce qui prône encore plus d’injustice.
Durant l’antiquité et le Moyen-âge notamment, les Indiennes de classes aisées avaient la possibilité d’apprendre à chanter, danser et à pratiquer différentes activités touchant à l’art.

2) La conquête musulmane

Durant cette période, les hindous du nord maintiennent les femmes cachées aux regards des hommes.
Ce système est adopté qu’à partir du 15ème siècle. Durant la conquête musulmane, on voit des femmes prêtresses qui commencent à être comparées à des prostituées.
Malgré la dégradation de la condition des femmes, certaines ont laissé leurs noms dans la politique, par exemple, la reine gond Dourgavati a régnée 15 ans avant de trouver la mort au combat en 1564.
L’un des piliers principaux des traditions hindoues est le fait que les femmes ne sont pas faîtes pour être libre. Cela explique la vision des hommes sur la place des femmes en Inde aujourd’hui.
C’est seulement à partir de l’indépendance de l’Inde que les femmes se sont « révoltées » et notamment avec l’aide de Gandhi.

3) Début de l’émancipation avec Gandhi

Dès 1929, le Mahatma déclare qu’il faut réussir à mettre garçon et fille sur le même pied d’étale. Il essaye d’accorder aux femmes un statut telle que veuve ou vieille fille.
Gandhi à bouleverser cette période historique puisqu’il s’est battu pour le droit des femmes. Il essaya de donner aux femmes une place importantes en politique qui est un point essentiel de l’indépendance. INDIRA GANDHI, fille de NEHRU fut donc nommé Madame le 1er ministre.
Les femmes Hindoues ont suivies le mouvement et ont réussi à se faire une place en politique mais également à s’investir pour leur pays et à travailler dans l’administration, dans les affaires étrangères. Des femmes sont aujourd’hui aux postes les plus élevés. La femme arrive petit à petit à devenir indépendante, à se défaire de l’emprise de l’homme. De nos jours, une femme hindoue peut divorcer, peut hériter de son mari, à un statut reconnu.

II – Rites et Usages chez la femme Indienne

Les femmes, dès leur enfance assistent à de nombreuses fêtes qui permettent aux parents de les parer en bijoux afin de pouvoir planifier le futur mariage de leur fille. Ces fêtes permettent également à la famille de se réunir puisque la famille est une valeur fondamentale dans la culture Indienne.

1) Le mariage et la dot

Jusque dans les années 1930, la tradition était de marié sa fille lors de sa puberté entre 10 et 13 ans. Mais, lors de l’indépendance cette pratique fut interdite et en principe, il est interdit de perpétuer cette ancienne tradition.
Depuis l’indépendance, l’âge moyen pour se marier est de 15 / 19 ans pour les femmes et de 20 / 23 pour les hommes. Le célibat choisi et les divorces en Inde représente seulement 1% de la population.
Le mariage se fait seulement entre les individus appartenant aux mêmes castes. Le choix du conjoint appartient à la famille et non à la mariée puisqu’une dot doit être établi. La dot représente l’ensemble des prestations en nature et en espèces que verse la famille de la jeune mariée à leur gendre et à la famille de se dernier. La pratique de la dot est pourtant interdite depuis 1961, mais continue malgré tout d’être utilisées. La dot demandée mène à des violences envers les femmes par leur propre famille ou bien par la famille du futur marié. Entre 1975 ET 1978, environ 5200 femmes ont été accidentellement brûlées sois car la dot ne fut pas honorée ou bien car cette dernière n’était pas assez élevée.
Du fait d’une dot trop importante, les épouses qui tombent enceinte n’ont pas les moyens ensuite de s’occuper d’un enfant et donc de nombreuses petites filles sont tuées à la naissance ou bien négligées et maltraitées et finissent par mourir. L’infanticides féminins explique le déséquilibre de sex-ratio existant en Inde.

