L’intelligence artificielle (IA)

Cela fait depuis longtemps que lIntelligence Artificielle (IA) captive le monde entier. Que cette technologie nourrisse les aspiration de certains et les méfiances et craintes dautres, des études démontrent quà léchelle planétaire, une grande partie de la population ne sait en réalité pas ce quest lIA.Cela, alors même quen 2030, le marché de lIA représentera environ 15 700 milliards de dollars. Source : Cabinet PwCOn retrouve lintelligence artificielle dans les robots des usines, dans les smartphones, dans les banques en ligne et tant dautres. Il ny a pas de définition universelle mais ce qui la caractérise est quelle soit dans le domaine informatique. On la définie par une discipline scientifique qui combine les mathématique (dont la statistique), linformatique, les sciences cognitives, lingénierie et la neuroscience. Ses performances ont crues de manière significatives grâce notamment au big data (désigne des ensembles de données devenus si volumineux qu\’ils dépassent l\’intuition et les capacités humaines d\’analyse) mais aussi à la puissance de calcul des ordinateurs modernes. Effectivement, le big data est observé et analysé comme une nouvelle révolution industrielle.Malgré que lIA (intelligence artificielle) est principalement associée à une discipline mathématique et des techniques algorithmiques, elle inclut par ailleurs dautres briques nécessaires pour répondre à un usage complet. Eléments constitutifs de lIA :Des technologies algorithmiques dintelligence artificielleDes plateformes digitales (données utilisateurs) ou des infrastructures de capteurs (données machines ou environnementales) permettant de générer des flux réguliers de données. Un réseau de communications nécessaire à la collecte de données utilisées par lIA.Une infrastructure de calcul pour stocker et exploiter des flux de données, cela dans un délai restreint. Par conséquent, lIA progresse très rapidement pour une grande partie grâce à lapprentissage automatique appelé « machine learning » et profond appelé « deep learning ». Il sagit de machines capables dapprendre par elles-mêmes et de mimer les réseaux de neurones du cerveau humain pour un apprentissage profond.Pour mieux comprendre ce quest lIntelligence Artificielle aujourdhui, il faut retourner dans le passé. En 1947, Norbert Wiener, un mathématicien humaniste formé à Harvard, projette la « cybernétique » quil définit comme la « science du gouvernement des Hommes ». Lobjectif quil avait était de modéliser lesprit humain avec laide de solutions naissantes de la théorie mathématique de linformation, de lélectronique et de lautomatique. Même si son projet na au final pas aboutit, ce personnage a inspiré de nombreux chercheurs qui ont commencé à se concentrer davantage sur les neurones
pour développer les prémices de lintelligence dite mécanique, au détriment de lesprit.Historiquement, les travaux en IA débutent dans les années 1950 avec les travaux d\’Alan TURING. Ce dernier, célèbre pour la phrase suivante « Un jour, des machines rivaliseront avec les Hommes dans les domaines purement intellectuels » tirée de larticle quil a publié et intitulé « Machines de calcul et intelligence ». Il posait à lépoque une question de fond qui, aujourdhui encore fait réagir et anime de nombreux débats autour de la question qui porte sur : les machines sont-elles capables de penser ?A lété 1956, l\’IA est devenue un domaine de recherche à la suite de la première conférence des pionniers de cette discipline qui a eu lieu à Dartmouth (campus universitaire américain). Durant ce séminaire historique qui fut organisé et financé par la Fondation Rockefeller, une vingtaine de chercheurs et scientifiques qui représentent des courants de pensée proches tels que la cybernétique, le traitement complexe de l\’information, les réseaux neuronaux formels, la théorie des automates, les modèles de prise de décision. Parmi ces chercheurs, il y avait Herbert Simon (prix Nobel déconomie 1978, inventeur de la rationalité limitée) et Claude Shannon (inventeur de la théorie de linformation).Lobjectif de ce séminaire était de faire en sorte que ces participants unissent leurs savoirs et dessinent les contours de ce quun an plus tard, John McCarthy et Marvin Minsky, appellent « lIntelligence Artificielle ». Ces deux derniers fondent en 1959, le laboratoire dIntelligence Artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ainsi, Petit à petit, lIA commence à souvrir au monde avec les Etats, entreprises et investisseurs qui imaginent une société futur autour du numérique.Cependant, entre 1960 et 1980, la technologie de lIA connaît un essoufflement dû à un manque dinnovation. La période 1980-2010 quant à elle voit lIA se développer rapidement. Cest dans cette période quémerge lidée de remplacer lHomme par la machine dans certains métiers, notamment dans