Le réchauffement climatique (le changement climatique) – rapport exemple

Introduction Le changement climatique est une modification à long terme dans la distribution des régimes météorologiques sur des périodes allant de décennies à des millions d’années. C’est un changement dans la distribution de ces évènements par rapport à une moyenne. Il peut se limiter à une région précise ou s’étendre à l’ensemble de la planète. Le climat mondial est un lien entre l’atmosphère, les océans, les calottes glaciaires, les organismes vivants et les sols, sédiments et roches. Les interactions entre ces composantes influencent fortement le système climatique.Le changement climatique peut avoir d’importantes répercussions sur les ressources en eau en modifiant le cycle hydrologique. A titre d’exemple, les changements de température et de précipitations peuvent avoir des conséquences directes sur l’évapotranspiration et sur la qualité et la quantité du ruissèlement.Ainsi, la disponibilité temporelle des ressources en eau peut être affectée de manière significative et par conséquent affecte l’agriculture et le développement rural.La production industrielle et énergétique sont responsables, directement et indirectement, à environ un tiers des émissions mondiales de GES (GIEC, 2014), cependant les changements climatiques ont ainsi perturbé le secteur de l’énergie. Pour l’adaptation, en premier on opte pour l’utilisation des batteries résidentielles pour accroître la résilience après des phénomènes extrêmes, en second lieu les systèmes à base d’énergie renouvelable tel que la production éolienne, l’énergie solaire pourraient offrir la souplesse nécessaire pour ce secteur.Le réchauffement climatique agit négativement sur les écosystèmes terrestres tel que : l’agriculture, l’environnement, les ressources en eau et l’industrie (GIEC, 2001). L’agriculture utilise les ressources hydriques pour satisfaire les besoins d’irrigation dans un but d’assurer la sécurité alimentaire de la population mondiale.La disponibilité et la rareté de ces ressources constituent un problème surtout pour les régions arides et semi-arides. C’est avec une grande inquiétude que nous devons actuellement prendre en considération ce phénomène lors de la planification de la gestion des ressources en eau.Compte tenu de la perturbation que connaissent les précipitations au niveau mondiale, la nécessité d’accroître l’efficacité des systèmes d’irrigation est devenu primordiale. Les stratégies visent la construction des barrages, l’approfondissement des canaux d’irrigation, le revêtement des canaux et des réservoirs pour réduire les pertes par percolation et évaporation et la conversion des systèmes d’irrigation à savoir l’irrigation par aspersion ou goutte à goutte. Adoption des nouvelles techniques d’irrigation est une stratégie d’adaptation efficace par rapport au coûts financiers, écologiques et sociaux.En outre, les précipitations connaissaient des changements au fil des ans. Elle
a augmenté dans certaines régions avec des variations dans la quantité et l’intensité, et diminué dans d’autres régions avec des périodes de sécheresse longues.Le Maroc connait une répartition non équilibrée des ressources en eau dans l’espace, en effet les précipitations varient largement en allant du Nord vers le Sud et de l’Ouest vers l’Est. Le changement climatique influence de manière plus accentuée sur les régions arides et semi-arides comme celle du Maroc et influence par conséquent le cycle hydrologique.Suite à la perturbation des pluviométries, les pluies intenses induisent des crues violentes qui sont devenue systémique à cause de l’absence du couvert végétal dont l’origine est l’aridité du climat. En réponse à ses phénomènes, le Maroc continue à mettre en place des politiques capables de répartir ses richesses naturelles ainsi que protéger l’environnement. La politique des barrages et la loi sur l’eau visent à valoriser et mobiliser les ressources en eau.La multiplication des agglomérations augmente les besoins en eau potable face à une offre et disponibilité limitée et décroissante des ressources à cause des changements climatiques. La rareté des ressources hydriques est la première contrainte du développement dans les régions arides et semi-arides, dont le Maroc fait partie.Le secteur agricole est le premier à être affecté. En effet le secteur de l’agriculture au Maroc a une valeur importante au PIB du pays, c’est le premier secteur du développement socio-économique (rapport de l’ADA juillet 2015). Le stress hydrique, parmi d’autres raisons, a impacté négativement