2) Le mariage arrangé

En Inde, c’est celui le plus pratiqué !
Le mariage d’amour représente une minime partie des mariages. Le mariage arrangé est souvent décider dès la naissance et les enfants sont mariés dès l’âge de 8 ans avec les jeunes mariés qui doivent tout de même rester chez leurs parents jusqu’à leur puberté.
Le mariage mixte, avec 2 personnes de castes ou religions différentes est extrêmement rares de nos jours en Inde.
Le mariage en Inde reste sacré. La chose primordiale est la chasteté de la future épouse.
Cela en est de même pour les filles issues de famille Indienne mais vivant en France. Par exemple, elles sont éduquées dans le but de devenir l’épouse parfaites. Leur mariage se déroulera en Inde avec un Indien puisque les familles ne veulent pas que leurs filles s’émancipent.
Tout de même, de jeunes Indiennes arrivent à poursuivre de brillantes études à l’étrangers avec le soutien de leurs familles, sans négliger pour autant leurs valeurs traditionnelles. Les temps ainsi que certaines mentalités évoluent !

3) La surmortalité féminine

La situation des femmes en Inde reste fragile. En 20 ans, il y a eu une augmentation de la mortalité féminine. Ce phénomène est surtout répandu dans les zones rurales. Aujourd’hui en Inde, il manque plus de 29 millions de femmes.
L’infanticides féminins est encore très pratiqués. Pour les parents, la venue d’un garçon est économiquement parlant bien plus bénéfique puisqu’il prendra en charge le culte du père défunt. La fille, de son côté représente une dot à payer et donc c’est un coût négatif pour ses parents.

Une politique en faveur de la naissance de fille est mise en place, les mariés favorisent tout de même un enfant de sexe masculin.
L’avortement a été légalisé en 1971 ce qui a permis d’améliorer petit à petit le déséquilibre du sex-ratio. Il y a beaucoup plus d’avortement concernant des petites filles que des garçons.
Tant que les mentalités sexistes ne changent pas définitivement, les femmes préfèreront donnés naissances à des petits garçons qui n’auront pas autant de problèmes à trouver leur place dans la société de caste.
En Inde, le taux de viols est très élevé. Les femmes sont les principales victimes. Aucunes d’entre elles ne portent plaintes mais le viol est une représentation collective des femmes.

Les viols en Indes sont très violents, ont lieux dans des endroits publics, sont souvent suivis de tortures et cela peut entraîner la mort de nombreuses femmes.

III – Amélioration dans le statut des femmes en Inde

Depuis l’indépendance de l’Inde, La condition des femmes à nettement évoluer mais principalement en zones urbaines. Les femmes se battent chaque jour pour leurs droits. Différentes associations ont vu le jour.

1) Protection juridique et progrès féministes

L’article 14 garantit l’égalité hommes-femmes ainsi que l’égalité des chances et la dignité des femmes. La constitution prévoit que l’état adopte à l’égard des femmes, une égalité sur le plan des conditions de travail et d’une égalité salariale. Certaines lois sont mises en place mais pas adoptées par les Indiens.
Par exemple tout ce qui concerne mariage, divorce, dot, adoption, des lois ont été instaurées mais comme ce sont des traditions encrées dans la société Indienne depuis sa fondation, il est compliqué d’y remédier.
Le système de caste a également été aboli, mais les Indiens se répartissent encore par castes et les inégalités n’ont pas changer. On ne peut pas modifier des traditions par de simple loi.
C’est pour cela que des mouvements féministes tentent de lutter contre ces inégalités. Elles luttent pour une reconnaissance de l’égalité ainsi que pour l’adoption d’un code civil unique. Les luttes politiques et religieuses ont permis aux femmes de s’émanciper de leurs anciennes obligations ménagères.
Malgré tout, les inégalités en Inde restent très présentes et les femmes ne sont pas en sécurité partout. Elles ont des interdictions vestimentaires, et, ne peuvent faire ce qu’elles souhaitent en présence d’homme.

