L’économie de bien-être

Le bien-être constitue la base de l’analyse économique dans le cadre où la recherche de maximiser la satisfaction représente une condition des choix économiques.
En outre, selon Adam Smith, « une main invisible permet aux individus cherchant à satisfaire leur propre intérêt de promouvoir l’intérêt général ».
Et sans oublier que Arthur Cecil Pigou dans son ouvrage The Economics of Welfare, s’interroge sur les situations optimales qui peuvent permettre de maximiser le bien-être des individus et des collectivités.

Section 1 : les principes de l’économie de bien-être

Paragraphe 1 : la concurrence pure et parfaite

Dans un sens large, la concurrence peut être définit comme une structure de marché dans lequel les vendeurs et les acheteurs sont suffisamment nombreux dans le but d’interdire toute forme d’influence pouvant être exercée sur le prix; le prix d’équilibre ne peut être déterminé que par les mécanismes du marché, donc ce prix s’impose à tous.
La notion de la concurrence pure et parfaite est introduite par la théorie néo-classique afin de décrire les conditions nécessaires pour obtenir un fonctionnement idéal de tous les marchés.
Cette concurrence pure et parfaite joue un rôle très essentiel dans le secteur des assurances puisque cette théorie assure la satisfaction et le bonheur des assurés, lorsque les prix des produits ne seront pas influencés.
On trouve que la discussion moderne sur l’économie du bien-être, sa majeure partie, se situe dans l’extension d’un débat sur la rationalité en économie socialiste, bien que l’idée de maximiser la satisfaction (en relation à ce que Marshall appelle la « doctrine du maximum satisfaction) ait eu naissance dans le contexte de la concurrence pure et parfaite.
Ajoutant à ce niveau, cette confrontation ou bien compétition entre plusieurs vendeurs (assureurs) dans le marché des assurances, permet d’avoir des produits qui sont de qualité qui entrainent au bien-être de l’assuré.
Ainsi, la concurrence est dite de pure si elle répond aux hypothèses suivantes :
• Atomicité : c’est-à-dire l’existence de plusieurs acheteurs et vendeurs dans la mesure où nul ne peut à lui seul influencer les prix.
• Homogénéité : les produits échangés répondent un même besoin, ils doivent être donc substituables et identiques les uns aux autres.
• Libre entré sur le marché : aucune barrière ou obstacle à l’entrée de nouvelles entreprises.
Pour que la concurrence soit parfaite, il faut la réunion de ces deux hypothèses :
• Transparence : l’information des agents économiques est totale (spécifiquement sur la qualité des produits).

• Mobilité/libre circulation des facteurs de production :

le travail (la main d’œuvre) et le capital doivent de se diriger vers les marchés les plus rémunérateurs.

Paragraphe 2 : l’optimum de Pareto

« Affectation des ressources d’une société parmi ses membres telle qu’il n’existe pas d’autre affectation qui lui soit strictement préférée selon le critère de PARETO. »
Un optimum de Pareto définit une situation dans laquelle on ne peut pas améliorer le-bien-être d’un individu sans détériorer celui d’un autre.
La notion d’optimum de Pareto accorde de faire distinction entre deux orientations :
Au niveau de l’optimum public (bien public), par exemple la couverture sociale, on ne peut pas maximiser l’optimum par ce qu’on parle des biens indivisibles c’est-à-dire tous les individus les utilisent, donc, l’atteinte de l’optimum est impossible par ce que la situation de l’autre est menacée.
On ne peut pas atteindre l’optimum sans mettre en cause les intérêts de l’autre.
Aussi, un équilibre général en concurrence pure et parfaite entre les compagnies d’assurance représente un optimum de Pareto pour les assureurs par ce que chacun est censé de maximiser son optimum, et même, il représente un optimum pour un assuré éventuel.
Une compagnie dominante dans le marché d’assurance peut atteindre son optimum, car les compagnies d’assurance sont dans une logique de la concurrence pure et parfaite.
Dans le cadre des assurances, la souscription des contrats d’assurance par plusieurs personnes chez une compagnie (A), constitue un optimum, par conséquent, la situation de compagnie d’assurance (B) sera détériorer.
Le bien-être de l’assuré peut se réaliser lorsque ce dernier dispose d’une assurance contre les risques dont il peut affronter à l’avenir (accident de travail, maladie, accident de circulation…) qui peuvent influencer sur son patrimoine. (Un optimum pour un assuré éventuel)

Section 2 : Les théorèmes de l’économie de bien-être.

L’économiste britannique qui est considéré comme le père de l’économie de bien-être, Arthur Victoria Cecil Pigou, résume deux moyens différents d’après lesquels on pourrait améliorer le bien-être économique via deux propositions fondamentales :
• « toute cause qui, sans qu’une pression ou contrainte soit exercée sur les individus pour les pousser à travailler plus que leurs désirs ou leurs intérêts ne les y inciteraient, accroit l’efficacité de production, et par là, le volume moyen du dividende (le revenu) national, à condition qu’elle ne détériore la distribution ni ne renforce les fluctuations du revenu consommable de la nation, accroitra, d’une manière générale, le bien-être économique »
• « toute cause qui accroit la proportion du dividende national reçue par les pauvres, à condition qu’elle n’entraine une contraction du dividende ni ne l’incite à varier dans un sens défavorable, accroitra, d’une manière générale, le bien-être économique »
L’intervention de l’Etat dans le secteur social par l’intermédiaire du système de la sécurité sociale, selon laquelle des prestations sont versées aux individus de la société touchées par certains risques sociaux (maladie, accidents de travail…).Donc ça constitue un bien-être de la société qui signifie la satisfaction de chaque individus.
Les deux théorèmes de l\’économie du bien-être sont les résultats fondamentaux de la théorie de l\’équilibre général.
Paragraphe 1 : Le premier théorème de l’économie de bien-être.

« L’affectation des ressources à un équilibre de concurrence parfaite constitue un optimum de Pareto. »
Ce premier théorème de l’économie de bien-être s’intéresse spécialement aux quantités d’équilibre et non les seuls prix ce qui ce qui donne le sens qu’il suppose de résoudre le problème du passage des désirs de chaque individus, tels qu’ils s’illustrent dans les offres et les demandes à leur réalisation effective.
Il faut que l’équilibre général concurrentiel respecte les conditions d’optimalité :
• Efficacité dans la production
• Efficacité dans la consommation
• Efficacité dans la relation entre production et consommation
Paragraphe 2 : le deuxième théorème

Sur un marché concurrentiel, on peut atteindre à toute allocation de Pareto. C’est-à-dire que tout optimum de Pareto est un équilibre. On peut dire que ce deuxième théorème est réciproque du premier.
Si les préférences des individus sont convexes (c’est-à-dire une convexité des préférences) et la concavité des fonctions de production, donc toute affectation des ressources qui est un optimum de Pareto peut être défini comme une allocation des ressources d’équilibre concurrentiel avec des transferts appropriés.