les secteurs de la défense et de larmement.Avant 2000, les limites imposées par les capacités de calculs et de stockage nont pas permis de réaliser les avancées escomptées. Il a ainsi fallut attendre les années 2000 pour voir apparaître les principaux facteurs de ruptures technologiques ayant eu un fort impact, permettant les avancées actuelles : Le réseau internet et lusage partagé de données qui ont permis de créer des technologies comme les moteurs de recherches. Une croissance exponentielle de la quantité de données : forte augmentation de lespace de stockage. Une croissance des capacités de calcul : augmentation significative de la quantité totale de données. La mobilité et le développement des objets connectés favorisant laccès à des données en temps réel : en 2020, il y aura 50 milliards dobjets connectés, qui produiront 10% du total des données créées.Grâce à cela, entre 2010 et 2018, lIA et son marché sapprête à révolutionner le monde entier et léconomie mondiale par le biais de lutilisation des données. Comme le raporte Jean-David Benassouli, associé Data Intelligence chez PwC, « Sans donnée, faire de lIA est impossible. Les données sont le carburant. LIA est le moteur ». Durant cette période, la recherche sur lIA se concentre sur des domaines tels que lapprentissage automatique aussi appelé « Machine learning » (le plus important), la résolution de problèmes combinatoires et la perception automatique de l\’environnement.En conséquence, elle sest très fortement développée avec une accélération dans les 5 dernières années, en permettant notamment des usages comme : La prise de décision autonome pour battre les humains aux échecs par exemple le cas dAlphaGo (une machine qui a gagné le meilleur joueur du monde dans ce domaine). La perception visuelle : reconnaissance dun objet ou description de scènes.De plus, des emplois ont été créés pour permettre le développement de cette technologie qui devrait changer les habitudes des consommateurs avec la création de nouveaux besoins et donc une augmentation de la demande mondiale qui permettra aux entreprises dont les géants du numérique, dexploiter un marché porteur dopportunités de croissance et de rentabilité.Au delà des aspects technologiques, lIA pose également des questions en termes déthique et de risque, à savoir la dépendance à lautomatisation, la destruction demplois dune partie de la classe ouvrière, la restructuration profonde du modèle économique mondial, le mauvais usage ou erreur liés à des données « contaminées », limpact sur la vie privée, lutilisation de lIA à des fins militaire qui serait susceptible daugmenter le risque de conflits armés, etc.Reste à poursuivre en parallèle le débat éthique sur les limites à imposer à cette technologie. Jusqu\’où laisser se développer ces nouvelles intelligences?Dans notre société actuelle, les nouvelles technologies occupent une place importante. Si le concept de lintelligence artificielle, vieux de plus de soixante-dix ans, fait couler beaucoup dencre en 2019, cest avant tout parce que cette année pourrait marquer un tournant décisif dans lhistoire de cette technologie de rupture. Selon la dernière édition de létude « Global CEO Survey » de PwC, 85 % des grands dirigeants mondiaux estiment que lIA va complètement changer la manière de faire des affaires dans les prochaines années. Entre lautomatisation des tâches répétitives, la possibilité de confier à une machine des missions complexes que lHomme éprouve parfois des difficultés à accomplir, une précision et une efficacité opérationnelle hors du commun, une disponibilité imbattable et une capacité à prédire des éléments futurs, les chefs dentreprise sarrachent ces systèmes intelligents qui aujourdhui valent de lor. Cest plus quune simple technologie, elle va chambouler profondément le rapport quil existe entre les humains t les machines (ces derniers censés être une aide). Toutefois, cette technologie reste perçue comme une opportunité mais pas comme une menace pour lHumain. Selon les pays, son utilisation pourrait avoir un impact différent notamment sur les structures basée sur les services. La question de létiqueLa question de la place de létique dans le développement de lIntelligence Artificielle est de plus en plus dactualité. Il nexiste pas encore aujourdhui de réglementation encadrant le fonctionnement des IA et permettant de sassurer quelles nenfreignent pas de règles éthiques. De nombreux organismes tels que lIEEE ou encore la CERNA ont en revanche engagé des réflexions et publié des recommandations à destination des chercheurs et développeurs pour construire des systèmes intelligents éthiques. Ainsi, Les questions liées à la protection de la vie privée échappent rarement à lattention des médias ; elles sont devenues une préoccupation fondamentale à léchelle mondiale, et particulièrement dans le domaine de