L’essentiel sur la sécurité des patients

Introduction
Une erreur de médicaments est un événement inévitable causé par une utilisation inappropriée de médicaments par un professionnel de la santé et capable d\’endommager la santé d’un patient. [Traduit de l’anglais] « Les erreurs médicales sont une des causes majeures d’erreur préventive chez les patients hospitalisés, menant à au moins 1,5 million événements indésirables liés aux médicaments évitables chaque année aux Etats-Unis » (Institute of Medicine [IOM], 2016). Ces erreurs de médications entraînent un manque de satisfaction des patients et un manque croissant de confiance dans le système de santé. Cela étant dit, plusieurs erreurs pourraient être prévenues en rendant disponible des mesures de sécurité et de prévention dans des établissements de santé. À la demande du président de la compagnie Agency for Healthcare Research and Quality (dorénavant AHRQ), Gopal Khanna, le 7 septembre 2019, nous avons effectué des recherches sur les erreurs de médication survenues aux États-Unis durant les cinq dernières années. Le rapport ci- dessous, retire son information d’études retrouvées sur la base de données CINAHL. Dans ce rapport, une investigation portant plus de détail sur le classement d’erreurs liées au médicament ainsi que les causes majeures de ces erreurs seront discutées. Des recommandations seront aussi suggérées afin de permettre à la compagnie AHRQ de diminuer le nombre d’accidents survenants aux États- Unis.
1. Caractéristiques des erreurs liées aux médicaments

Premièrement, les erreurs médicales existent dans tous les départements dans le milieu hospitalier. Que ce soit dans l’administration des médicaments, les transfusions de sang, l’hygiène ou un mauvais diagnostic, chaque erreur peut affecter un patient de différentes manières. D’un plan plus spécifique, il y a plusieurs différentes caractéristiques des erreurs liées aux médicaments. Principalement, les recherches effectuées expliquent les étapes du processus dans lesquelles les erreurs se produisent, la sévérité de différents cas d’erreurs médicales ainsi que les types de drogues associés aux plus d’erreurs.
1.1 Étapes du processus lors de lesquels les erreurs se produisent
Les erreurs liées aux médicaments se produisent pendant toutes étapes du cheminement d’une drogue au patient et elles varient par rapport à l’étape. Les deux stades majeurs incluent: les erreurs qui surviennent avant l’administration et ceux qui surviennent durant l\’administration elle-même. Dans ce rapport, ces deux aspects d’erreurs d’administration seront analysés.
1.1.1 Erreurs produites avant que les médicaments soient donnés
Pour plusieurs raisons, il est extrêmement facile de faire une erreur même avant d’administrer le médicament au patient, soit lors de la prescription. La recherche indique que jusqu’à 27 %

des ordonnances de médicaments en pédiatrie entraînent à des erreurs liées aux médicaments (Schuman, 2017). Le processus de médicamentation comprend plusieurs étapes complexes qui doivent être complétées d’une façon très particulière. Pour commencer, à cause du manque de temps du personnel médical, il est commun d’utiliser une mauvaise calligraphie lors de la transcription ou de la documentation, ainsi que d’utiliser des abréviations afin d’accélérer le processus. Ces habitudes communes augmentent les chances d’erreurs énormément, puisque la communication n’est pas claire. Il est aussi commun de faire des erreurs de calcul, comme mal placer les décimaux, ou de ne pas convertir le poids du patient en l’unité requise pour déterminer la dose à donner. De plus, il est possible d’écrire la mauvaise date ou d’oublier de noter la date complètement sur la fiche du patient, ce qui peut être dangereux puisqu’il peut avoir une surdose ou une sous-dose. Pour finir, il est aussi possible de mal identifier un patient, ce qui peut être très dangereux ou possiblement mortel.
1.1.2 Erreurs produites lors de l’administration du médicament
Malgré l’éducation et la pratique extensive du personnel médical, les erreurs d’administration sont encore très courantes. L’administration, soit « l’action de faire pénétrer un médicament dans le corps » (Antidote, 2019), ouvre la possibilité à plusieurs autres erreurs. En effet, une recherche aux États-Unis a démontré qu’une erreur d’administration se produit 1 fois sur 5 doses données. (Tehewy, Fahim, Gad, Gafary et Rahman, 2016). Il peut arriver au
personnel médical de donner la mauvaise dose de médicament au patient ou de donner la dose au mauvais patient. D’autres erreurs communes incluent de choisir la mauvaise route ou fréquence d’administration, de donner un médicament à un patient qui en est allergique ou de donner à un patient des médicaments qui interagissent entre eux-mêmes.
Figure 1 – Les types d’erreurs d\’administration liés aux médicaments (Tehewy, Fahim, Gad, Gafary et Rahman, 2016)
Le graphique 1 démontre les 7 types d’erreurs d’administration survenus lors d’une recherche menée sur 237 patients et 23 infirmiers et infirmières ainsi que leur fréquence en pourcentage.

