Le Droit à l’éducation dans le monde actuel

Si la société (mœurs, valeurs, individus, organisations, etc.) enseigne dès la naissance aux individus qu’ils sont libres, ils ne souhaiteront jamais être libérés puisqu’ils pensent l’être. Cependant, si cette même société n’enseigne pas aux individus qu’ils sont libres et leur fait croire au rêve de la liberté, ces individus chercheront toujours un moyen de se libérer de ce qui les empêchent de vivre leur liberté fondamentale, ce qu’ils croient en fait être leur liberté. Ainsi, la meilleure façon de manifester son sentiment d’autonomie c’est la résignation ou la révolution. N’ayant pas d’autres choix face à l’oppression, ils manifestent leur autodétermination en faisant un choix pour eux, pour leur vie. Prenons l’exemple du texte, les individus qui demandent une hausse de leur salaire est plus qu’une simple réclamation auprès de leur employeur : « leur réclamation était comme le symbole concret de leur exigence d’être des hommes. Des hommes, c’est-à-dire des libertés en possession de leur destin . » (p.210) De plus, même si l’individu semble être libre, il ne l’est pas complètement, car l’environnement dans lequel il est, est déjà déterminé. Ainsi, la liberté est une structure créer par l’être humain. Revenons à l’individu libre, étant libre il ne peut désirer être libre, mais seulement de devenir plus libre qu’il l’est. Pour rendre les propos plus clairs, prenons l’exemple de la notion de richesse. Un individu riche ne souhaite pas être riche, car il l’est déjà, mais il souhaite devenir encore plus riche qu’il l’est.
Les méthodes de gestion ont changé au cours des années et les organisations doivent maintenant faire face à ces nouveautés. Avec une nouvelle génération (Y-Z) ayant d’autres demandes que les précédentes générations, les organisations doivent agir selon les nouvelles demandes, soit le fait que la nouvelle génération change plus souvent de travail lors de sa vie, ils ne veulent pas de routine de travail dans le type 9 :00 à 17 :00, ils souhaitent concilier le travail et la famille le plus possible, s’ils ne sont pas comblés au travail ils quitteront sans y penser, etc.

Ainsi, si on reprend l’analyse des propos de Sartre, l’employeur ne peut pas restreindre la liberté de ses employés, car ils se révolteront. Ils ne feront pas le travail demandé, ils ne se présenteront pas au travail le matin, ils créeront des problèmes avec les membres de l’organisation. Ainsi, l’employeur doit offrir une certaine liberté à ses employés pour qu’ils puissent

s’épanouir au travail. Si l’organisation enseigne dès l’embauche aux individus qu’ils sont libres, ils ne souhaiteront jamais être libérés (se révolter), puisqu’ils pensent déjà l’être. C’est dans ce cas-ci, qu’entre en jeu les enjeux éthiques dans les nouvelles méthodes de gestion, car le fait qu’un employeur crée une liberté auprès de ses employés n’est pas éthique puisque cette liberté est une structure crée par l’employeur et peut résulter d’une certaine manipulation.

Finalement, dans le texte « Matérialisme et révolution » de Sartre, en cherchant à défendre la question de la liberté, l’auteur crée différentes dimensions de la notion de liberté : « La liberté est une structure de l’acte humain et ne paraît que dans l’engagement ; le déterminisme est loi du monde . » (p.208) La liberté est une structure crée par l’être humain pour garder ses semblables en harmonie et éviter la révolte ou la résignation. Ainsi, peut-on dire que la liberté existe vraiment dans un monde où elle a été créée par l’humain, est-elle une réalité ou juste une impression de libre arbitre et qu’est-ce qu’est la liberté si tous les humains sont autodéterminés, la liberté devient-elle une réalité ou est-elle encore l’illusion de la création de l’humain…

