LA THERAPIE CELLULAIRE

La thérapie cellulaire est une méthode médicale qui consiste à soigner n’importe quel organe humain au moyen de l’implantation de cellules saines pour remplacer les cellules malades se trouvant dans l’organisme. J’ai décidé de traiter de ce sujet parce que la thérapie cellulaire peut se faire de différentes façons, c’est-à-dire avec des cellules souches adultes et des cellules souches provenant de l’embryon et les cellules souches provenant de l’embryon sont celles qui m’intéressent car elles soulèvent de véritables questions d’ordre éthique à se poser. L’utilisation de cellules souches embryonnaires en thérapie cellulaire ne provoque pas en soi des débats, mais c’est la manière dont on les obtient, la provenance qui suscite des débats. Effectivement, les cellules souches embryonnaires, par rapport aux autres cellules, présentent des propriétés extraordinaires, ce qui pousse les scientifiques à s’intéresser d’avantage à ces cellules qu’aux autres. Ce sujet m’a paru intéressant lorsque j’ai remarqué que l’utilisation de cellules souches notamment embryonnaires suscitait des problèmes d’ordre éthique et que cela pourrait représenter un frein à l’évolution de la médecine régénérative. En effet, le but de la thérapie cellulaire est de pouvoir soigner à long terme un patient en lui injectant des cellules thérapeutiques. Les Cellules Souches embryonnaires sont beaucoup favorisées à cause de deux de leurs propriétés que sont de pouvoir se différencier en n’importe quel type cellulaire pouvant aussi former un être humain en entier en suivant les feuillets embryonnaires et de s’autorenouveler, ce qui représente un réservoir inépuisable de cellules souches à exploiter. Pour exploiter mon sujet de fond en comble, je vais m’appuyer sur des documents, des revues scientifiques et des thèses faites à propos pour avoir une meilleure compréhension de mon sujet. Je traite ce sujet car c’est un sujet qui me passionne et les propriétés qu’elles ont, ouvre de nombreuses perspectives, non seulement pour la médecine régénérative, mais également pour l’étude des maladies génétiques et/ou maladies incurables et la mise au point de traitements. Ainsi, cela donne un nouvel espoir à l’humanité toute entière.
L’éthique est « une réflexion sur les valeurs qui orientent et motivent nos actions ». Par conséquent, l’éthique nous permet dans ce cas, de savoir si l’utilisation de cellules souches embryonnaires en thérapie cellulaire est une bonne ou une mauvaise chose et en même temps, d’évoquer la notion de « protection de la vie humaine ». Cette notion ressort dans le sens ou l’obtention de ces cellules touche à
l’existence et au développement de l’embryon. Ainsi, guidé par notre question de recherche, nous démontrerons que l’utilisation des cellules souches embryonnaires en thérapie cellulaire représente un dilemme sur le plan éthique pour la communauté internationale, mais en ce même temps, contribue à l’avancée de cette discipline biologique.

I- Les cellules souches embryonnaires

1- Découverte des cellules souches embryonnaires
Les cellules souches embryonnaires ont été découvertes par le scientifique britannique Martin Evans. Martin Evans est connu pour ces travaux sur les souris et plus particulièrement sur les cellules souches des souris. Ainsi, en 1981, lui et Matthew Kaufman, un scientifique britannique, ont découvert les cellules souches embryonnaires chez les souris. Chez l’homme, les cellules souches embryonnaires ont été repérées en 1998 par James Alexander Thomson, accompagné de Joseph Istkovitz-Eldor et de Benjamin Reubinoff.

2- La position de l’embryon dans ce débat

 Qu’est-ce que l’embryon ?
La rencontre entre un spermatozoïde et un ovule nous donne un zygote. On parle ainsi d’embryon dès la première mitose du zygote, et cela correspond à la première partie du développement d’un bébé. De ce fait, l’embryon est un organisme en cours de développement mais qui n’est pas encore achevé.

