Jonathan H. Marks

H. Marks fait allusion à la confiance en rappellent que « l’excès accordé à la confiance peut provoquer des grandes catastrophes ». Mais le fait également d’être dans la contestation peut causer des pertes disproportionnées en termes d’investissement.
La confiance joue un rôle capital dans le fonctionnement des marchés et de l\’économie mondiale.
En effet en raison de la confiance que les investisseurs et les agents économiques ont dans l’avenir, peuvent alors se projeter et s\’engager à investir sur le long ou court terme, mais également à participer à l\’expansion économique.
La confiance et donc considéré comme étant une forme de certitude de la part d’un investisseur par exemple, qui peuvent aussi engendrer des contrariétés et des soucis dans l’avenir de l’investissement. Il s’agit précisément du scénario de la crise de 2008 qui s’est traduit par une augmentation du prix du marché de l’immobilier et une impossibilité de remboursement de la part des investisseurs se retrouvant en situation de faillite financière devant restituer leurs biens auprès banques. Croire
Selon Bessiere (2007), « L’importance de constater une mesure adaptée et efficace de l’excès de confiance n’est pas toujours un exercice aisé à faire, car cet indicateur doit être préalablement mesuré afin de pouvoir déterminer le sens de causalité » T A Reprendre

L’excès de confiance des investisseurs sans réelle connaissance du marché ont provoqué la chute de l’immobilier en 2008. Des prêts à taux variables et une notation bien trop élevée des banques avec notamment une ouverture facilitée au crédit hypothécaire, ont été un véritable engouement pour devenir propriétaire d’un bien immobilier et ce en dépit du manque de liquidité de l’emprunteur. Ainsi la crise des subprimes (2008), a vu le jour emportant dans son sillage de nombreuses familles qui se sont retrouvées dans un tel désastre financier que leur épargne n’a pas suffi pour financer un quelconque apport pour obtenir un prêt. VGA b
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L’excès de confiance qui régnait avant 2008 a conduit à la mise en place d’un nouveau système du marché de l’immobilier américain plus sécurisé et donc plus safe, grâce au contrôle régulier opéré sur les banques et les marchés financiers. En 2013, le marché immobilier américain est certes reparti à la hausse, mais nous pouvons constater que les Américains restent méfiants vis à vis des emprunts hypothécaires, le risque lié aux crédits est devenu trop dangereux pour la plus parts. La grande majorité des citoyens américains sont dans l’impossibilité d’emprunter pour devenir propriétaire en raison de la

timidité et la fragilité des banques à accorder des prêts hypothécaires. Nous sommes passés d’un concept de propriétaire en excès de confiance à une notion de locataire en perte de confiance, ne désirant plus investir dans l’achat d’un bien immobilier.
L\’enquête « Schroeder Global Investir » (2016) révèle que le manque à gagner des investisseurs qui surestiment leur aptitude à maîtriser leurs investissements pourrait se chiffrer en milliards de dollars de perte. C\’est particulièrement le cas des investisseurs américains, britanniques allemands et français (50 % des investisseurs interrogés estiment disposer de connaissances supérieures à la moyenne dont plus de 37 % en France, ce qui conduit à un excès de confiance en soi tout particulièrement sensible en France.

3.6. Cycle de vie de la confiance
Le diagramme ci-dessous présente le cycle de vie de la confiance, avec ces deux phases à prendre en compte, qui est la phase soit d’engagement soit la phase de désengagement. La confiance est considérée comme une émotion qui ne se contrôle pas forcement. Le graphique nous montre bien qu’avant d’atteindre le niveau de confiance maximum il y a plusieurs étapes à prendre en compte. Comme par exemple la première étape qui est celle de l’interrogation, la seconde étape celle de la compréhension suivie de l’expérimentation et enfin l’adoption qui est le summum de la confiance. Par conséquent il se peut également qu’il y a des perturbations dans ce système de confiance, suivi de contestation ainsi que du retrait complet et enfin pour finir une rupture totale de la confiance. Avant de mettre en place une confiance le processus peut être également long et compliqué de le maintenir mais très facile et rapide de la détruire. Ainsi une erreur peut s’avérer lourde de conséquences. La minimisation et la divulgation de données précises en termes de gestion et de confiance doivent être étudiées en permanence.

Depuis quelques années maintenant nous assistons au commencement au nouvelle manière de percevoir le risque, de part la stratégie de gain de confiance qui est aujourd’hui plus que primordiale pour réussir son investissement. Pour vous donner une idée, si la personne s’engage dans ce cas là tout va bien car sur le long terme et sans erreur d’estimation et de jugement, le processus restera tel quel en revanche-s’il y a désengagement de la part de l’investisseur ce processus peut entrainer la chute et la rupture de la confiance durement mise en place.
Lorsque les marchés sont stressés comme ce fut le cas entre 2008 et 2013 le risque devient alors important et la prime de risque pour détenir des actions sur le marché reste élevée. Ce qui n’aide pas les investisseurs à regagner confiance dans les placements d’argent sur le marché de l’immobilier.
Ceci signifie que les investisseurs en grande partie ne désirent pas acheter d’actions immobilières lorsque le marché est en baisse comme en 2008. Les flux sont plutôt basés sur les ventes d’actions et acheteurs de protection sous forme de dérivés, comme l’or, les cicaves ou encore certaines monnaies comme le dollar, la livre ou le franc suisse. C’est donc en grande partie à cause de la perte de confiance des investisseurs que l’on assiste à une mutation des dépenses faites dans l’investissement depuis quelques années.