L’histoire de la civilisation

L’histoire de la civilisation occidentale est constituée de quatre grandes périodes historiques soit l’Antiquité, qui se déroule du IIIe millénaire avant J.-C jusqu’au Ve siècle après J.-C, le Moyen Âge, qui se déroule du Ve siècle après J.-C jusqu’au XVe siècle après J.-C, les Temps modernes, qui se déroule du XVIe siècle après J.-C jusqu’au XVIIIe siècle après J.-C et, finalement, l’Époque contemporaine, qui se déroule du XIXe siècle après J.-C jusqu’à aujourd’hui (LANGLOIS et VILLEMURE 2016, 4).
L’héritage dont il est question durant tout ce présent travail est une forme d’expression ralliant la parole et les mouvements gestuels dans un contexte artistique. Il s’agit, bien entendu, du théâtre. Cette forme d’art, ayant pour origine des danses et des rites religieux, a été observée pour la première fois durant la période de l’ancienne Égypte. En effet, les fouilles archéologiques réalisées dans cette région ont permis de découvrir des objets faisant référence au théâtre datant de 1900 avant J.-C durant les premières civilisations. Les pratiques théâtrales sont donc originaires de l’Antiquité, une période historique s’étendant du IIIe millénaire avant J.-C jusqu’au Ve siècle après J.-C. (ENCYCLOPÉDIE LAROUSSE s.d.) Bien que les premières formes de théâtre aient été observées durant l’Égypte ancienne, le théâtre tel que nous le connaissons de nos jours provient de la Grèce Antique. Son apparition est recensée au Ve siècle avant J.-C, soit pendant l’Antiquité durant la Grèce classique. Le foyer du théâtre occidental est donc la Grèce, plus précisément la ville d’Athènes (LANGLOIS et VILLEMURE 2016, 40).
Le présent travail comporte trois sections soit, un développement, où l’évolution du théâtre occidental ainsi que l’objectif de recherche sont présentés brièvement, une présentation des résultats de recherche, ainsi qu’une conclusion.

Développement
Au Ve siècle avant J.-C, soit pendant l’Antiquité durant la Grèce classique, le théâtre était associé à des rituels religieux. Le but de ces rituels, et par le fait même du théâtre, était d’informer et d’éduquer les gens sur des sujets traitant de la religion (LANGLOIS et VILLEMURE 2016, 4). Ces cérémonies ont mené, petit à petit, les civilisations de la Grèce classique à développer le genre tragique. La tragédie, à cette époque, racontait les péripéties des personnages célèbres de la Grèce Antique. Le théâtre grec a alors connu une évolution du côté des sujets abordés. Les thèmes religieux ont été délaissés afin de passer à des thèmes étant plus centrés sur les préoccupations humaines grâce à l’avènement de la tragédie. L’apparition

de la comédie survient après celle de la tragédie durant la Grèce Antique (RADIO-CANADA s.d.).
Durant les civilisations romaines, soit durant l’Antiquité du VIIIe siècle avant J.-C, jusqu’au Ve siècle après J.-C pendant les sous-périodes de la Monarchie, de la République et de l’Empire, le théâtre gagne en popularité et continue d’être axé sur la tragédie ainsi que sur la comédie. Le but était toujours d’éduquer la société tout en divertissant cette dernière. Ceci est un élément de continuité entre la Grèce Antique et le théâtre romain (ENCYCLOPÉDIE LAROUSSE s.d.).
Durant le Moyen Âge, soit du VIe siècle après J.-C, jusqu’au XVe siècle après J.-C pendant le Moyen Âge central, soit du XIe siècle après J.-C, jusqu’au XIVe siècle après J.-C, le théâtre redevient une activité à caractère religieux et laisse place au drame liturgique et aux mystères (deux types de théâtre religieux). Les formes de théâtre ne traitant pas de sujets religieux sont alors interdites. Le retour aux valeurs ancestrales concernant le sujet de la religion au sein du théâtre constitue un élément de rupture entre le théâtre de la fin de l’Antiquité et le Moyen Âge central et le Bas Moyen Âge. (ENCYCLOPÉDIE UNIVERSALIS s.d.).
Lors des Temps modernes, durant la Renaissance, les tragédies grecques sont redécouvertes et les sujets religieux sont peu à peu mis de côté dans le théâtre ce qui se retrouve à être un élément de rupture. La comédie est également une forme de théâtre principale durant cette période.