1.2 Sévérité de l’erreur
La sévérité de l’erreur est un autre facteur important qui définit le type d’erreur commise. Les effets d’une erreur liée aux médicaments sur un patient peuvent varier d’aucun effet sur le patient à des blessures graves et même la mort. Dans ce rapport, nous examinons certaines des conséquences des erreurs liées aux médicaments sur les patients. Les quasi-accidents ainsi que les erreurs indésirables liées à un médicament (dorénavant EIM) seront évalués.
1.2.1 Quasi accident (sans répercussion sur le patient)
Dans ce rapport, un quasi-accident est considéré comme une erreur liée aux médicaments n’entraînant aucun tort au patient. En autres mots, c’est une erreur sans répercussion. Dans une étude visant à déterminer l’association des erreurs liées aux médicaments avec les classifications des médicaments, les unités cliniques et les conséquences des erreurs, aux États-Unis, deux faits ont été mentionnés. En premier, ils ont découvert qu’environ 65% des erreurs liées aux médicaments atteignent les patients sans répercussion (Muroi, Shen et Angosta, 2016)(Annexe A). Le fait que ces erreurs n’affectent pas le patient peut être causé par plusieurs facteurs. La quantité de drogue administrée en surplus, l\’âge du patient et le type de drogue pourraient être des facteurs qui déterminent si l\’erreur atteindra le patient. Le deuxième fait constaté est que 14% des erreurs liées aux médicaments étaient identifiées avant d’atteindre le patient (Muroi, Shen et Angosta, 2016) (Annexe A). Ceci suggère que la majorité des erreurs liée aux médicaments, environ 80%, n’ont aucune répercussion sur le patient.
Tableau I: Conséquences de l\’erreur liée aux médicaments (Muroi, Shen et Angosta, 2016)
Consequence of liée aux médicaments error
Number of case
Percentage
Error did not reach patients
178
14.2
Error reached patients, but no harm
825
65.6
Error reached patients and resulted in increased monitoring
134
10.7
Error reached patients with harm
120
9.5
Total
1257
100

1.2.2 Événement indésirable lié à un médicament (EIM)
Afin de définir une erreur liée aux médicaments avec conséquence sur le patient, le terme événement indésirable lié à un médicament (dorénavant EIM) sera utilisé. Un EIM peut varier de la mort à une augmentation de la surveillance du patient. Aux États-Unis, il est estimé que, chaque année, 98 000 décès sont causés par des erreurs liées aux médicaments. (Muroi, Shen et Angosta, 2016). Les EIM sont moins communs que les quasi-accidents, mais ils peuvent avoir des répercussions majeures sur les patients, les fournisseurs de soins de santé et les hôpitaux. Selon l’étude mentionnée le plus récemment, approximativement 10% des erreurs liées aux médicaments nuisent à la santé du patient et environ 11% des erreurs liées aux médicaments cause une augmentation de la surveillance du patient (Muroi, Shen & Angosta, 2016). Ceci sont des pourcentages plus bas que ceux des quasi-accidents. Ces faits nous démontrent que les erreurs sans répercussions sur les patients sont environ quatre fois plus communes que les événements indésirables liés à un médicament. Afin de mieux comprendre ces erreurs et de trouver des façons de les minimiser, les causes des erreurs liées aux médicaments seront évaluées lors de la deuxième section de ce rapport.