lintelligence artificielle (IA).Exemple : La réglementation de la reconnaissance faciale et des usages de lintelligence artificielle est une priorité de la nouvelle Commission européenne. Encore faut-il que les Etats membres aient une stratégie dans ce domaine.En outre, des voix se sont interrogées sur la capacité de lIA à réellement uvrer pour notre bien-être et sur les dispositions à prendre pour sassurer que cela soit le cas. Ce débat a principalement pris la forme dune large réflexion sur les enjeux éthiques liés au développement des technologies dintelligence artificielle. Il faut adapter la protection des droits et des libertés au regard des abus potentiels liés à lutilisation des systèmes dapprentissage machine. Or, il savère que la législation actuelle, centrée sur la protection de lindividu, nest pas en phase avec la logique introduite par ces systèmes, cest-à-dire avec lanalyse dune masse considérable dinformation afin didentifier des tendances et des comportements masqués et leurs effets sur des groupes dindividus. Pour combler ce décalage, il est nécessaire dagir en créant des droits collectifs sur les données. Parallèlement, il faut sassurer que les organisations qui déploient et utilisent ces systèmes demeurent responsables devant la loi des éventuels dommages causés par ceux-ci. Si les modalités de ce régime de responsabilité restent à définir, la loi informatique et libertés (1978) et le RGPD (2018) en posent déjà les principes. Toutefois, la loi ne peut pas tout, entre autres car le temps du droit est bien plus long que celui du code. Il est donc essentiel que les acteurs de la société numérique (chercheurs, ingénieurs et développeurs) qui conçoivent et commercialisent ces technologies, prennent leur juste part dans cette mission en agissant de manière responsable. Cela implique quils soient pleinement conscients des possibles effets négatifs de leurs technologies sur la société et quils uvrent activement à les limiter.Facebook sinscrit dans cette lignée en créant un centre de recherche dédié à léthique de lintelligence artificielle (IA) en partenariat avec lUniversité technique de Munich, en Allemagne.Lintelligence artificielle a déjà fait apparaître des robots dits « intelligents » (ex : usine automobile) ce qui a modifier les mécanismes de production et a eu un impact sur lemploi tant en termes de création que de suppression. Certains voient lapport présent et futur de lIA comme un moyen dévolution pour lHomme grâce au progrès technique. Dautres sont plus septiques quant à larrivée de cette technologie qui selon risques dêtre destructeurs demplois.Pour léconomie mondiale, cela constitue une réelle opportunité qui pourrait selon les estimations, permettre des gains à hauteur de 15 700 milliards de dollars dici 2030 (Source : cabinet de conseil et daudit PwC.)Daprès une étude intitulé « Sizing the prize » publié par le cabinet de conseil et daudit PwC, dici 2030, la croissance du PIB mondiale serait de lordre de 14% grâce au développement de lIA. Ce sera une économie subissant une profonde mutation. Tel que mentionné ci-dessus, les gains généré sélèverait à environ 15 700 de dollars, soit davantage que le PIB actuel de lInde et le Chine, toute comparaison gardée. Cette même étude souligne que la demande sera le principal facteur de la croissance du PIB mondiale estimé à 58%. En effet, il sera dû à lévolution des choix et des comportements des consommateurs avec de nouveaux besoins qui généreront de la demande, et aux produits qui seront davantage performants et améliorés.Cette étude estime ainsi 9 000 milliards de dollars de gains supplémentaires dans léconomie mondiale.Pourquoi lIA est un marché prometteur ? Cest un domaine qui évoluera et sera important pour toute entreprise qui souhaite assurer sa pérennité. Par ailleurs, sur le plan international, les pays aussi souhaite bénéficier de son avancer et de ses opportunités. Le cas de la Chine et des Etats-Unis en est le parfait exemple :Ayant investi massivement dans ce domaine, la Chine et les Etats-Unis bénéficieront des retombées économiques avec un gain de PIB estimé à 26% pour la Chine et à 14,5% pour les Etats-Unis. Ce gain pourrait donc représenter environ 70% des retombées économiques et 10 700 milliards de dollars, à léchelle mondiale. Pour ce qui des autres pays situé en Asie (dans les pays développés) et en Europe, les bénéfices économiques devraient aussi être conséquents car ces pays ont aussi pris par à ce marché. Cependant, pour ce qui est des pays en développement, les retombées économiques liées à cette technologie seraient moindres. Lexplication résulte du taux dadoption des technologies dIA quid devraient être fortement plus faibles. Ce marché prometteur attire les géants tels quIBM, Microsoft, Google, Amazon, et autres, mais aussi un grand nombre de start-up qui spécialisé dans la recherche