 D’où proviennent les cellules souches embryonnaires ?
Aujourd’hui, la provenance des cellules souches embryonnaires est ce qui représente le véritable problème éthique. Il existe certaines sources d’obtention de cellules souches embryonnaires et ce sont :
– On peut obtenir les CSE à partir d’embryons surnuméraires obtenus à partir de fécondation in vitro, ce sont des embryons qu’on ne peut pas congeler due à la mauvaise qualité de leurs formes.
– On peut obtenir les CSE à partir d’embryons qui ont été conservés et pour lesquelles les projets parentaux ont été abandonnés.
– On peut aussi les obtenir d’embryons formés à partir de noyau de cellules souches somatiques, c’est-à-dire de faire féconder le noyau d’une cellule somatique et un ovocyte dépourvu de noyau (énucléé).
Ces différentes sources sont les différentes manières d’obtenir des cellules souches embryonnaires, à partir de l’embryon. Pour les obtenir, il faut procéder à la destruction de l’embryon, ce qui représente un problème éthique parce qu’il est considéré comme étant un être vivant.

 A quel moment parle-t-on d’être vivant et est-ce que l’embryon en est un ?
Par définition, un être est qualifié de vivant lorsqu’il naît, se développe, se reproduit et meurt. Un être vivant est aussi un être indépendant, ce qui veut dire qu’il ne dépend pas de quelqu’un pour sa survie. Dans notre cas, l’embryon dépend de la mère porteuse. L’embryon est toujours au sein de la mère, il n’est pas encore né et ne peut ni se reproduire. Ce qui est important de savoir, c’est que si la mère n’a plus la capacité nécessaire d’assurer ces propres fonctions de vie, cela pourra mettre fin à la vie de l’embryon. Certes l’embryon peut assurer certaines fonctions de vie, notamment au niveau métabolique mais comme nous pouvons le voir, il dépend entièrement de l’activité biologique de sa mère. De ce fait, puisque l’embryon n’est pas en mesure d’assurer lui-même ses propres fonctions vitales, on peut le classer en tant que être non-vivant. Il faut pouvoir faire la différence entre organisme vivant et un être vivant. Un être vivant est un organisme vivant mais un organisme vivant n’est pas un être vivant dans le cas de l’embryon. L’embryon est un organisme vivant parce qu’il est constitué de cellules vivantes qui le composent et qui lui permettent d’assurer ces fonctions métaboliques mais il n’est pas un organisme vivant parce qu’il ne peut pas respirer.

3- L’intérêt des scientifiques pour les cellules souches embryonnaires et leur utilité
Il y a 19 ans de cela, une équipe scientifique américaine a travaillée pour faire dériver une lignée cellulaire et depuis ce temps, les travaux sur les CSE n’ont point cessé d’atteindre une situation meilleure en termes de recherche à cause du potentiel thérapeutique que les CSE ont et que l’on considère comme étant immense. De ce fait, elles sont beaucoup utilisées en thérapie cellulaire.
Dans la recherche en vue d’améliorer la médecine régénérative, les scientifiques sont plus intéressés par les CSE car elles sont douées de deux propriétés importantes que sont : celle de se multiplier indéfiniment par le faite de s’autorenouveler et celles de constituer n’importe quels organismes humains et même les annexes embryonnaires (placenta, l’amnios, l’allantoïde et la vésicule ombilicale) . Les scientifiques présentent un intérêt particulier pour cela car grâce à leurs propriétés, elles peuvent faire avancer la médecine régénérative deux fois plus vite en apportant de nouvelles connaissances et en élargissant notre champ d’étude comme le développement normal et pathologique humain, les maladies génétiques rares et le fonctionnement des cellules de différents organes et les maladies associées. Ce qui cultive la curiosité des scientifiques, est le fait que les CSE représentent un réservoir inépuisable de matériels biologiques humains et leurs habiletés à se spécialiser en 200 tissus cellulaires est encore plus incroyable. De ce fait, due à leurs propriétés « magiques », elles ne sont pas seulement utilisées en thérapie cellulaire mais elles sont aussi utilisées en modélisation pathologiques et en toxicologie prédictive.
De nos jours, la médecine avance à un rythme significatif et l’essor que connait la technologie en ce moment vient y ajouter son grain de sel. Les scientifiques voient, à travers l’utilisation de CSE en thérapie cellulaire, un moyen innovateur de la faire encore plus évoluer, notamment dans le domaine de la médecine régénérative au moyen de la biologie.