Texte 2 : Causes et manifestations de la crise

Thèse de l’auteur : « La principale manifestation de la crise actuelle, celle dont toutes les autres découlent, est d’ordre spirituel ou métaphysique . » (p.82)
Arguments et analyse :
La crise actuelle vient du fait que l’homme moderne à sans cesse un besoin de nouveauté à renouveler afin de ne pas se laisser aller dans l’ennui. L’être humain est toujours à la quête de découvertes et de nouvelles innovations, mais c’est ce qui le conduit à prendre pour acquis les évidences et les connaissances. Il ne regarde plus le monde avec étonnement, mais plutôt avec ennui. Alors, s’il y a nouveauté, elle ne provient pas de la terre elle-même, mais des créations de l’humain. La principale manifestation de la crise actuelle pourrait être spirituelle, car l’ennuie de l’être humain le force à créer son propre émerveillement part les découvertes et les innovations. En souhaitant s’enfuir de l’ennuie, il sera à la recherche d’états modifiés de la conscience comme la consommation d’alcool ou de drogues ou même par la quête de sensations fortes venant créer un sentiment inconnu et nouveau dans sa conscience. De ces différents moyens, il réussit à s’échapper de sa réalité qu’il trouve ennuyante. Toutefois, cette échappatoire devient un cercle qui recommence sans cesse, car lorsqu’il s’échappe (drogues, alcool, sensations fortes, etc.), tout devient moins ennuyant, meilleur et plus beau, mais quand il revient à son état « normal », il revient en fait à la crise actuelle décrite par les auteurs. La crise est donc d’ordre spirituel dans ce cas-ci.

Dans une organisation, la nouvelle méthode de gestion est de condamner l’ennuie au travail, car l’humain tentera de s’y échapper par tous les moyens possibles. En planifiant de nouvelles méthodes de gestion ayant pour but de diminuer l’ennuie et d’augmenter la « nouveauté », l’entreprise peut alors attribuer de nouvelles tâches aux employés, mettre l’accent sur les découvertes et les innovations, elle peut donner plus de liberté en ce qui a trait à l’imagination ou à la marche de manœuvre selon le type d’entreprise, elle peut aussi donner des défis, des concours, elle peut alors tout faire en son pouvoir pour éliminer ou diminuer l’ennuie au travail par la création de nouvelles méthodes de gestion. Toutefois, l’organisation doit être alerte concernant les enjeux éthiques, car comme dans ce cas-ci, la limite entre les nouvelles méthodes et le contrôle (manipulation) est mince. Le fait qu’un employeur crée une atmosphère sans ennui envoi comme message aux employés qu’ils n’ont pas le droit de ressentir de l’ennui parfois, d’être tristes ou simplement d’êtres dans leur bulle.
Finalement, si une crise actuelle existe, c’est qu’elle vient de la dimension spirituelle. Si le besoin de nouveauté vient de l’ennui et que l’ennui est un état de la conscience de l’humain, alors selon les auteurs, la conscience est la cause de l’ennui et par ailleurs, on peut dire que la conscience est une dimension spirituelle.

Texte 3 : La satisfaction au travail

Thèse de l’auteur : « Les relations trouvées entre ce concept et d’autres variables du champ restent encore parfois incertaines voir même contradictoires dans certains cas . » (p.245)
Arguments et analyse :
Au fil des ans, plusieurs chercheurs se sont intéressés sur la question de la satisfaction au travail, à savoir comment la mesurer. Étant une variable qualifiable et non quantifiable, il est difficile d’analyser la satisfaction et c’est pourquoi les chercheurs doivent utiliser plusieurs instruments et variables différentes. Toutefois, les différentes façons de mesurer donnent des résultats complètements distincts. À CONTINUER + METTRE DES EXEMPLES D’INSTRUMENTS DE MESURES.

Dans une entreprise, « la satisfaction au travail est un concept central en gestion des ressources humaines . » (p.245) Il est alors primordial d’être en mesure de calculer la satisfaction au travail de ses employés. Une des nouvelles méthodes de gestion est de mettre en place des outils permettant de mesurer la satisfaction au travail. Toutefois, afin de ne pas aller au-delà de ce qui est éthiques ou non, l’entreprise doit émettre un questionnaire (selon l’outil trouvé) qui n’est pas intrusif dans la vie personnelle des employés, qui est anonyme et surtout confidentielle pour éviter tout conflit d’intérêt entre l’employeur et son subordonné.

