Crise financière : les questions qui se posent

Malgré que l’on ne pourra jamais empêcher totalement la venue d’une crise économique ou krach, je pense que les autorités, bourses, et agents économiques sont plus préparés à vivre une crise économique qu’avant. En effet, les crises se reproduisent inévitablement, puisqu’elles font partie du cycle économique, correspondant au retour d’un même phénomène économique récurrent. Elles sont définies comme dépressions ou récessions (dépression plus longue sur deux trimestres consécutifs). Certains les appellent chutes du capitalisme, d’autres les qualifient comme étant la réorganisation du système.

Cette diminution du niveau de production et l’affaiblissement du rythme d’accroissement de la production entraînés par le ralentissement de la croissance économique résulte normalement à la hausse des taux d’intérêt, la baisse de la bourse, un déclin non anticipé du niveau des prix, la montée de l’incertitude et les paniques bancaires.

Mais l’on retrouve aussi d’autres types de conséquences. Par exemple, la crise économique qui déclenchée aux Etats-Unis après le krach boursier en octobre 1929 dû au début de la société de consommation, est la cause de « nombreuses faillites bancaires, de fermetures d’entreprises, l’augmentation du chômage, la chute des prix, la contraction du commerce international, etc ». Elle était en effet un réel désastre dans le monde réel et financier américain, mais aussi à l’échelle mondiale.

On observe que la crise financière internationale déclenchée aux Etats-Unis après le krach de l’immobilier en 2007, a provoqué des conséquences désastreuses sur les établissements bancaires, les entreprises, etc. Cela les a obliger à occasionner d’énormes pertes dans leurs actifs. Elle a initiée une contraction du commerce international, une chute de la production, une augmentation du chômage, etc.

Dans ce cadre, le premier réflexe de nombreuses pays est alors d’essayer de trouver des solutions pour contrer une nouvelle crise à l’échelle nationale, où même mondiale. On peut notamment citer Murray Rothbard, qui pense qu’il est en effet préférable de prévenir une crise plutôt que d’en souffrir. Pour prévenir celle-ci, plusieurs recherches évoquent qu’il est nécessaire d’opérer certaines réformes dans la sphère financière internationale.

On peut entre autre renforcer la réglementation prudentielle des banques ainsi que la régulation des marchés financiers. Par exemple, les États-Unis, une des économies à la tête du monde, doit en effet avoir une meilleure maîtrise de son secteur financier pour éviter de plonger le monde entier de nouveau.

On s’interroge alors sur les différentes politiques mises en place par les gouvernements pour résorber la crise de 2007, majoritairement basée sur l’emprunt. En

effet, en dehors des impôts, un Etat ne peut que recourir à l’emprunt pour financer ses dépenses, en émettant pour cela des bons du trésor ou des obligations d’Etat. Cela dit, si à un moment donné, les créanciers estiment que l’Etat s’est trop endetté, ils peuvent de ce fait, décider de ne plus lui prêter, avec pour conséquence de plonger son économie dans une crise.

Les gouvernements effectuent donc des plans de relance, équivalent à des centaines milliards de dollars, qui permettent d’amortir les effets de crise financière internationale telle que celle de 2007, mais cela ne nous empêche pas néanmoins de craindre que la situation puisse se retourner.

Les plans de relance ne s’attaquent cependant pas au bon problème et il est fortement probable qu’ils ne feront que ralentir le processus d’ajustement des marchés. En effet, on constate que la Fed (Banque centrale) a déjà décidé d’abaisser son taux cible pour les fonds fédéraux à un niveau incroyablement faible, engendrant ainsi le risque d’un nouveau cycle de taux d’intérêt faibles, d’expansion monétaire excessive et de mauvais investissements.

La crise financière de 2007-2008 fut le produit d’une mauvaise gestion des prêts immobiliers à risque aux États-Unis (subprimes) que les emprunteurs n’étaient plus en mesure de rembourser.

Elle atteint un grand nombre de pays dans le monde et ralentit l’activité économique. Elle inquiète les gouvernements qui essaient de contrer l’inquiétude par la mise en œuvre des « plans de relance ». Malgré les nombreux essais de relance de l’économie, on retrouve souvent les conséquences de la crise touchant la population. On peut citer entre autres comme conséquences de fortes dépréciations d’actifs conduisant à des pertes colossales de capitalisations boursières, une hausse des taux de défaut pour carte de crédit, ainsi qu’une chute des résultats nets des banques.

Cependant, on pourrait dire que d’autres types de conséquences sont nécessaire à la relance de l’économie. Par exemple, les faillites permettent entre autre de mettre fin à des gaspillages de ressources dus à de mauvais choix d’investissement et de gestion. Elles peuvent ainsi aider à restructurer l’économie.

Il est donc tragique de dire que la crise soit créée par l’État et soit toujours réglée par la population qui rembourse leurs erreurs en déversant des sommes considérables dans leurs impôts qui sont ensuite déversées dans les plans d’actions et remèdes de l’État.

Les solutions apportées à la fin de chaque crise par l’État aide cependant à se préparer à contrer la prochaine. En effet, les Américains ont fondé leur Fed après 1907 et appris à actionner les leviers «dépenses publiques » et « injection de liquidités » après 1929. Aussi, ils ont déboursé 700 milliards de dollars pour soutenir les entreprises et les banques en difficulté.

Quand à l’Union européenne, elle a mis en place le “Quantitative Easing” qui permet de soutenir les banques et encourager la liquidité sur les marchés des crédits, afin d’essayer de limiter les effets de la crise dans une économie mondialisée.

Malheureusement, entre la présence de nouveaux types de fonds, les « hedge funds » et les nouvelles techniques de trading plus sophistiquées, la planète financière devient plus complexe et les facteurs économiques si interdépendants que tous ces remèdes ne pourront sans doute jamais nous garantir contre le pire. On peut ainsi déjà prédire la présence d’une nouvelle crise dans le 21ème siècle.

On peut ainsi conclure que l’homme a tiré des leçons des crises économiques du passé et est maintenant plus prêt à pouvoir en contrer éventuellement, malgré que le monde financier est devenu bien plus complexe et que la surconsommation de l’homme actuellement ainsi que la montée de production dans différents secteurs confirment l’inévitable.