II- LE DEBAT

1- Les enjeux éthiques
Le premier enjeu que nous pouvons remarquer après ce qu’on a développé dans « le rôle de l’embryon » est lié à la chosification de l’embryon, ce qui veut dire que dans ce contexte de débats éthiques au sujet de la thérapie cellulaire avec les CSE, l’embryon est traité comme un objet en oubliant qu’il est amené à donner un individu. L’autre enjeu que nous pouvons observer est leur utilisation à des fins de procréation et/ou thérapeutiques. De fait, l’embryon et les CSE peuvent conduire à la création d’un nouvel individu après fécondation in vitro et réimplantation au sein d’une femme. Cependant, il est possible avant cette étape d’effectuer une sélection des cellules afin de faire une distinction entre les cellules saines et les cellules malades. Mais c’est une pratique qui s’apparente à l’eugénisme car dans ce cas précis, on va essayer de conserver le patrimoine génétique des cellules saines dans l’individu à venir et éradiquer les cellules malades. Le dernier enjeu de l’utilisation de CSE est l’aspect commercial que ces recherches prennent. Elles sont développées par les sociétés privées et représentent un intérêt prépondérant pour celle-ci. Elles sont partiellement freinée par la directive Européenne 98/44 qui dit que : « le corps humain, aux différents stades de sa constitution et de son développement, ainsi que la simple découverte d’un de ses éléments,…, ne peuvent constituer des inventions brevetables ». C’est une directive qui vient dire qu’on ne peut pas utiliser le corps humain, peu importe le stade de développement qu’il a atteint, comme un objet, une invention dont on voudrait se l’approprier. Mais les sociétés privées ont trouvé un moyen de contourner cette déclaration, ce qui leur donne la liberté de leurs mouvements. L’implication d’un tel secteur dans un domaine avec de tels enjeux éthiques représente une source d’inquiétude.
Les enjeux éthiques liés à la recherche sur les CSE mettent à rude épreuve la balance entre l’utilitarisme, c’est-à-dire l’intérêt de l’utilité des CSE et la dignité humaine. En effet, ce débat éthique ouvre sur un dilemme, un choix compliqué à faire entre faire progresser notre connaissance sur le développement de l’embryon ou pour soulager la souffrance d’autrui, on détruit un embryon précoce qui a la possibilité de donner un être humain. Le seule point incertain avec le deuxième choix est qu’on ne sait pas si en détruisant l’embryon, nous obtiendrons un embryon avec des cellules saines qui seront aptes à être utiliser pour la thérapie cellulaire.

2- Pour quelles raisons les opinions divergent-elles ?
Les opinions divergent quant à l’utilisation de CSE à des fins thérapeutiques, ce qui engendre la destruction de l’embryon. Comme en science, nous ne pouvons pas être d’accord sur un même point, il existe des arguments et des contre-arguments ou chacun d’appuie sur des bases solides pour défendre son point de vue. Pour mieux comprendre cette partie, nous allons situer les opinions de la société à trois niveaux :
 Au niveau scientifique
Bien que les scientifiques soient les initiateurs de cette nouvelle pratique, il n’en reste pas moins que certains s’opposent à cette pratique. Ainsi, cela créé des points de divergences au sein de la communauté scientifique. De ce fait, nous allons voir en premier point les raisons pour lesquelles les scientifiques sont pour cette pratique et en deuxième point, ceux qui sont contre.