1.3 Types de drogues associés à une augmentation des erreurs liées aux médicaments

Les erreurs liées aux médicaments peuvent aussi être classifiées par le type de drogue qui y est associé. Il a été observé que deux classes de médicaments sont liées à un plus grand nombre d’erreurs; soit les médicaments cardiovasculaires et les médicaments antimicrobiens.
1.3.1 Liée aux médicaments cardiovasculaires

Les drogues cardiovasculaires sont parmi les classes de médicaments les plus fréquemment mal utilisés. En effet, 74% des drogues impliquées dans des incidents d’erreurs médicales sont des drogues cardiovasculaires (Muroi, Shen et Angosta, 2016) (Tableau II). Par contre, 15% de ces erreurs ont causé une augmentation de la surveillance du patient, tandis que 15,1% ont nui à la santé du patient (Muroi, Shen et Angosta, 2016). Ces drogues ne sont donc pas le type de drogue le plus associé aux EIM. De plus, les drogues anticoagulantes sont la sous-classe de drogues cardiovasculaires les plus à risque d\’être mal utilisée avec 34,1% des cas. L’administration du mauvais dosage, surtout la surdose de ces médicaments peuvent être un facteur causant des conséquences sérieuses sur la santé du patient.
1.3.2 Liée aux médicaments antimicrobiens
Les drogues liées aux médicaments antimicrobiens sont le deuxième type de médicament qui est principalement lié aux erreurs médicales. Suivant le médicament anticoagulant, les drogues liées aux médicaments antimicrobiens sont la cause de 19,1 % des erreurs médicales, soit 243 cas médicaux.

Tableau II – Erreurs liées aux médicaments fréquents rencontrés par classes de médicament (Muroi, Shen, Angosta, 2016)
Drug class
Number of case
Percentage
Cardiovascular
315
24.7
Antimicrobials
243
19.1
Electrolytes
144
11.3
Endocrine drugs
131
8.8
Analgesics
112
8.8
Total
945
74.1

Principalement, la vancomycine est considérée la drogue antimicrobienne la plus apte à causer des erreurs dans sa catégorie, soit de 6,1 %. (Muroi, Shen, Angosta, 2016). Malgré un personnel bien éduqué et rempli de connaissance, plusieurs types de drogues sont difficiles à empêcher de nuire à la santé du patient. Les drogues liées aux médicaments à grands risques sont très vulnérables aux dangers. Les drogues liées aux médicaments antimicrobiens sont utilisées dans plusieurs départements. Malgré tout, cette drogue est considérée la plus associée aux erreurs médicales dans chaque département de l’hôpital, ce qui explique le taux élevé d’erreurs : soit dans l’unité de soins cardiaques (16,4 %), dans le département de la pédiatrie (38,5 %), dans le département de l’urgence (20,3 %), dans le département aux soins intensifs (17,2 %), dans le département d’opération médical (29,9 %) et finalement dans le département de réhabilitation (12,2 %) (Muroi, Shen, Angosta, 2016). Malgré tout ces statistiques négatives, ces erreurs ne sont pas aussi nuisibles qu’elles le semblent. Au contraire, plus que la moitié de ces cas n’ont causé aucune répercussion aux patients. Par contre, selon certaines recherches qui ont été faites plus récemment, les drogues liées aux médicaments antimicrobiens peuvent causer des conséquences sévères. Pour en conclure, ces statistiques prouvent l’importance d\’administrer ce type de drogue de manière sécuritaire pour la santé du patient.
Pour résumer, une erreur liée aux médicaments est une erreur commise à n’importe quelle étape du cheminement du médicament. Elle peut être classifiée selon l’étape du processus dans lequel l’erreur se produit, le type de drogue utilisé et la sévérité de l’erreur.
2. Causes des erreurs