Au cours de l’Époque contemporaine, le théâtre se diversifie en adoptant plusieurs formes. Il devient très populaire et est joué par des hommes et des femmes dans le but d’éduquer et de divertir la société. Les sujets religieux sont complétement abandonnés (ENCYCLOPÉDIE UNIVERSALIS s.d.).
Le théâtre est un sujet intéressant puisque c’est une pratique composée de plusieurs formes d’art différentes. Effectivement, il est constitué de l’art oratoire, de l’art gestuel, de l’art du décor ainsi que de plusieurs autres faisant de ce dernier une pratique laissant place à une grande liberté. De plus, il est important puisqu’il permet de dénoncer certaines facettes de la société tout en étant une activité divertissante, autant pour les comédiens que pour les spectateurs. Aussi, le théâtre est une forme d’art permettant d’instruire l’auditoire par le biais des histoires qui sont racontées.
Mon but est d’évaluer l’évolution du théâtre à travers les différentes périodes historiques selon la question suivante : comment le théâtre occidental a-t-il évolué, de son apparition jusqu’à aujourd’hui?
Présentation des résultats
Les premières apparitions du théâtre remontent à l’Antiquité, une période historique s’étendant du IVe siècle avant J.-C jusqu’au Ve siècle après J.-C (voir annexe 1). En effet, l’histoire du théâtre occidental débute au Ve siècle avant J.-C, soit pendant l’Antiquité, durant la sous-période de la Grèce classique (voir annexe 1). Le berceau de cette forme d’art est Athènes (ENCYCLOPÉDIE LAROUSSE s.d.).
À son commencement, soit durant l’Antiquité, le théâtre grec a pour thème la religion. Cela s’explique, entre autres, par ses origines qui proviennent de rituels religieux effectués à l’égard de Dionysos (WEBSTER 1963, s.d.). Lors de ces rituels religieux, un seul homme effectue des mimes et des mouvements exagérés devant un auditoire (ENCYCLOPÉDIE UNIVERSALIS s.d.). Ces rites se sont, petit à petit, transformés en pièces de théâtre en incorporant la danse, le chant et des paroles. Le facteur qui influence ce changement, autrement dit, le phénomène qui enclenche la modification du théâtre grec de manière à ce que ce dernier soit moins relié directement à des rituels religieux est, principalement, le désir de créer un art oratoire permettant d’instruire le public sur la religion et sur ses différents aspects tels que la mythologie. Ainsi, graduellement, les rituels religieux faisant office de théâtre sont remplacés par des pièces de théâtre avec des dialogues étant interprétés par des acteurs. Ce changement, qui a eu lieu au début de la sous-période de la Grèce classique (voir annexe 1), a amené les Grecs à développer deux nouvelles formes de théâtre, soit la tragédie ainsi que la comédie. Ces deux types de théâtre sont toujours présents dans le théâtre que nous connaissons aujourd’hui, ce qui constitue un élément de continuité entre le théâtre de l’Antiquité et celui de notre époque (ENCYCLOPÉDIE UNIVERSALIS s.d.). La tragédie, apparue pour la première fois dans la Grèce classique au Ve siècle avant J.-C, est un genre théâtral « mettant en scène des personnages illustres et représentant une action destinée à provoquer la pitié ou la terreur. » (ENCYCLOPÉDIE LAROUSSE s.d.). Dans l’Antiquité, ce genre met en scène des héros mythiques, et, contrairement à aujourd’hui, ne met jamais en scène des individus du peuple. Cet élément constitue un élément de rupture avec le théâtre que nous connaissons de nos jours. Également, la tragédie, au Ve siècle avant J.-C, raconte les péripéties des personnages célèbres de la Grèce Antique. Ainsi, le théâtre vise à divertir le public tout en l’éduquant sur les différents personnages importants de la Grèce Antique. C’est l’avènement de la tragédie qui fit graduellement délaisser aux Grecs les thèmes religieux dans leur art théâtral et qui les fit adopter des thèmes étant plus centrés sur les préoccupations humaines. Ce changement est le facteur entrainant l’apparition de la comédie, un genre théâtral également axé sur les préoccupations humaines. La tragédie et la comédie dominent durant toute l’Antiquité en Grèce, soit durant la sous-période classique et durant la sous-période hellénistique du IIIe siècle avant J.-C jusqu’à la moitié du Ier siècle avant J.-C (ENCYCLOPÉDIE UNIVERSALIS s.d.). (voir annexe 1)