et dans le développement de techniques dIA capables de bouleverser les secteurs de léconomie. Les secteurs représentant des opportunités pour lavenir sont multiples, à savoir :Les métiers avec des compétences analytiques et relationnellesLes métiers de lapprentissage et de la formationLes emplois de linformation et de la communicationPlus particulièrement, trois secteurs sont pourvus de débouchés grandissants. Ces secteurs prometteurs sont : lautomobile, la santé et services financiers. LIA permettra daccroître la productivité et donc la consommation, ainsi que la valeur des produits. Le Forum économique mondial de Davos a publié un rapport en 2018 soulignant que dici 2022, lIntelligence Artificielle pourrait créée environ 58 millions demplois. Une analyse explicative pour chaque secteur permettrait de mettre cela en évidence.Secteur automobile :Le rapport du Capgemini Research Institute « How Driving AI Enterprise-wide can turbo-charge organizational value ? » a analysé lenvironnement du secteur automobile mondial et souligne que le pourcentage dentreprises du secteur automobile qui développent lIA à grande échelle est passé de 7% (en 2017) à 10% aujourdhui. De plus : 16% : cest le pourcentage des grands équipementiers automobiles qui peuvent accroître leurs bénéfices de leur exploitation, en déployant lIA à grande échelle.3% : pourcentage de croissance des entreprises automobiles déployant lIA à grande échelle.25% : pourcentage des entreprises américaines mettant en uvre lIA à grande échelle.Dans une autre dimension, un grand nombre de constructeurs (Tesla, GM, Ford, BMW, Toyota, PSA, Renault-Nissan) et d\’entreprises telles que Uber pour ne prendre quun exemple, rêvent de véhicules robotisés sans qu\’aucune présence humaine ne soit nécessaire. Ces constructeurs ont investi considérablement dans des équipements dotés de systèmes fondés sur lIA au sein des véhicules. Ce type déquipement représentera une évolution de 109% en 2025 alors quil était de 8% en 2015 selon « IHS Markit »).Secteur santé :Dans le secteur santé, cette technologie a fait des progrès considérable. De nos jours, les résultats obtenus grâce à lIA sont sans appels. Des traitements médicaux adaptés tout individu existe selon ses spécificités. Sachant les opportunités de croissance et de diversification que ce segment génère, les géants du numérique investissent la e-santé, ce marché liant les technologies de linformation et de la communication avec les activités de la santé. Exemple : lancement de Microsoft dans la personnalisation de soins et des médicaments, loptimisation du temps de travail du personnel médical, etc.Pour la médecine du futur, lIA est source defficacité et defficience grâce au big data permettant danalyser les données. Le futur se voit dans des pratiques telles que les opérations assistées, les prothèses sophistiquées, le suivi de patients à distance, et autres.Descriptifs de ces pratiques :Opération / chirurgie assisté par un ordinateur : offre la possibilité dopérer à distance avec une précision des gestes.Robots dassistance aux personnes âgées ou fragiles physiquement : secteur en fort développementProthèse intelligentes : leur fonction première est de réparer le corps humain, quil sagisse des membres ou des organes (mains, bras, jambe, cur)Cependant, dans le domaine de la santé, la plupart des applications (doté dintelligence artificielle) tournent autour de limagerie, visant à trouver des cas de diabètes (dans lil) ou encore à déceler un cancer en consultant une radio. Néanmoins, Alain Livartowski, directeur des data de lInstitut Currie, précise que dans les années à venir, lIA va changer la médecine. Mais que ses outils ne pourront jamais remplacer la décision du médecin. Services financiers :Avec lapparition ou du moins lessor du big data et de lintelligence artificielle, le secteur bancaire et de la finance (services financiers) ont été impacté. Par le biais du traitement et de lanalyse des données qui est primordial, le secteur bancaire voit cette technologie bouleverser lactivité allant du trading, de lévaluation de risque, du crédit, jusquà lanalyse financière. Les algorithmes jouent un rôle essentiel dans cette fonction car ils traitent les données. En effet, cela est possible grâce à des logiciels performants axés sur des algorithmes traitant les données proposés par IBM Watson ou encore Oracle pour nen cité que deux.Cela permet aux conseillers de collecter des conclusions rapides quils pourront exploiter. Cest lanalyse dinformations en temps réel qui le permet. Les conseillers peuvent désormais avoir émettre des conclusions telles que par exemple : « Pour ce client, quel est le produit financier le plus adapté à sa situation ».Tellement que lIA à révolutionner ce secteur, elle permet de nos jours aux banques commerciales diminuer leurs frais de structure. Ne sarrêtant pas