Les erreurs liées aux médicaments peuvent survenir dans plusieurs circonstances. Il est essentiel de trouver les causes profondes de ce problème afin de réduire le nombre d’erreurs liées aux médicaments. Cependant, il existe plusieurs endroits où des erreurs peuvent se produire, mais il est essentiel de découvrir les causes qui les affectent afin de résoudre ce problème. Les erreurs liées aux médicaments ont diverses causes qui seront approfondies dans le texte. Des causes telles que le stress, la fatigue, le manque de communication peuvent avoir un impact négatif sur le personnel médical, ce qui les rend plus susceptibles de commettre une erreur lors de n\’importe quelle étape du processus. En découvrant comment ces problèmes se produisent, on comprendra mieux les erreurs liées aux médicaments et facilitera peut-être la recherche d\’une solution dans un proche avenir.
2.1 Causes psychologiques
Comme précédemment vues, les erreurs liées aux médicaments ont diverses causes psychologiques telles que la privation de sommeil et le stress. Le personnel médical joue un rôle crucial durant chaque étape de du processus de médicaments. Les chances d’erreurs sont très hautes puisqu’il y a plusieurs endroits où les erreurs peuvent prendre place durant le processus. Ceci est pour dire que la santé mentale de ceux-ci est fondamentale afin que chaque étape du processus soit faite de la bonne manière. Cependant, tous les membres de l’équipe médicale n’ont pas toujours une bonne santé mentale. Le personnel médical endure plusieurs obstacles qui causeront donc ces effets psychologiques, ce qui mène ensuite à certaines erreurs liées aux médicaments.
2.1.1 Manque de concentration mené par la fatigue et le manque de sommeil.
Les infirmières et les docteurs travaillent de très longues heures, ce qui mène dans certains cas à un manque de sommeil. Cela peut être un gros problème puisque ceci peut avoir un impact durant la prise de décision ou durant chaque aspect du travail. Rester concentré durant des temps cruciaux, par exemple durant l’administration de médicament, est très important afin de promouvoir le bien-être des patients. Pour que cela soit fait correctement, le personnel médical devrait disposer de suffisamment de sommeil pour pouvoir procéder à la prise de décision appropriée. (Andersen, Fagerhaug, & Beltz, 2014) Une analyse détaillée d’une situation dans laquelle une infirmière étudiante a administré le médicament au mauvais moment a été faite. Les facteurs personnels étaient importants afin de déterminer la cause primaire de l’erreur. L’étudiante a déterminé qu’en effet, un manque de sommeil a grandement affecté son processus de prise de décision. (Gu€lec\” & Intepeler, 2014) Le score de l’échelle médicale d’erreur d’attitude montrait des différences significatives selon les conditions de travail de jour ou de nuit (p = .017). Il a également été déterminé que le taux d’erreurs médicales des infirmières travaillant le quart de jour était moins nombreux que le quart de nuit. Le personnel de la ronde de nuit a reçu une médiane de 3,6 tandis que le personnel du jour a donné une médiane de 3,7. Les études démontrent que le travail de nuit avait un effet négatif sur la santé physiologique et psychologique et que cette situation avait un impact négatif sur la santé mentale du personnel (Altunkan & O € zata, 2014). Travailler la nuit peut notamment entraîner des effets négatifs comme la fatigue, problèmes de perception, difficultés de prise de décision, stress, satisfaction réduite, perte de motivation, soins inadéquats du patient, ce qui rend susceptibles d’influencer négativement le nombre d’erreurs médicales. Cette étude conclut que les infirmières qui travaillent le jour ont un risque diminué à faire des erreurs liées aux médicaments. (Altunkan & O € zata, 2009; _Intepeleretal., 2014).
2.1.2 Difficulté à la prise de bonnes décisions sous le stress