Enfin, la satisfaction au travail est encore une mesure incalculable, mais qui est très importante pour la gestion des ressources humaines au sein d’une entreprise. Malgré toutes les variables utilisées par les chercheurs, pourront-ils trouver un consensus afin de mesurer adéquatement la satisfaction au travail, ce qui pourrait être bénéfique pour toutes les entreprises.
Texte 4 : Femmes racisées

Thèse de l’auteur : « La catégorie conceptuelle de « femmes racisées » offre le vocabulaire qui permet d’attirer l’attention sur les injustices vécues à l’intersection du genre et de la racisation . » (p.129)
Arguments et analyse :
Les termes « femmes racisées » permettent d’attirer l’attention sur des injustices qui sont autant d’ordre du genre que de la racisation, car d’une part, les femmes sont victimes de sexisme. Les relations entre les hommes et les femmes n’ont pas toujours été facile et encore aujourd’hui, il y a une sorte de domination et d’oppression de l’homme sur la femme qui règne dans plusieurs sphères tels que le travail où il est courant de voir une différence salariale entre les deux sexes même s’ils ont les mêmes compétences. Rousseau faisait justement la promotion de cette différence entre les genres, il établissait une « conception de l’éducation où les femmes seraient élevées dans le but de servir les hommes, leur plaire et leur rendre la vie agréable, où leur quotidien serait borné à leurs enfants et à leurs fourneaux . » (p.4) D’autre part, les « femmes racisées » sont des femmes qui sont victimes de sexisme, mais aussi de discrimination sur la seule raison qu’elles n’appartiennent pas à l’image de la femme blanche. Cette discrimination « raciale » se traduit par une « inégalité d’accès aux biens sociaux, aux emplois et fonctions ainsi qu’aux pouvoirs et prérogatives qui y sont rattachés . » (p.2)

Dans une entreprise, la nouvelle méthode de gestion serait de porter une attention particulière à la discrimination fait à l’encontre de tous. De cette façon, l’entreprise montre qu’il est dans ses valeurs de punir la discrimination sous toutes ces formes, qu’elle accepte tout le monde et qu’elle est juste envers tous. Ainsi, si elle adhère à ces nouvelles méthodes de gestion, il n’y aura pas d’enjeux éthiques. Toutefois, si l’entreprise décide de ne pas suivre ces méthodes, elle risque de tomber dans les enjeux éthiques où il pourrait y avoir poursuite dans le pire des cas.

Texte 5 : L’évocation de la liberté améliore-t-elle l’efficacité d’une formation?

Thèse de l’auteur : « L’évocation de la liberté améliore-t-elle l’efficacité d’une formation ? » (p.147)
Arguments et analyse :
Afin de répondre à la thèse, les auteurs divisent la question selon deux conditions, soient la condition d’engagement et la condition de contrôle. La condition d’engagement joue sur le sentiment de liberté de l’élève : « assortir une demande d’une simple phrase évoquant la liberté de l’individu (i.e., « vous êtes libre de… » et/ou « vous n’êtes pas obligé de… » est suffisant pour amener l’individu à se sentir responsable de ce qu’il fait ou doit faire, et obtenir des comportements coûteux sans pour autant susciter de refus . » (p.152) La condition de contrôle est le contraire de l’engagement, car elle n’offre pas de liberté, elle est plus encadrante et n’hésite pas à sanctionner les élèves : « l’appel des participants était effectué tous les jours et les absences injustifiées, comme il est d’usage, sanctionnées par des retenues de salaire sur les indemnités de chômage . » (p.153) Ainsi, la création d’un sentiment de liberté chez les individus créerait, selon les auteurs « un contexte engageant agissant favorablement sur la satisfaction . » (p.157)

Les nouvelles méthodes de gestion dans une entreprise doivent prendre en compte cette étude afin d’amener un contexte de travail plutôt engageant, soit libre. En amenant cette distinction, où l’employé est libre de choix et non sous la contrainte, il y a de forte chance qu’il montre, dans son attitude au travail, une certaine satisfaction à l’égard de son emploi et de l’entreprise. L’entreprise évite donc les coûts se rapportant aux absences, aux sanctions, à la perte de production, mais aussi à la frustration et le ressentiment de l’employeur et des collègues. Enjeux éthiques ??