Durant les civilisations romaines, soit durant l’Antiquité du VIIIe siècle avant J.-C, jusqu’au Ve siècle après J.-C, le théâtre continue d’être axé sur la tragédie ainsi que sur la comédie. En effet, durant les trois sous-périodes historiques composant la civilisation romaine, soit durant la Monarchie du VIIe siècle avant J.-C, jusqu’au Ve siècle avant J.-C, durant la République du Ve siècle avant J.-C, jusqu’au Ier siècle avant J.-C et durant l’Empire du Ier siècle avant J.-C, jusqu’au Ve siècle après J.-C (voir annexe 1), le théâtre romain ne connaît peu ou pas d’évolution par rapport au théâtre de la Grâce Antique. Comme mentionné ci-haut, il est toujours composé de deux genres, soit la tragédie et la comédie. (ENCYCLOPÉDIE LAROUSSE s.d.) La transmission de ces genres entre les civilisations grecques et les civilisations romaines s’explique, entre autres, par les territoires. Effectivement, le territoire romain, à son apogée (voir annexe 2), est constitué des territoires appartenant aux civilisations grecques durant la Grèce Antique (voir annexe 3) (GÉLINAS 2018). Ainsi, cette similitude entre les territoires facilite la transmission de l’art théâtral entre les deux civilisations. La tragédie et la comédie constituent des éléments de continuité entre le théâtre de la Grèce Antique, du VIIIe siècle avant J.-C, jusqu’au Ier siècle avant J.-C, et le théâtre antique romain, du VIIe siècle avant J.-C, jusqu’au VIe siècle après J.-C. L’absence de l’évolution du théâtre durant les civilisations romaines est dû, entre autres, au manque d’intérêt du peuple. En effet, ce dernier préfère les combats de gladiateurs au théâtre, ce qui fait que celui-ci ne connaît pas de changements importants au cours de cette période (ENCYCLOPÉDIE UNIVERSALIS s.d.).
Durant la période historique du Moyen Âge, soit du VIe siècle après J.-C, jusqu’au XVe siècle après J.-C (voir annexe 1) (GÉLINAS 2018), le théâtre occidental connaît plusieurs changements importants. Au début de cette période historique, soit durant le Haut Moyen Âge du VIe siècle après J.-C, jusqu’au XIe siècle après J.-C (voir annexe 1), le théâtre est axé sur la comédie. Ce phénomène représente un élément de continuité avec le théâtre de la Grèce Antique ainsi qu’avec le théâtre romain durant l’Antiquité. Le théâtre, qui a pour but de divertir le peuple, est joué dans les rues et gagne de plus en plus de popularité auprès du peuple au cours de cette sous-période (ENCYCLOPÉDIE LAROUSSE s.d.). Également au cours de cette période, l’Église obtient de plus de pouvoir au sein de la société. Les dirigeants religieux voient alors la comédie comme un art profane qui fait obstacle à la primauté de la religion, mais voient le théâtre comme un moyen d’enseigner au peuple la religion ainsi que la bonne conduite religieuse à adopter. C’est ce facteur qui va amener, peu à peu, le théâtre occidental à redevenir un art abordant des thèmes religieux. Ce changement dans les thèmes abordés constitue un élément de rupture entre le théâtre durant l’Antiquité et le théâtre durant le Moyen Âge (ENCYCLOPÉDIE UNIVERSALIS s.d.).
C’est durant le Moyen Âge central, soit du XIe siècle après J.-C, jusqu’au XIVe siècle après J.-C (voir annexe 1), que le théâtre devient un art religieux. Avec ce changement, le peuple du Moyen Âge voit apparaitre un nouveau genre théâtral, le drame liturgique. Ce genre théâtral a « pour mission d’illustrer les Écritures saintes en jouant des passages célèbres dans de courtes scènes se déroulant dans le chœur de l’église. » (DRAMATICON s.d.). Les mystères, des pièces de théâtre de longue durée illustrant des épisodes religieux, font également leur apparition au cours de cette période. Ainsi, le théâtre durant le Moyen Âge central ne s’inspire pas du théâtre joué pendant l’Antiquité. Jusqu’au XIIe siècle après J.-C, les représentations théâtrales sont seulement axées sur la religion.