l’agriculture marocaine.Avec l’augmentation de la température, les terres deviennent de plus en plus sèches et la demande en irrigation augmente. Dans le même cadre et pendant les périodes les plus sèches de l’année, le manque d’eau limite l’évapotranspiration réelle qui dépend de la disponibilité de l’eau du sol.Bien que l’impact du changement climatique puisse être prédit à l’échelle mondiale. Son type et l’ampleur de ses impacts ne sont pas connus dans la plupart des régions du monde. Il est donc nécessaire d’étudier les effets du changement climatique à cette échelle afin qu\’elles puissent être prises en compte par les responsables politiques et les décideurs lors de la planification et la gestion des ressources en eau. Les liens entre le changement climatique et les régimes hydrologiques, expliquent les impacts observés sur les ressources en eau ainsi que les événements extrêmes à savoir la sécheresse et les inondations.L’analyse bibliographique, sur les changements climatiques et leurs impacts sur les ressourcesen eau au Maroc, a permis de relever un ensemble de remarques relatives à la disponibilité, auxméthodologies et aux données utilisées par les différentes études et travaux ayant concerné lepays. Les différentes régions hydrologiques ou bassins du Maroc n’ont pas bénéficiééquitablement des études d’évaluation des changements du climat et/ou de leurs impacts ennombre et en approches utilisées. Les estimations des changements futurs à l’échelle du bassinainsi que de leurs impacts dépondent de la résolution des modèles climatiques utilisés et del’utilisation ou non de modèles hydrologiques adaptés. L’affinement des résultats et desinformations qui en découlent pour un meilleur appui à l’adaptation peut se faire à plusieursniveaux, dont: ( introduir les parties)ProblématiqueLe changement climatique enveloppe un caractère d’importance primordiale dans les préoccupations des décideurs politiques. Avec la croissance démographique et le développement de tous les secteurs, la demande en eau est en augmentation. De ce fait la mise en place des stratégies d’adaptation aux risques des changements climatiques a pour objectif de limiter les impacts de ce phénomène. Les zones arides et semi-arides sont enregistrées comme étant les premières régions à subir des résultats dramatiques à savoir la diminution des précipitations, la rareté et la variabilité spatiale et temporelle des ressources en eau.Au niveau national, et selon l’étude menée par la banque mondiale sur l’impact des changements climatiques, les précipitations vont connaitre une baisse de l’ordre de 20% à l’horizon de 2050. De ce fait les rendements agricoles des cultures pratiquées en Bour connaîtront ainsi une baisse significative, et l’irrégularité de ces précipitations causera une augmentation de variabilité de la production.L’agriculture participe avec près de 15% au PIB (MAPM,2012), d’où son importance et sa participation dans les politiques et les stratégies du développement social. Mais c’est également le secteur qui consomme une partie importante de la quantité totale de l’eau utilisée au niveau national. La rareté des ressources en eau mobilisables pour l’agriculture, la diminution des niveaux piézométriques des nappes et celle des barrages sont toutes des effets de la sécheresse et de l’augmentation des températures. Par conséquent les rendements agricoles peuvent connaitre une situation de crise.Les changements de la température modifient la variabilité spatio-temporelle des facteurs météorologiques. D’une part, certaines régions du Maroc connaissent des précipitations fortes avec des baisses de températures, et d’autre part des longues périodes de sécheresse pour les autres régions.La consommation d’eau pour l’irrigation varie considérablement en fonction des conditions climatiques, des types de sol et des saisons. En fait, les hausses de température causent des terres plus sèches qui manquent de couvert végétal.Face aux problématiques que créent le réchauffement climatique à savoir la flexibilité des systèmes naturelles, autrement dit leur capacité à revenir aux états normaux, et afin de mieux gérer les ressources d’irrigation, nous proposons d’analyser et évaluer les différents aspects d’adaptation de la part de l’Etat mais aussi des agriculteurs.Le présent document a pour objectif l’évaluation des impacts du changement climatique, principalement la variabilité des températures et de la pluviométrie, sur la gestion des eaux d’irrigation ainsi que les efforts appliqués par les décideurs et les usagers pour s’adapter à ce phénomène.