Raisons des scientifiques qui sont pour ces recherches
o Une avancée majeure pour la science
Les scientifiques disent et espèrent que les CSE pourront permettre à la médecine régénérative de trouver de nouveaux chemins et de pouvoir lutter contre les maladies incurables afin de redonner un nouvel espoir à ceux qui en souffrent telles que l’Alzheimer, toutes sortes de paralysies, attaques cérébrales…Ces maladies pourraient devenir très rapidement au moyen de thérapie cellulaire, des maladies comme toutes les autres, avec un remède, « les cellules souches ». Cela permettra aux scientifiques d’avoir un champ d’action beaucoup plus élevé et d’avoir des perspectives thérapeutiques plus conséquentes.

o La recherche sur les CSE est déjà très répandue
En 2004, une loi de la bioéthique avait permis qu’un chemin soit tracé pour permettre la recherche sur les CSE tout en conservant le principe de l’interdiction. Ainsi, des recherches ont été autorisées à titre dérogatoire, ce qui veut dire que les scientifiques pouvaient, tout en étant en conformité avec la loi, la transgresser en faisant ces recherches sur les cellules souches. De ce fait, la recherche sur les CSE s’est répandue très rapidement car la règle fondamentale qui était d’interdire la recherche sur les CSE avait été érigée avec des conditions de fraude et plusieurs scientifiques se sont vus attribué des dérogations.

Raisons des scientifiques qui sont contre ces recherches
Comme dans tous domaines, il existe des idées différentes de ce que l’on pense. Malgré que la majorité ait acceptée une certaine vision de la chose, il existe toujours un lot de résistance, d’idée qui vient contredire l’idée générale. Dans notre cas, les scientifiques disent que pratiquer ces recherches mettraient fin à la vie d’un individu potentiel. Ainsi, ils considèrent que l’embryon peut être un être humain. Cela traduit sa destruction comme étant un crime, d’avoir ôté la vie à une personne vivante.
Ainsi, nous pouvons remarquer que leur but principal est de protéger la vie humaine et ils donnent des arguments en fonction de cela.
Dans ce genre de débat, l’on peut baser ses arguments sur n’importe quelles ressources, que ce soit scientifique, religieux ou même politique.

o Protection de l’embryon par le principe de la dignité humaine
D’après certains scientifiques, utilisé l’embryon comme un matériel de recherche ou à changer sa finalité propre qui est de donner un individu, de l’utiliser à des fins thérapeutiques. Cela revient à l’instrumentaliser, à le chosifier et a posé atteinte à sa dignité. Ils définissent cela comme étant entre autre, une sorte d’esclavagisme puisque l’embryon a été détourné de son but principal pour des fins médicales.
Ils utilisent ces arguments comme échappatoires afin de mettre en place une pensée utilitariste qui rompt avec les fondements de la morale et du droit. L’embryon doit être considéré comme un être humain.
Selon Bertrand Mathieu : « il ne peut revenir à un tiers de décider de la nature de l’embryon ou de la limite à partir de laquelle la dignité de l’embryon est atteinte ». Cela veut dire qu’il ne revient pas à toutes personnes telles que les géniteurs, scientifiques ou législateurs de décider de ce que l’embryon doit devenir car cela pose atteinte à la dignité de l’embryon.
Le droit au respect de la dignité est un droit objectif et absolu. Il ne supporte ni appréciation subjective ni dérogation. Le principe de dignité ne peut pas être raisonnablement mis en balance avec le principe de liberté de la recherche, avec le droit d’autrui à la protection de sa santé ou encore avec les intérêts collectifs. Aucune finalité, fût-elle thérapeutique, ne peut légitimement suffire à justifier une dérogation au principe de dignité.