à une réduction de frais, elle leur permet entre autres de rendre plus efficaces leurs démarches commerciales ce qui augmente le panier moyen et ainsi dans la même lignée la fidélisation client. Conscients des apports présents et futurs de que cette technologie générera, des projets de partenariats, de fusions voient le jour. En témoigne le partenariat conclu il y a peu entre le Crédit Mutuel et les services dintelligence artificielle dIBM Watson. Les entreprises peuvent tirer avantage de réelles opportunités dans un secteur bancaires dédiés aux banques.Ce quil est possible de dire est que l\’intelligence artificielle va certes permettre aux entreprises de réaliser des gains notamment en termes de productivité dans le sens où elle permet dapporter une aide et un support aux salariés pour les tâches répétitives (diminuer la pénibilité des tâches répétitives).LIntelligence Artificielle est source dimportantes innovations de pus en plus rapides avec lévolution que cette technologie permet. Il est évident quelle est décisive pour la compétitivité future. Même si beaucoup dentreprises se sont lancées pour développer cette technologie dans le but den tirer profit et avoir une position dominante dans le futur, il existe encore un grand nombre dentreprises qui nont pas investi ce marché pour des raisons financières et techniques. En effet, se positionner sur ce marché nécessite des investissent très élevés et une grande prise de risque, ainsi que des compétences et savoirs spécifiques. Cest pour cela que les plus grandes entreprises peuvent se lancer dans ce marché et financer des start-up spécialisées dans le développement de cette technologie (lIA). Conscients des enjeux industriels et économiques, les entreprises ont majoritairement recours à lIA pour élargir leur offre, conquérir de nouveaux marchés et développer les marchés existants. Dun point du vue étatique, les Américains dominent le secteur avec un marché en pleine croissance, mais les Européens aussi investissent dans le développement de cette technologie. Pour les grandes multinationales, la compétition de lintelligence artificielle a lieu sur les acquisitions, rachats opérées pour grandir et se développer plus rapidement. Depuis lannée 2012, environ plus de 200 startups spécialisées dans le développement de lIA pour des modes de production plus efficients et productifs, des applications, des systèmes, et autre, ont été rachetées. Pour les entreprises effectuant ces rachats, ces acquisitions ou encore des fusions, la finalité est de dacquérir des logicielles et ressources techniques qui permettront à ces derniers de développer leurs offres basées sur lIA. Pour ces entreprises, cela est un moyen de disposer de ressources humaines hautement qualifiées (ingénieurs, concepteurs, développeurs, etc..) mais aussi d\’acquérir des technologies qui correspondent exactement à leurs besoins. Toute ces stratégies menées visent à occuper une place stratégique dans un secteur qui bouleverse en partie l\’économie mondiale et ne cessera de le bouleverser dans lavenir.Liste des quelques rachats opérés par des grandes entreprises :INTEL : rachat de la start-up Nirvana, spécialisé dans le développement des algorithmes et des puces permettant aux machines d\’être capables d\’apprentissage automatiqueGOOGLE : rachat de DeepMind, qui utilise l\’intelligence artificielle pour améliorer le système de recommandation des sites d\’e-commerce.APPLE : rachat de l\’assistant virtuel VocallQ, spécialiste de la reconnaissance facialeIBM : Porjet Watson, programme dintelligence artificielleParallèlement, ce marché mondial est dominé par deux grands pôles. Sans surprise, ce sont les GAFAM (Google Amazon Facebook Apple et Microsoft) entreprises américaines qui sopposent aux BATX (Baidu Alibaba Tencent et Xiaomi), leurs équivalents chinois. Cette compétition qui donne lieu à une compétitivité féroce entre les acteurs américains et chinois a notamment lieu sur le marché européen. Ce qui est observable est que les BATX ont de lavance dans les usages digitaux de part le fait que déjà dans leur marché domestique qui est le marché chinois, une très grande partie de la population fait du téléphone un usage quotidien pour toutes opérations courantes et utilisent donc le digitale doté dintelligence artificielle. Il en ressort que ces entreprises investissent massivement dans lintelligence artificielle. Par ailleurs, la chine (étatique) est la 1ère nation en termes dinvestissements sur lIA et le gouvernement en fait une priorité nationale. Enfin, les BATX ont pour finalité à long terme de sattaquer aux marchés occidentaux afin daccroître leur croissance et leur développement. De quoi faire de la concurrence aux entreprises occidentales les plus puissantes qui eux aussi ne cessent dinvestir dans le marché de lIA. A noter quentre 2012 et 2018 :-Google : 12 acquisitions