2) Évolutions sociales

Le fait d’avoir toujours eu une position sociale faible, les Indiennes n’ont pas souvent la possibilité d’être scolarisée. Elles sont élevées pour éduquer des enfants et faire les tâches ménagères.
C’est pour cela que le taux d’alphabétisation des femmes est bien inférieur à celui des hommes (d’environ 25%).
Depuis l’indépendance cette inégalité ces réduites et aujourd’hui les filles représentent 48% des effectifs scolaires. En ville, seulement 15% des femmes n’ont pas été scolarisé contre 80% pour les zones rurales. Tout cela change d’un état à l’autres et varie selon les castes.
En ce qui concerne le taux d’activité professionnelle, seulement 29% des femmes sont actifs. Cela est dut notamment au fait que les femmes font des études un peu plus longues et rentre dans la vie active tardivement. Mais il y a également des femmes qui ne travaillent pas soit car leur famille est aisée ou parce qu’elles privilégient l’éducations des enfants et préfèrent donc rester au foyer.
D’ailleurs seulement 6.5% des Indiennes ont un diplôme supérieur au collège. C’est pour cela qu’elles n’ont donc pas beaucoup de possibilités. Elles n’ont pas beaucoup profité de l’essor économique et les inégalités avec les hommes restent donc importantes.

3) Femmes Indiennes et politique

Historiquement, la figure politique la plus représentante de L’Inde est Indira Priyadarshini Gandhi, fille de Nehru. Dès lors qu’elle eut accès au statut de Premier Ministre, cela permis une majeure avancée pour la cause des femmes en Inde mais également dans le monde entier.
La femme Indienne n’est certes pas très présente sur le marché du travail, sur le plan politique du pays elles ne sont pas absente. Au pouvoir, des femmes ont déjà été présidente comme Pratibha Devisingh Patil, présidente de l’Inde de 2007 à 2012, qui fut la première femme à accéder à cette fonction. Depuis 2014, une femme, Sushma Swaraj, occupe le prestigieux poste de ministre des Affaires étrangères au sein du gouvernement de Narendra Modi.

Si les femmes ont des rôles de premier plan en politique, les effets sur la société n’est pas fort puisque les inégalités persistent.
Les politiciennes appel les femmes à se battre, porter plaintes, se défendre mais ces dernières ont peur et se limites aux femmes vivant en zones urbaines.

Les évolutions mener par les femmes dans le secteur publiques sont donc importantes et inspirent les femmes de tout le pays.
Maintenant, il ne reste plus qu’à espérer une évolution semblable dans la vie privée, familiale et professionnelle des femmes.
Elles ont encore du chemin à parcourir mais sont portées par des femmes présidentes et donc motivées

En conclusion, on peut dire que les femmes Indiennes reviennent de loin.
Longtemps leurs situations se sont dégradées mais depuis l’indépendance de leur pays elles ont t l’envie de se battre.
D’après la constitution, la femme est l’égal de l’homme. On est encore loin de ce modèle.
Le système de caste est encore présent, cela fait parties de leurs coutumes et il est dons difficiles d’oublier ce mode de vie.
Le système de caste enlève de nombreux droits aux femmes, surtout par rapport aux mariages, divorces, avortements (…)
Sur le plan politique elles sont présentes mais à elles de se donner les moyens de faire de bonnes études, d’être épanouie dans leurs métiers, dans leur vie de femme.

Une fois qu’elles seront vraiment indépendantes, elles devront transmettre à leur propre fille cette envie de se battre pour ses droits. Il faut arriver à changer les mentalités masculines qui ont un impact sur les femmes.
La population Indienne est très jeune, et cela pourrait contribuer à un fort changement social car de plus en plus les jeunes ont des idées notamment l’envie de faire évoluées les modes de vies installées vers des valeurs plus « modernes, mondialisées »
L’Inde, pays en transition va réussir progressivement à augmenter son statut socio-économique.
Les femmes deviennent, grâce à leurs propres volontés acteur de l’avenir de leur pays et donc de leurs propres vies.