La diplomatie des droits de l’Homme

«Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamées dans la présente déclaration, sans distinction de race, de couleur, de sexe, de langue de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, Juridique ou internationale du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sans tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté».

Après plusieurs bouleversements au niveau international, les Etats, à la fin de la deuxième guerre mondial ont trouvé nécessaire et obligatoire de créer des règles visant à la protection de la personne humaine. Ainsi l’apparition des Droits de l’Homme.Il est difficile de lui confier une définition spécifique, il peut avoir plusieurs explications. D’une manière générale, les droits de l’Homme sont une branche du droit international public, et qui sont un ensemble de règles visant à protéger l’être humain, en lui garantissant des droits civils et politiques aussi bien que des droits économiques, sociaux et culturels.

En addition, et d’un point de vue social ces derniers se définissent comme: «une branche particulière des sciences sociales qui a pour objet d’étudier les rapports entre les hommes en fonction de la dignité humaine en déterminant les droits et les facultés dont l’ensemble est nécessaire à l’épanouissement de la personnalité de chaque être humain». Enfin, les droits de l’Homme, d’un point de vue scientifique, sont une science qui concernent la personne et notamment l’homme travailleur, vivant dans le cadre d’un Etat, et qui doit la protection de la loi grâce à l’intervention du juge national et celle des organisations internationales, et dont les droits notamment le droit à l’égalité, doivent être harmonisés avec les exigences de l’ordre public.

Ces droits ne peuvent être appliqués qu’au sein du droit international public, garanties par la diplomatie qui se définit comme: «l’usage du dialogue, de la négociation et de la représentation dans les relations internationales. Elle désigne les actions et les moyens, autre que l’exercice de la force ou de la contrainte, par lesquels un pays cherche à défendre et à

promouvoir ses intérêts et ses valeurs dans ses relations avec les autres pays. La diplomatie est à la fois un métier, une carrière et un art, permettant de trouver un arrangement entre intérêts contraires et d’éviter les affrontements». Elle contribue ainsi à la mise en œuvre de la politique étrangère dont elle est l’un des instruments et avec laquelle elle ne devrait pas être confondue.

La diplomatie procède de la souveraineté nationale, dont elle constitue une forme d’expression sur la scène internationale. Elle est traditionnellement le privilège des Etats souverains qui en ont l’exclusivité. Sur le plan historique, le traitement que l’Etat réservait aux individus était jugé une affaire intérieure, ne relevant pas du droit international. Au début du XXème siècle, l’organisation international de travail, crée après la première guerre mondiale, a reconnu des droits de l’Homme international en définissant des normes universelles fondamentales applicables au travail et au bien-être social.

De nombreux traités postérieurs à ladite guerre ont protégé des minorités nationales, religieuses, linguistiques et éthiques. La réaction mondiale a l’Holacanthe et aux autres atrocités commises par les nazis pendant le conflit s’est exprimé dans le concept moderne du droit international des droits de l’Homme. Le tribunal de Nuremberg a démontré que ces derniers suscitaient une préoccupation internationale, qui a joué un rôle essentiel dans la création des Nations Unies en 1945. En cette date, la charte des Nations Unies a constitué la première tentative de mise en place d’une protection globale de tous les individus. Cette dernière, bien que le pacte international relatifs aux droits civils et politiques et ceux relatifs aux droits économiques, sociales et culturels, formant la loi internationale des droits de l’Homme.

Bien que les archives concernant la diplomatie antique et anciennes soient encore mal connues, des actes diplomatiques ont été retracé dès l’époque de la Grèce antique, dans les empires romains et byzantins, puis au moyen âge. Les accords écrits entre petites Cités indépendantes, témoignent en effet, l’existence des liens diplomatiques, en s’appuyant sur le principe de la conduite internationale. Elle est née avec les Etats modernes issus des traités de Westphalie en 1648 et de l’organisation des relations internationales qui en a résulté. Ce modèle a dominé pendant près de cinq siècles.

L’intérêt d’étudier de ce sujet est d’analyser l’application de ces droits reconnues au plan national et international et qui dans un certain état de civilisation assurant la conciliation entre la dignité de la personne humaine et le maintien de l’ordre public. Ces droits servent aujourd’hui à défendre d’excellentes causes et peut même soutenir aisément que si le droit international organise la protection de ces derniers, inspirant en retour la majorité des doctrines qui impulsent son évolution au niveau mondial. Ainsi, par la voie de la diplomatie, ces droits sont inscrits sans recours à la force. Or, la problématique proposée est la suivante: A quel point, la diplomatie et les relations entre les Etats garantie-t-elle l’effectivité et le respect des droits de l’Homme?