Au cours du XIIe siècle après J.-C, le pouvoir qu’à l’Église sur le peuple diminue. C’est l’emprise moins grande qu’à l’Église sur le peuple qui va mener au retour du genre comique. Cette forme de théâtre, qui ne traite pas de sujets religieux, est alors interdit par l’Église et qualifié de « théâtre profane ». Néanmoins, la comédie gagne de plus en plus en popularité et plusieurs types de comédie se développe. Entre autres, la farce, la moralité et la sottie se développent au cours du Moyen Âge central du XIIIe siècle après J.-C jusqu’au XIIIe siècle après J.-C. En bref, le facteur qui influence ce changement, autrement dit, le phénomène qui enclenche la modification du théâtre médiéval de manière à ce que ce dernier ne soit plus uniquement un art religieux est, principalement, l’influence de l’Église qui diminue sur le peuple (ENCYCLOPÉDIE UNIVERSALIS s.d.).
Bien que le genre comique prenne de l’ampleur au cours de la fin du Moyen Âge central, les seules représentations théâtrales qui ne sont pas interdites par l’Église sont les représentations théâtrales religieuses. Ainsi, durant le Bas Moyen Âge, soit du XIVe siècle après J.-C, jusqu’au XVIe siècle après J.-C (voir annexe 1), malgré la redécouverte de la comédie, le théâtre est toujours un art à caractère religieux (ENCYCLOPÉDIE UNIVERSALIS s.d.).
Au cours des Temps modernes, soit du XVIe siècle après J.-C, jusqu’au XVIIIe siècle après J.-C (voir annexe 1) (GÉLINAS 2018), le théâtre occidental connaît une évolution importante.
Durant la première partie de cette période historique, soit durant la Renaissance du XVIe siècle après J.-C, jusqu’au XVIIe siècle après J.-C (voir annexe 1), la pensée humaniste se développe. Les grands penseurs et grands philosophes de cette période redécouvrent les mœurs de l’Antiquité et, par conséquent, redécouvrent le théâtre grec antique (GÉLINAS 2018). Ces derniers sont séduits par les tragédies grecs et ce genre théâtral refait surface, pour la première fois en Italie (THÉATRONS s.d.).
Dans la première moitié des Temps modernes, le théâtre est divisé en deux. Les tragédies grecques sont redécouvertes et jouées mais le théâtre religieux du Moyen Âge central n’est pas complétement abandonné. Effectivement, le Mystère, un genre théâtral traitant de sujets religieux, est un genre encore grandement apprécié du peuple (THÉATRONS s.d.).
Peu à peu, l’importance de la religion diminue dans la vie quotidienne du peuple. Ainsi, le théâtre religieux tel que le Mystère perd de la popularité auprès du peuple. Afin de remédier à cette baisse de popularité, le théâtre religieux va graduellement ajouter des scènes profanes dans ses pièces et le théâtre religieux disparait peu à peu et devient même interdit. Le facteur qui contribue à l’abandon totale des pièces de théâtres à caractère religieux est le détachement de la population par rapport à la religion ainsi que l’avènement du courant humaniste. Le fait que la tragédie grecque soit redécouverte et que les thèmes religieux soient abandonnés lors des représentations théâtrales de la Renaissance constituent des éléments de rupture avec le théâtre du Moyen Âge et le théâtre de la Renaissance (ENCYCLOPÉDIE UNIVERSALIS s.d.).
Lors de la Renaissance, les tragédies ne mettent plus en scène des héros de la mythologique grecs, mais mettent plutôt en scène des satires de la vie quotidienne telles que l’adultère. Ainsi, ce genre théâtral devient plus accessible et collé sur la réalité du peuple. Ce changement ce produit grâce aux pensées humaniste qui se diffusent grâce à l’invention de l’imprimerie dans tout l’Occident. Comme ces pensées placent l’Homme au centre de tous ses champs d’Intérêt, les héros grecs sont retirés des pièces de théâtre tragiques (ENCYCLOPÉDIE LAROUSSE s.d.).
Les artistes de la sous-période historique de la Renaissance ne renouent pas seulement avec le genre de la tragédie grecque. En effet, ils redécouvrent également la comédie de la Grèce Antique. Ce renouement avec la comédie de la Grèce Antique est la cause de l’apparition de plusieurs genres théâtraux tels que la Commedia dell’arte (THÉATRONS s.d.).
