Phonétique et approche actionnelle

Les civilisations se sont améliorées sans plus que la parole pour la communication. Ce fait à lui seul démontre directement l’étendue de l’oralité. L’oralité explicite donc un secteur gigantesque de faits culturels. L’étude de l’oralité a été dispatché entre plusieurs disciplines et les hypothèses prononcées sont souvent inaccordables, voire contradictoires. Il n’existe pas aujourd’hui de théorie unifiée pour l’étude des traditions orales.

Dans cette partie nous parlerons du concept de l’oralité et de l’oral. Nous allons articuler la divergence entre le facteur oral dans une langue et l’apprentissage du facteur oral. Nous étudierons aussi l’optique de la composante orale dans différentes doctrines attachées à la linguistique, sans oublier d’exposer l’affinité entre la linguistique et la didactique.

La composante orale :Les linguistes définissent la composante orale différemment, en accord avec leurs branches. La composante orale est entrevue diversement par les linguistes et les didacticiens des langues ce qui crée différents stéréotypes de la composante orale.

Le stéréotype offre une traduction banalisé de la vérité en donnant un point de vue défiguré. Et, G.- N. Fischer dans son livre : Les concepts fondamentaux de la psychologie (1996 : 133), s’accorde à cette définition et rajoute que les stéréotypes se spécifient par : des images réductrices avec lesquelles nous désignons les autres. Ainsi la façon dont la composante orale est perçue est rétrécie. Aussi nous voyons que beaucoup offrent des définitions incomplètes de la composante orale, ainsi nous discuterons dans ce qui suit certains stéréotypes de cette dernière.

L’un des plus répondu est celui qui réduit la composante orale à la langue populaire, cette approche est le fruit de la contradiction de la langue parlée et celle écrite, cette approche accuse la composante orale de manque de rigidité à l’envers de la composante écrite. Dans cette optique la composante orale est perçue au travers de la lentille de la composante écrite.Alors que la composante orale aussi propose différentes règles qui sont différente de celle écrite, néanmoins ces règles existent bel-et-bien.

A titre d’exemple parmi tant d’autres, il existe plusieurs discours oraux qui sont géré par plusieurs règles et normes, tout comme la composante écrite. Ceci démontre bien que la composante écrite n’est pas équivalent au français populaire.

La composante orale fut longtemps assimilée à la prononciation dans l’apprentissage des langues, cette approche est reconnue par certain phonéticiens tels que É. Guimbretière dans son livre : Phonétique et enseignement de l’oral (1994 : 3), laisse paraitre que la composante orale

ne peux être distingué de la phonétique. Néanmoins, l’apprentissage de la composante orale ne se limite pas qu’à la prononciation dans l’apprentissage des langues. On remarque qu’il y’a un changement dans la méthode d’enseignement de la composante orale du fait de l’introduction de L’importance des gestes et de l’intonation dans l’apprentissage de la formulation de phrases.

A présent l’enseignement de la composante orale comporte l’aspect verbal qui est les mots ou la parole, l’aspect non verbal qui sont les gestes et pour finir l’aspect para verbal qui est l’intonation. Aujourd’hui la composante orale est un sujet à part entière.Concept d’oral :Dans les paragraphes qui suivent nous nous proposons d’étudier la composante orale suivant plusieurs composantes notamment de l’oral et l’oralité que nous étudierons séparément.Dans la littérature on ne trouve pas de définition pertinente du terme oral, on ne trouve souvent que des aperçus de ces attribue.

Voici quelques descriptions de certains auteurs :P. Léon (1977 : 9), lors d’un entretien dans la revue Pratiques, considère queCe qui est spécifique de l’oral, c’est l’aspect prosodique de la vocalisationCe linguiste considère que l’oral est la fabrication de sons. Il est accoutumé aux faits phonétiques qui se révèlent lorsque l’on parle. Et cet avis et en accord avec Mouchon et Fillol (1980 : 7), qui voit que :La langue parlée [l’oral] est faite d’éléments divers (prosodie, syntaxe, etc.).

Les faits prosodiques – pauses, débit et intonation pour le discours ou articulation des phonèmes au niveau des unités plus petites – appartiennent en propre à l’oralLa définition de Mouchon envisage comme P. Léon considère le point de vue prosodique, mais aussi ajoute l’attachement à la syntaxe et à l’articulation de phonèmes.Les linguistes, comme déjà mentionné, définissent l’oral par rapport à l’écrit, ils font allusion au fait qu’il soit impossible de retirer sur un discours explicite et la capacité de faire appel à des mécanismes non verbaux. Cet aspect de l’oral s’oppose à celui de l’écrit.

Du fait qu’il dépend de l’aspect segmental et prosodique de la langue.Concept d’oralité :Beaucoup pensent que l’oralité fait référence à sans écriture. Alors que l’oralité découvre sa valeur dans la littérature orale, elle est perçue aussi comme une communication utilisant la parole.

Différent de l’oral, l’oralité fait usage de plusieurs organes du corps.Lhote (2002 : 2), énonce dans : La parole et la voix, deux faces de l’oralité, définit l’oralité comme suit :…un passage à l’acte qui est l’aboutissement d’un long processus psycho-socio-linguistico-physiologique dont la phase finale est une émission et/ ou une réception sonoreIl propose que ce soit avant tout psychologique, du fait que l’être humain est un être social qui a besoin d’écouter et d’être écouté par les autres.

La partie sociale revient au fait qu’il faut vérifier si ce que l’on veut dire est politiquement correct et si ce que l’on veut dire est approprié vis-à-vis de l’interlocuteur. Cette communication se fera par le billet d’une langue commune avec l’interlocuteur.

Ainsi que du fait que pour parler il faut utiliser des organes du corps notamment des organes vocaux.