effectuées-Apple : 7 start-ups rachetées-Facebook : 5 start-ups rachetées-IBM : 3 start-ups rachetées pour élargir loffre de son propre intelligence artificielle appelé WatsonAu vu de la forte concurrence constatée, une régulation mondiale des géants du numérique est dactualité dans les pays de loccident (Frances, Royaume-Uni, Allemagne, Etats-unis, etc..). Néanmoins, cette régulation risque de désavantager les GAFAM par rapport aux BATX qui sont à l\’abri des autorités américaines et européennes de régulation. Ces géants chinois du numérique poursuivent une croissance fulgurante grâce au protectionnisme mis en place par la Chine. Cest pour cela quun « G3 numérique » pourrait être crée dont la mission serait de définir les justes règles concurrentielles et fiscales applicables aux géants du numérique, tout en permettant de garantir une compétition équilibrée avec les acteurs du secteur. Ce marché nest pas un marché oligopolistique (peu doffreurs pour un grand nombre de demandeurs) tellement les acteurs sont nombreux et puissants. En effet, Les entreprises ne se partagent pas les parts de marché volontairement, cest la concurrence pure et parfaite qui sen charge. Le marché de lIA va stimuler la compétition entre les entreprises, qui vont, eux aussi, avoir un impact sur la stimulation du progrès technique et donc de linnovation. Selon John Kenneth, le profit permet une stimulation plus efficace de linnovation. Pour ce qui est de léquilibre du marché, il va être déterminé par les décisions prises par lensemble des firmes présentes sur le marché. Pour dégager un optimum, une entreprise devra donc tenir compte des décisions de ses concurrents.Autre caractéristique de ce marché est lexistence des start-up créant les briques matérielles indispensables aux applications de lintelligence artificielle, sagissant de puces, semi-conducteurs, machines, émanant dune conception entièrement nouvelle. De puissantes entreprises se lancent aussi dans ce segment. Cest le cas par exemple de Tesla qui a dévoilé en Avril dernier sa toute dernière création: une puce baptisée FSD (Full Self Driving) qui devrait permettre aux véhicules de la marque daccéder à lautonomie complète dici à quelques mois à peine. Son concurrent dans ce segment Nvidia a aussi élaboré son propre système intégré destiné à la conduite autonome. Le géant Samsung a procédé à dimportantes acquisitions et a annoncé un colossal plan dinvestissement de plus de 100 milliards de dollars sur dix ans. Il est donc clair que le segment des briques matérielles indispensables aux applications de lintelligence artificielle est très concurrentiel tant les opportunités de croissances et donc de rentabilités sont élevées.Ce qui est important de souligner est que léconomie telle quelle existait a connu un bouleversement très important avec larrivée donc des nouvelles technologies et plus particulièrement de nos jours avec lémergence de lintelligence artificielle. Cette technologie a certes besoin dun capital humain et financier mais nous sommes dans lère de léconomie du savoir, cest-à-dire la nécessité davoir des compétences nouvelles qui permettrait ainsi aux acteurs de léconomie mondiale dêtre des acteurs dominants ou en tout cas présents dans le cycle économique que nous connaissons actuellement avec larrivée des nouvelles technologies de linformation et de la communication (TIC). Ces compétences de traitement des données (data, algorithmes, etc). Bien que ce soit un marché prometteur, lIA se trouve être un marché dangereux pour plusieurs raisons. Des experts alertent sur les menaces existantes. Entre suppression demplois et défaillances des systèmes, de nombreuses lois sont en cours et visent à encadrer ses évolutions.Marché florissant et source de croissance économique rapide, lintelligence artificielle est forte de capacités présentent en termes dopportunités et dévolution. Cest pour les entreprises mondiales et spécifiquement pour les grandes dentre elles, un marché à saisir et ne pas rater car il conditionne dès à présent leur pérennité future. Néanmoins, ce marché et les apports générés peuvent être dangereux. Cest ce que relève diverses personnalités tel que Stephen Hawking (physicien légendaire) et Elon Musk (dirigeant de Tesla et SpaceX). Selon eux, lIA pourrait présenter des dangers qui pourraient être aussi source dopportunités. Ainsi, pour encadrer le fonctionnement de ce puissant système et éviter ainsi les dérives, il reste à réfléchir et à réguler le domaine financier, politique et juridique. Une question essentielle peut être posée : Avec larrivée et lévolution importante de lintelligence artificielle, quelles conséquences cela aura dans le travail jusque là dédié à lhumain ? Et dans le secteur de la production et des service.Cette question se pose car grand nombre dinnovations qui se multiplient et sont capables de simuler