Finalement, les différentes recherches portant sur le lien entre la liberté et la satisfaction montrent que le contexte d’engagement permet de modifier les attitudes et les comportements à cause de la satisfaction . (p.154) Ainsi, il est vrai de dire que l’engagement augmente la satisfaction, car les « étudiants engagés sont plus satisfaits, déclarent un meilleur apprentissage et un locus de contrôle plus interne que les étudiants contraint d’assister au cours . » (p.165-166)

Texte 6 : Penser la justice dans les organisations : de Weber à Walzer

Thèse de l’auteur : « l’injustice tient au fait que ce choix est généralement le produit d’une situation de prédominance et non d’une volonté libre . » (p.196)

Arguments et analyse :
Pour Walzer, il y a deux problèmes qui ressortent concernant la justice dans les organisations, soit la notion de monopole et de la prédominance : « le monopole n’est pas pour lui la seule source d’injustice : la prédominance l’est aussi . » (p.196)

Prenons l’exemple de L’Oréal, une compagnie reconnue dans le monde de la beauté et qui possède plusieurs entreprises, y compris Kiehl’s, Lancôme, Urban Decay, Maybelline, Essie, etc . Au sein de chaque entreprise, il y a le directeur, celui qui a le monopole sur les décisions de l’entreprise. Toutefois, la compagnie « mère » L’Oréal a prédominance sur les décisions de toutes ses entreprises. Ainsi, c’est de cet aspect que Walzer tire la notion d’injustice du monopole et de la prédominance, car il est injuste qu’un petit groupe d’individus prennent les décisions pour un ensemble de personnes et il est encore moins juste qu’une entité possède une prédominance sur les décisions de ce groupe. Ce n’est alors qu’une question d’échelle et de pouvoir. Toutefois, « la poursuite d’un idéal de justice à l’échelle des organisations peut être définie comme la tentative de s’opposer à la prédominance de la sphère utilitaire sur d’autres supports possibles d’égalisation des situations sociales, sans basculer dans les rigidités du modèle bureaucratique . » (p.197)

Finalement, il est difficile d’atteindre la justice dans les organisations si la notion de monopole et de la prédominance est établie à l’intérieur de l’entreprise. Dans ce cas-ci, l’enjeu éthique est la justice et l’injustice. Il est important pour une entreprise de ne pas aller où s’arrête la justice, car cela créerait plusieurs conflits. C’est pourquoi des méthodes de gestions ont été mises en place pour éviter toutes formes d’injustices dans le cadre du travail comme les lois, les règlements et les sanctions, mais encore aujourd’hui en 2019, ces méthodes créer pour gérer l’injustice ne sont pas complètement à point, car il existe encore des injustices (discrimination, relation de pouvoir, intimidation, etc.) au sein des entreprises actuelles.

Texte 7 : Deux outils pour encourager des pratiques morales et étiques en gestion

Thèse de l’auteur : « Les préoccupations éthiques en matière de gestion, de leadership et de gouvernance ne sont pas récentes. » (p.31)
Arguments et analyse :
Après la crise d’Enron, qui se résume à des agissement non éthique (manque
d’équité entre les cadres supérieurs et les employés, atteintes à la dignité, abus écologique, etc.) et considéré comme « emblématique des manipulations financières dans l’entreprise ». (p.31) Le gouvernement des États-Unis met alors en place la loi Sarbanes-Oxley. Une loi qui « renforce les contrôles financiers » (p.31) Dans le monde des affaires, il y a une insistance sur le développement d’une vision plus éthique qui entoure les enjeux moraux de la pauvreté et de la paix, de la démocratie, des droits humains, des enjeux écologiques, etc. (trouver source)

Ce cas dans l’histoire fait ressortir les enjeux éthiques concernant l’injustice et les manipulations financières, voir même les fraudes. Dans une organisation, ces comportements doivent être banni. Les nouvelles méthodes de gestion doivent se concentrer sur la sanction de ces comportements pour éviter qu’il y en ait d’autres qui se produisent. Il doit y avoir un fort esprit de moralité et d’éthique au sein des valeurs mêmes de l’entreprise, de sa mission et de ses valeurs.

En conclusion, ce n’est pas parce qu’une entreprise possède un code éthique qu’elle a des pratiques éthiques et vice versa, mais il est important d’encourager les entreprises à mettre de l’avant l’importance de l’éthique au travail, car sans justice, une entreprise n’est pas capable de fonctionner adéquatement dans une société. Ainsi, « pour encourager des pratiques plus morales et éthiques en gestion, il est nécessaire d’inclure des règlements et des valeurs habituelles, mais aussi d’aller au-delà de cela. » (p.37)