Ainsi, le mode de gestion des aires de stationnement par la ville de Ouagadougou est guidé par la recherche d’avantage économique, le règlement des questions sociales ou même la prise en compte des aspects politiques. L’insuffisance d’aires de stationnement occasionnait de plus en plus à certaines heures de la journée et sur la plupart des voies au centre-ville de Ouagadougou des stationnements anarchique sur voirie occasionnant une diminution de la fluidité du trafic et des problèmes de sécurité routière. Le stationnement des deux-roues est relativement bien organisé avec un système de parkings payant mais il existait peu de places de stationnement dédiées aux véhicules. En outre l\’organisation du stationnement des véhicules de livraisons
Pour remédier à cette situation, la municipalité a initié en 2013 un Projet d’Appui à la Mobilité de Ouagadougou (PAMO) qui consacrait un volet important à la question du stationnement. Il a reçu le soutien des partenaires français à travers l’appui technique de l’agglomération lyonnaise et le soutien financier de l’Agence Française de Développement (AFD).
Le projet a permis de clarifier les conditions de stationnement, d’avoir une cartographie précise et de se rendre compte de la typologie exacte des aires de stationnement et des modes de gestion pratiqués. Finalement, le PAMO a abouti à la définition d’un plan de circulation et de stationnement dans le centre-ville de Ouagadougou ; ce qui a permis d’améliorer l’organisation du stationnement sur voirie et dans les espaces publics en précisant la politique de tarification et les implications en matière de politique d’usage de la voirie, en matière de stationnement sur voirie et en matière de parcs publics. Il a egalement permis la localisation des parcs de rabattement à proximité des centres de commerces/gares ou aux entrées de la ville.
Quand bien même les solutions proposées et mis en œuvre s’inspirent de l’expérience française notamment lyonnaise, elles tiennent compte avant tout et prioritairement des réalités locales burkinabè.