de lintelligence et donc de remplacer lêtre humain dans certaines de ses actions professionnelles et quotidiennes. Ainsi, les inquiétudes au niveau mondial sont multiples. Il existe une ambivalence entre les entreprises qui sont séduites par cette technologie et la méfiance dune grande partie de lhumanité envers celle-ci.Selon plusieurs experts, lIA et lautomatisation de plus en plus croissante quelle génère vont avoir un impact négatif sur les emplois de la classe moyenne (tels que des emplois manufacturiers et ouvriers traditionnels) et donc participer à une suppression de ces emplois, aggravant ainsi les inégalités entre salariés selon les différents secteurs car certains seront impactés négativement (suppressions) mais dautres seront impactés positivement (création demplois). Il y a là un fort risque de bouleversements politiques. Ce risque est relayé mais est déjà observé. En effet, dans des usines, lautomatisation a été la cause de la suppression demplois dans la fabrication traditionnelle. Le rapport de la conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement souligne que dans le futur et au sein des pays en développement, les robots vont remplacer les deux tiers des emplois.Actuellement, le secteur industriel en est impacté. Beaucoup de grands groupes possèdent un très grand nombre de machines dans leurs usines à des fins de manutention mais aussi de préparation de commande. Pareillement pour le domaine de la restauration avec des expériences dautomatisation observées consistant à servir des boissons ou des plats de type fast-food. De plus, le domaine des transports sera aussi impacté. Cest ce que relayent des chercheurs du MIT qui prévoient le replacement de 14 000 taxis de New York par des véhicules autonomes. Par ailleurs, un autre exemple avec UBS qui a annoncé une suppression de 30 000 emplois dans les prochaines années, cela résulte de larrivée de lIA dans les activités de gestion de placements. Dans la même lignée, de nombreuses études apparaissent en ce qui concerne non pas la suppression mais bel et bien la destruction demplois (études portant sur un horizon de 20 ans). Par conséquent, il est possible de mentionner le rapport McKinsey qui souligne que la technologie de lIA détruira un très grand un nombre demplois. Ce rapport détaille une destruction demplois pour les USA denviron 73 millions demplois. Néanmoins, la destruction supposée dun grand nombre demplois reste à relativiser car les économistes ne sont pas tous daccord surtout sur le nombre demplois approximativement impactés par lintelligence artificielle et par la robotique. La destruction peut être estimée comme allant de 5 à 30%. Selon les cas, les économistes parlent de disparition pure et simple ou bien seulement dune transformation importante de certains emplois (devront fortement sadapter). En sus, daprès une étude de lOCDE, ce ne serait pas les emplois qui seront en péril mais ce serait plutôt les tâches. Par ailleurs, lIA impact aussi la vie sociétale. Dans lair des réseaux sociaux, ces outils sont particulièrement efficaces dans ce que lon appel le marketing ciblé. La réussite de ce marketing ciblé est due aux algorithmes automatiques qui recensent ce que chaque utilisateur est et aime, par le traçage des recherches effectuées ou encore des publications liés à des mots clés. Dans ce contexte, cette technologie de lIA a été au cur de dérives et de scandales qui ont permis de mettre en lumière les dangers présents quant à son utilisation. Prenons le cas dune enquête menée par stupniknews sur le cas de Cambridge Analytica et d\’autres sociétés qui ont utilisé les informations de 500 millions utilisateurs de Facebook. Ces informations ont été utilisées pour prédire lissue de lélection présidentielle américaine de 2016 mais aussi de lissue du référendum portant sur le Brexit (Royaume-Uni). Bien que ces accusations restent à être confirmées et jugées, sil savère que ce scandale soit avéré, il sera constaté dun point de vue factuel les dérives et les réels dangers de lAI dont son utilisation dans certains cas (ici les sites internet tels que les réseaux sociaux qui se nourrissaient dinformations personnelles).Un tout autre danger auquel les citoyens sont confrontés et qui peut être qualifié dingérence dans la vie privée, est le fait quavec ce que lIA permet, il est possible danalyser ce quun individu fait par exemple sur internet au travers de sites. Les données sont difficilement confidentielles et peuvent être dans les mains dacteurs qui les utilisent à mauvais escient. On retrouve les systèmes de caméra partout ainsi que la reconnaissance faciale qui permet de savoir qui lon est seulement grâce à lIA sous formes de données collectées et conservées. La propagation des systèmes de caméra utilisant lintelligence artificielle pour reconnaître les individus est dores et déjà mise en application