Le stress est un sentiment normal qui arrive à la majorité des gens. Il se produit certaines situations dans lesquelles vous sentez un niveau de pression élevé, vous ne vous sentez pas préparé ou potentiellement quelque chose que vous n\’êtes pas habitué à faire. Pendant le processus d\’administration, les infirmières ou la personne qui administre le médicament peuvent ressentir un niveau de stress élevé pouvant conduire à une erreur. Des problèmes tels que le manque de concentration, la fatigue, le stress et la privation de sommeil peuvent influer sur les erreurs liées aux médicaments (Anderson & Townsend, 2014). Les employés aux horaires irréguliers connaissent des niveaux élevés de détresse psychologique. Les horaires de travail irréguliers font partie de la pratique médicale, en particulier dans les établissements comme les hôpitaux. Les travailleurs de la santé employés dans des hôpitaux aux États-Unis travaillent généralement par dix ou douze heures, trois à quatre jours par semaine. Les jours de la semaine de travail peuvent changer de mois en mois, ou de semaine à semaine (Matthew K. Grace, Jane S. VanHeuvelen, 2019). Étant donné que le personnel médical, en particulier dans les hôpitaux, travaille de longues heures, cela augmente leur niveau de stress, ce qui entraîne davantage des erreurs liées aux médicaments dans les établissements hospitaliers.
2.2 Causes reliés aux manque de connaissances dans l’utilisation de drogues
Les professionnels de la santé travaillent chaque jour pour assurer la sécurité de chaque patient. Par contre, un environnement stressant et sous pression peut mener à plusieurs fautes d\’inattention. Par exemple, la similarité des noms des drogues et le montant de drogues ordonné à un patient peuvent augmenter le risque d’erreur si le professionnel n’est pas focalisé pleinement.
2.2.1 Similarité des noms des drogues
Premièrement, plusieurs erreurs sont liées à des drogues qui sont nommées similairement ou des drogues qui ont une prononciation similaire. Ceci est porté à être la cause de 34 % des cas médicaux. Ce qui rend donc cet aspect un grand facteur aux erreurs liées aux drogues. Une excuse plausible à ce cas qui justifie un pourcentage élevé, soit de 1 à 5 %, serait une directive mal expliquée sur la prescription avec noms similaires (Rider, 2018). Les directives écrites sur la prescription sont très importantes, car elles permettent aux professionnels de différencier deux noms de drogues qui ont une prononciation ou un nom similaire. Selon le programme obligatoire de compte rendu sur la sécurité des patients en Pennsylvanie, 34 % des erreurs concernant les drogues sont associées à la confusion d’un nom (Rider, Mehta, Merchant, 2018). D’autres statistiques provenant de MEDMARX et USP-ISMP liées aux médicaments Errors Reporting Program, en 2008, 26 000 erreurs sont provenues de 1 470 drogues uniques liées à des noms similaires. Finalement, un autre facteur qui peut expliquer ce type d’erreurs est les différentes concentrations et doses associées à des noms de certaines drogues qui sont similaires.
2.2.2 Le nombre de drogues ordonnées à un patient
Les patients qui se retrouvent dans des situations plus sévères ou complexes doivent avoir un plus grand nombre de prescriptions. Un plus grand nombre de prescriptions rend l’erreur médicale plus commune et apte à arriver, surtout si la barrière de défense aux erreurs médicales ne fonctionne pas de manière efficace. Comme mentionné précédemment, la drogue antimicrobienne est liée à une grande partie des erreurs médicales, mais ceci peut être justifié par une grande quantité de drogues spécifiques. De plus, le nombre d’erreurs lié aux nombres de drogues ordonnées à un patient est lié à plusieurs facteurs. Selon l’article, « Association of medication errors with drug classification, clinical units, and consequence of errors : Are they related? » rédigé par Muroi, Shen et Angosta, « busy hospital working environments where nurses provide complex care and manage multiple duties, administration of dose sensitive antibiotics even on a given schedule can become challenging. These factors might contribute to the occurrence of many liée aux médicaments error cases in our study » (Muroi, Shen, Angosta, 2016).
2.3 Causes lié aux responsabilités du personnel médical

Le personnel médical joue le rôle principal dans le processus lié aux médicaments. Ils sont responsables de chaque étape du processus. Cependant, comme mentionné précédemment, ce n’est évidemment pas le cas, car les erreurs liées aux médicaments sont la principale cause d’erreurs médicales. Le personnel médical est responsable de posséder un niveau élevé de connaissances afin de maintenir la sécurité du patient. Cela étant dit, les infirmières ou les médecins, les pharmaciens sont responsables pour un grand nombre des erreurs liées aux médicaments. Par exemple, un étudiant en médecine qui commet une erreur de médicament en raison d’un manque de connaissances ou d’expérience. Les raisons pour les erreurs varient, mais le manque de connaissances et le manque de communication entre le personnel sont des causes majeures en ce qui concerne les responsabilités du personnel médical.

2.3.1 Manque d’expérience et de connaissances

Avoir un niveau élevé de connaissances lors de l’administration, la prescription et le dosage d’un médicament est extrêmement important, car le produit pourrait entraîner la mort du patient. Savoir quel médicament administré est un facteur très important au cours du processus de traitement. Il a été démontré que le manque de compétences en pharmacologie entraînait une augmentation des erreurs liées aux médicaments et un enseignement inadéquat aux étudiants ce qui augmente le risque d’erreur (Vaismoradi et al.,2014). Les étudiants durant cette recherche ont expliqué comment les connaissances acquises en pharmacologie les avaient aidés à comprendre pourquoi ils administraient des liée aux médicaments et quand il était plus susceptible a faire des erreurs liées aux médicaments. La compréhension de la façon dont le lié aux médicaments fonctionne a été décrit comme applicable en pratique clinique a été perçue comme améliorant la sécurité dans l’administration des liées aux médicaments (Vaismoradi et al.,2014). Une étude d’observation a été utilisée pour récupérer des données quantitatives et qualitatives sur l’utilisation de dossier d’administration (eMAR) électronique liée aux médicaments par les étudiants en sciences infirmières au cours d’un scénario clinique simulé d’administration liées aux médicaments à un patient médicalisé stable. (Booth et al., 2017a) Ces participants semblaient ne pas savoir comment utiliser le système eMAR, était frustrés d’utiliser ce dernier ou avaient admis qu’ils étaient mal préparés en termes de connaissances de base ou de compétences pour administrer des liées aux médicaments à l’aide du système électronique. Le tableau (tableau III) ci-dessous démontre le type d’erreur produite par les étudiants à cause d’un manque de connaissances. (Booth et al., 2017a). La connaissance de chaque étape du processus liée aux médicaments est très importante et une connaissance de base devrait être nécessaire pour tout le personnel médical afin de garantir le bien-être du patient.
Tableau III – Erreur à haut niveau

