Plagiat : quelle est la définition du plagiat ?

Le plagiat est définie comme l’action de prendre le travail ou la réalisation d’autrui et de revendiquer celle ci comme étant la votre. Cette action est considéré comme étant très sérieuse, et avec raison. Dépendant du milieu où tu te trouve, les conséquences peuvent varier entre une simple discussion avec le professeur ou une poursuite en cours. Par exemple, si tu es membre d’une grande compagnie et qu’il vous prend à l’idée de copier le marketing d’une autre, vous pourriez possiblement perdre des centaines de milliers de dollars en cours et briser l’image publique de votre domaine à jamais. Mais cette possibilité est assez extreme. Après tout, ce n’est pas tout les jours qu’un scandal du genre éclate. Mais un exemple beaucoup plus commun et avec lequel vous êtes probablement plus familier est celui de l’élève universitaire; le jeune qui sous le stress prend une mauvaise décision et en paye le prix. Sachant les conséquences qui viennent avec, il peut être surprenant d’appendre les résultats qu’un sondage de Ruthers University conduit par Donald McCade. En effet, sur les 24 000 élèves de 70 écoles différentes ayant pris part au sondage, 64% des élèves ont reporté avoir déjà triché sur un test, 58% ont admis avoir plagié et 95% ont admit avoir participé dans une forme de tricherie ou une autre. Un sur trois élèves a aussi admit avoir utilisé l’internet pour plagier. On peut ainsi déduire qu’environ 57% des élèves qui plagient utilisent l’internet pour le faire.

La cause de l’épidémie serait-elle donc le fameux web? En court, non. En effet, une nouvelle étude remet en question cette affirmation. Publiée dans le Journal for Academic Ethics de David Ison, l’étude porte sur 184 thèses publiés avant 1994 (lorsque seulement 14% de la population utilisait l’internet) et 184 soumises après 2010 (lorsque 85% l’étaient).

Les chercheurs ont constaté qu\’environ le même pourcentage d\’articles comprenaient un texte plagié (environ la moitié) mais que les documents antérieurs à Internet présentaient un score de similarité moyen plus élevé. En effet, alors que les textes de post 2010 avaient un score de similarité d’environ 12,3% ceux de pré 1994 on eu une note de de 14,5%. Cela signifie que, dans l\’ensemble, les journaux pré-Internet contenaient plus de documents plagiés que leurs partenaires post-Internet.

Pour être clair, l’étude a quelques limites. Le plus gros étant qu’il ne fournit qu’un «instantané» du plagiat. Il est basé sur un échantillon qui

ne comprend qu’un type de travail et n’examine pas d’autres types de recherche ni d’autres types de travaux d’étudiants.

De plus, bien que seulement 14% des utilisateurs soient en ligne en 1994, les établissements d’enseignement ont été les premiers à adopter le système. Bien que les données sur les collèges ne semblent pas être publiques, environ 49% des écoles secondaires avaient accès à Internet en 1994.

Néanmoins, l’étude montre clairement que la relation entre le plagiat et Internet est compliquée. Le Web a certes eu un impact sur le plagiat, en particulier sur le lieu et la manière dont il est fait, mais il n’est certainement pas le seul responsable de son augmentation perçue.