La recherche sur les cellules souches embryonnaires pose un dilemme moral et nous forcent à faire un choix entre deux principes moraux:
– Le devoir d’éviter ou de soulager la souffrance
– Le devoir de respecter la valeur de la vie humaine
Dans le cas de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, il est impossible de respecter ces deux principes moraux à la fois. Pour obtenir des cellules souches embryonnaires, un embryon précoce (embryon non implanté dans l\’utérus) doit être détruit. Cela signifie détruire une vie humaine potentielle. Mais la recherche sur les cellules souches embryonnaires pourrait mener à la découverte de nouveaux traitements médicaux qui pourraient soulager les souffrances de nombreuses personnes. Quel principe moral devrait donc être respecté dans cette situation?
 Au niveau religieux
Ici, nous allons remarquer que la religion dans son ensemble est contre cette pratique. Mais, lorsque nous voulons voir ce que chaque religion, c’est-à-dire de manière individuelle, pense de cette pratique, nous remarquerons qu’il y en a certaines qui sont d’accord. En effet, il y a un certains nombres de religion qui pensent que leurs réponses doivent être pris dans leurs textes sacrés (Ex : la bible), c’est le cas de beaucoup de religions monothéistes mais pas toutes, et donc ils vont rechercher dans les textes sacrés le concept du début de la vie humaine, et à partir de ce moment, pouvoir définir à quel moment peut-on dire qu’un être à la vie.

o Le catholicisme
L’église catholique qui est une des églises les plus impliqué dans le débat dit que la vie commence à la naissance et que tout ce qui se passe avant la naissance, notamment le développement du fœtus dans le corps de la mère appartient à la vie de la mère. Mais au fil du temps et avec l’évolution des technologies, la doctrine catholique actuelle stipule que toute atteinte à l’embryon constitue un crime contre un individu et considère que l’embryon est un être humain à part entière.

o Les orthodoxes
Les orthodoxes, qui sont moins impliqués dans le débat par rapport aux catholiques et disent que c’est un crime de détruire volontairement l’embryon même si c’est pour faire de la recherche.

o L’évangélisme
Les évangélistes disent que la vie humaine commence avec la conscience et qu’ils ne se disent pas capable de définir à quel moment un être est conscient et que dans le doute, ils préfèrent ne pas porter atteintes à l’embryon quel que soit son stade de développement.

o L’islam
L’islam qui a un point de vue beaucoup plus positif de la recherche sur l’embryon et des cellules souches embryonnaires, du fait que la médecine ait une valeur fondamentale de l’islam considère que la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, à partir du moment où elle suit un objectif médical et que les embryons ne sont pas créés spécifiquement pour la recherche mais récupérer d’embryons surnuméraires ou de fécondation in vitro, et que ces embryons aient été créés dans des conditions morales qui correspondent aux normes de la société, c’est-à-dire que toutes les conditions nécessaires sont réunis, la majorité des musulmans sont favorables à ce type de recherches.

o Le judaïsme
Les juifs ont à peu près la même approche que les musulmans. La préservation de la vie est extrêmement importante. Ce n’est pas spécifiquement dit dans la thora à quel moment commence la vie (que c’est interdit) mais le judaïsme s’appuie sur les normes et valeurs morales pour donner leurs points de vue sur le sujet. La procréation est quelque chose de sacré dans la communauté juive et c’est presqu’un devoir religieux pour eux. La recherche sur les cellules souches embryonnaires est extrêmement favorisé par le judaïsme du moment que c’est pour une application médicale.

o Le bouddhisme
Le bouddhisme, qui est une religion athéiste, dit que l’acquisition de la connaissance et la réduction de la souffrance sont les valeurs centrales de cette religion et de ce point de vue, y a deux notions qui s’affrontent tels que est ce que l’embryon, en se sacrifiant augmentent la souffrance de la société ou est-ce qu’en se sacrifiant et en développant la médecine, il réduit la souffrance. Et la notion de sacrifice est retrouvée dans les textes bouddhiques dans le cas où une femme qui a été violé peut avorter et donc cet embryon qui en suit peut être utilisé puisque l’embryon se sacrifie pour réparer le crime dont a été victime sa mère.
Même à ce niveau, il y a deux groupes, c’est-à-dire ceux qui pensent que le recherche sur l’embryon, si elle a un but médicale, doit être favorisée parce qu’elle réduit la souffrance et ceux qui pensent que même si la recherche sur l’embryon est pour un but médical, transforme une vie en tragédie (considère que l’embryon est un être vivant) et donc n’est pas acceptable.