Dans la seconde moitié des Temps modernes, soit durant la sous-période de l’Époque moderne du XVIIe siècle après J.-C, jusqu’au XVIIIe siècle après J.-C (voir annexe 1), le théâtre occidental est appelé le « théâtre classique » puisqu’il est composé de règles, appelées règles des trois unités, s’inspirant des règles du théâtre antique. Le théâtre devient donc une forme d’art plutôt stricte et uniforme laissant peu de place à la liberté de création. Les règles visent à créer un modèle de pièces de théâtre uniforme qu’il est nécessaire de suivre peut-importe le genre théâtral (ENCYCLOPÉDIE UNIVERSALIS s.d.).
Durant l’Époque contemporaine, soit du XVIIIe siècle après J.-C jusqu’à aujourd’hui (voir annexe 1) (GÉLINAS 2018), les règles du « théâtre classique » sont abandonnées afin de laisser plus de liberté aux artistes. Ce phénomène constitue un élément de rupture entre le théâtre des Temps modernes et le théâtre de l’Époque contemporaine. Cette liberté laisse place, dans la sous-période du XIXe siècle, à l’apparition de plusieurs genres théâtraux que nous connaissons aujourd’hui tels que le romantisme, le mélodrame et le vaudeville (LIBRE THÉÂTRE s.d.). Plusieurs genres théâtraux apparaissent également durant l’Époque contemporaine pendant la sous-période du XXe siècle tels que l’absurde, un genre théâtral qui est apparu à la suite de la Seconde de Guerre mondiale est qui est définit comme étant un genre « traitant de la condition humaine et de l\’absurdité de la vie » (L’INTERNAUTE s.d.). Ce genre théâtral est caractérisé par le rejet des genres traditionnels tels que la comédie et la tragédie. Cela s’explique, entre autres, par le rejet de l’humanisme causé par les guerres mondiales ainsi que par les traumatismes laissés par ces dernières (THÉATRONS s.d.). Ainsi, ce phénomène constitue un élément de rupture entre le théâtre des Temps modernes, durant la Renaissance, et le théâtre de l’Époque contemporaine durant le XXe siècle.

Conclusion
On peut affirmer que le théâtre occidental, à partir de son apparition au Ve siècle avant J.-C, soit pendant l’Antiquité durant la Grèce classique, a connu une grande évolution durant les quatre grandes périodes historiques, soit durant l’Antiquité, qui se déroule du IIIe millénaire avant J.-C jusqu’au Ve siècle après J.-C, durant le Moyen Âge, qui se déroule du Ve siècle après J.-C jusqu’au XVe siècle après J.-C, durant les Temps modernes, qui se déroule du XVIe siècle après J.-C jusqu’au XVIIIe siècle après J.-C et, finalement, durant l’Époque contemporaine, qui se déroule du XIXe siècle après J.-C jusqu’à aujourd’hui (LANGLOIS et VILLEMURE 2016, 4). À travers son histoire, le théâtre occidental a connu plusieurs éléments de rupture. Entre autres, de l’Antiquité au Moyen Âge, il a connu un phénomène de rupture du côté des termes abordés. En effet, le retour aux valeurs ancestrales concernant le sujet de la religion au sein du théâtre constitue un élément de rupture entre le théâtre de la fin de l’Antiquité et celui du début du Moyen Âge. Un élément de rupture est également observable entre le théâtre des Temps modernes et celui du Moyen Âge. Effectivement, lors des Temps modernes, durant la Renaissance, les tragédies grecques sont redécouvertes et les sujets religieux sont peu à peu mis de côté dans le théâtre. Également, à travers son histoire, le théâtre occidental a connu plusieurs éléments de continuité. Entre autres, il y a continuité dans les genres théâtraux entre le théâtre de la Grèce antique et celui de la Rome antique. La tragédie et la comédie constituent des éléments de continuité entre le théâtre de la Grèce Antique, du VIIIe siècle avant J.-C, jusqu’au Ier siècle avant J.-C, et le théâtre antique romain, du VIIe siècle avant J.-C, jusqu’au VIe siècle après J.-C (ENCYCLOPÉDIE UNIVERSALIS s.d.).
Au cours de son histoire, le théâtre occidental est parfois retourné à ses valeurs ancestrales concernant le sujet de la religion. Il serait intéressant de se demander si, avec la laïcisation qui se fait de plus en plus sentir dans le monde, le théâtre pourrait redevenir une institution religieuse comme auparavant.