2.3.2 Manque de communication entre les membres du personnel médical
De bonnes habiletés de communication entre les professionnels de santé sont essentielles à la sécurité et au bien être de leurs patients. Les erreurs causées par un manque de communication efficace arrivent très souvent et peuvent mener à des conséquences graves ou mortelles. En effet, une recherche aux États-Unis démontre que 34,1 % des erreurs liées aux médicaments sont causés par une mauvaise communication (Hammoudi, Ismaile et Yahya, 2018). Dans le cas d’une pharmacie, les erreurs de communication peuvent être à la fois orales ou écrites. La communication orale est utilisée lorsque le docteur place une prescription au téléphone ainsi que lorsque le pharmacien explique la méthode d’utilisation de la prescription au patient. La communication écrite est utilisée pour interpréter la prescription donnée par le docteur s’il décide de transmettre cette information sur papier. Elle est aussi utilisée pour transcrire l’information sur l’étiquette afin que le patient sache laquelle quantité de médicaments prendre et à quelle fréquence. Finalement, il est important de noter dans le dossier du patient quelles prescriptions il prend, ce qui requiert encore une fois de la communication par écrit. La communication est donc constamment présente dans le domaine des soins de la santé, ce qui veut également dire que la prédisposition aux erreurs est plus grande.
Comme constaté lors de la découverte des causes des erreurs liées aux médicaments, plusieurs facteurs ont une influence. Un manque de sommeil, des niveaux élevés de stress, un manque de communication ou un manque de connaissances peuvent rendre le personnel médical moins concentré et finalement le rendre plus enclin à faire une erreur liée aux médicaments qui pose plusieurs problèmes.
Conclusion
Comme démontré à travers ce rapport, les fautes associées aux médicaments peuvent être classées dans trois sous- catégories: l’étape du cheminement du médicament, la sévérité de l’erreur et le type de drogue. Les étapes de cheminements des drogues les plus à risque d\’être associé à une erreure sont: la prescription et l’administration des médicaments. Par la suite, les erreures peuvent avoir différents types de sévérité soit: un quasi- accident ou un événement indésirable lié à un médicament (EIM). Enfin, chaque drogue à son propre risque d\’être mal utilisé; les médicaments cardiovasculaires et les médicaments antimicrobiens ayant le plus grand risque de mal utilisation. Le rapport à aussi aborder les causes principales de ces erreures soit; les causes psychologiques, le manque de connaissances et les responsabilités du personnel médical. Les causes psychologiques s’agissent d’un manque de concentration mené par la fatigue et un manque de sommeil ainsi que la difficulté à prendre de bonnes décisions, sous l’effet du stress. Les causes qui sont reliées à un manque de connaissances dans l’utilisation des drogues peuvent prendre en considération la similarité des noms de drogues ainsi que le nombre de drogues ordonnées à un patient. Finalement, un manque d’expérience, de connaissances et un manque de communication entre les membres du personnel médical sont quelques causes majeures des erreurs dans le milieu hospitalier.
Recommendations
Pour conclure, selon la recherche effectuée, des recommandations ont été suggérées afin de diminuer les erreurs liées aux médicaments. Une minimisation des interruptions lors de l’administration des li aux médicaments augmente la concentration de l’administrateur. Afin d’obtenir cet état de concentration maximale, il est recommandé d’utiliser différentes tactiques afin d’éliminer toute source de distraction autour de la personne qui administre le médicament. Il est aussi recommandé obtenir plus de sommeil afin de ne pas subir des troubles psychologiques pendant les heures de travail.