o L’indouisme
L’indouisme, dans les textes indouistes, il est dit qu’un grand sacrifice peut être consentit si c’est pour sauver des vies (mais ce n’est pas préciser) on dit aussi que le fœtus est un être vivant et conscient. Ainsi, elle est contre cette pratique puisqu’elle va engendrer la mort d’un être vivant.
 Au niveau du gouvernement
En parlant du gouvernement, nous allons plus nous accentuer sur la législation dans les pays.
Certains pays ont des législations soit permissive ou restrictive. De nombreux pays européens comme la France, l’Australie, le Brésil, le Canada, l’Inde ont des législations restrictives mais qui permettent toutefois des mesures de dérogations. Ce qui engendre des querelles entre les Etats puisqu’ils se sont accordés sur un principe de base qui n’est pas respecté au fur et à mesure. Aussi, ils permettent aux scientifiques d’obtenir des autorisations spécifiques pour effectuer leurs recherches si et seulement si elles ont une pertinence scientifique et thérapeutique. L’Angleterre a une politique beaucoup plus permissive qui lui et ne met en place aucune restrictions, aucune barrières empêchant les recherches sur les cellules souches embryonnaires. Ce qui n’est pas acceptable pour plusieurs autres pays tels que la France qui a signé la convention d’Oviedo qui stipule que l’être humain prévaut sur les intérêts scientifiques.
Ainsi, au niveau gouvernemental, on peut observer que des législations permissives ou restrictives sont adoptées en fonction de l’idée que l’on a de la recherche sur les cellules souches embryonnaires.

III- RESOLUTION DU PROBLEME (contribution à la protection de la vie humaine)
La thérapie cellulaire grâce aux cellules souches embryonnaires ouvrent de nombreuses perspectives toutes aussi intéressants les unes par rapport aux autres. Cependant, leur utilisation pose des problèmes éthiques qui ralentissent la science. Pour résoudre le problème, Le professeur Shinya Yamanaka, prix Nobel de médecine, a découvert les cellules souches pluripotentes induites (CSPI). Cette technique permet de reprogrammer des cellules souches adultes, afin qu’elles soient similaire à des cellules souches embryonnaires.
La méthode découverte par ce docteur présente deux avantages pour la communauté internationale :
1- Elle permet de contourner tous débats éthiques à propos et de protéger la vie humaine selon tout point de vue, que ce soit ceux qui étaient contre ou pour cette pratique.
2- Elle permet à la science de s’améliorer tout en restant conforme à ses valeurs éthiques.
Il y a aussi le cas des cellules souches végétales qui elle aussi permet d’éviter ce débat. Elles sont d’autant plus efficaces que les cellules souches embryonnaires et ont des propriétés de rajeunissement. Ce qui présente un avantage.

CONCLUSION
Les débats et les discussions sur les aspects moraux et éthiques des CSE aident à établir les règles et la réglementation régissant la recherche scientifique et le développement de traitements médicaux à base de cellules souches.
Il est important de comprendre que bien que l\’on puisse avoir de fortes convictions sur ce qui est « bon » pour la société, les partisans d\’un côté comme de l\’autre dans cette discussion ont pour but d\’aider à protéger la vie humaine. Comprendre cela peut vraiment aider les gens à respecter les différences d\’opinion des uns et des autres et à travailler de manière à trouver un compromis.
Ainsi, le dilemme éthique auquel était confrontée la communauté internationale a été résolu.