à des fins quil est possible de qualifier de dangereux pour la liberté des individus. Ces technologies participent par exemple au développement de crédits sociaux en Chine. Ses crédits sociaux se définissent de la manière suivante : un individu à qui on octroie des points selon son comportement. Si lindividu réalise de bonnes actions (ex : ramasser des ordures, aider une personne à traverser la route, etc..), des points lui seront crédités. A linverse, sil réalise de mauvaises actions (ex : jeter des ordures dans la rue, se bat, agresse, etc..), des points lui seront enlevés. Lattribution et le retrait de points varient selon la gravité de lacte. Ainsi, en Chine, chaque citoyen se voit crédité de 1000 points. Si ce dernier épuise lintégralité de ses points, alors, il se verra mis en marge de la société et naura plus didentité à proprement dit. Exposer un tel exemple est important pour mettre en lumière les effets néfastes dune utilisation à mauvais escient de lintelligence artificielle par le biais de systèmes de caméra sophistiqués qui utilisent la reconnaissance faciale et élabore un système de surveillance dangereux. A partir de ces informations, le gouvernement prend les décisions. Par conséquent, une telle utilisation peut relever dun harcèlement social.LIntelligence artificielle : danger dans le domaine militaire :Dans le siècle actuel, la défense nationale est un des enjeux les plus essentiels pour tout pays. Ainsi, pour assurer cette sécurité et raffermir sa puissance sur le plan militaire, lIA est devenu une technologie à développer car la façon de faire la guerre ne sera plus la même avec son utilisation. Cest en ce sens que des investissements conséquents sont opérés.De nombreux pays élaborent et mettent en place des projets intégrant lIA en vue de la défense militaire. Cest le cas de la France avec le projet appelé « Artemis » qui est lun de ses projets les plus stratégiques, ou encore le projet « Nelson » pour la Royale Nevy au Royaume-Uni. Le projet « Artemis » consiste à récupérer et à stocker des informations en temps réel mais aussi à assurer une sécurité maximale des données ayant un représentant des volumes importants. Les Etats-Unis quant à eux, avait lancé un appel doffre qui devait attirer des entreprises intéressés pour une transformation de ses système de cloud computing. A cet appel doffre, Amazon, Microsoft, IBM, Google ou encore Oracle étaient en lisse pour décrocher un contrat dune valeur de 10 milliards de dollars. Cest lun des plus gros contrats jamais vu concernant conclu entre un pays et une entreprise. Il fut décroché par Microsoft.En sus, son département de la défense a élaboré plan comportant environ 600 projets doté dintelligence artificielle dont le projet ALPHA (machine qui a vaincu un pilote de chasse lors dun duel, prouvant ainsi quune machine peut battre un humain). Ce marché est porteur de risques notamment lorsque lon sait que des entreprises comme Microsoft et Amazon jouent un rôle dans le secteur militaire pour le compte du gouvernement américain. Ces deux entreprises font parties des GAFAM, sagissant des entreprises les puissantes au monde. Leur investissement dans le domaine militaire émane des enjeux financiers présents. Leur rôle va de la participation à des projets militaires jusquau développement et conception darmes létales autonomes. Selon un rapport de lONG néerlandaise Pax, elles mettent en en péril le monde car en développant ce type darmes capables de tuer et de prendre seul la décision de tuer, ces machines peuvent se substituer au humains et peuvent permettre à des dirigeants de les utiliser et davoir facilement recours à des conflits armés au détriment du dialogue et de la coopération qui serait favorable à la stabilité du monde.Quelles sont ces armes létales autonomes et comment fonctionneront-ils ?Il sagit de drones, de chars (dotés dassistants vocaux) capable danticiper les risques de menaces, de sous-marins, mais aussi davions de chasse disposant dassistants virtuels vocaux (il sera possible de dialoguer avec eux), et autres. Pour ce qui de leur fonctionnement, ces technologies considérés comme des armes, se verront être coordonné par le biais dun système de communication spéciale dont la particularité est quil sadapte rapidement et en temps réel et utilise les données satellites de surveillance afin de mettre en place des planifications en cours de missions. Autre phénomène tout autant spécial est larrivée possible de robots tueurs dans le futur. Il existe une multitude de recherches et expériences visant à développer ce type de machine doté dintelligence artificielle soit pour un soutien militaire lors de combats ou bine même pour se substituter à lhumain. Des voix se sont élevées pour alerter des risques encourus ne serait-ce quen termes détique en comparant ce phénomène à celui des voitures autonomes qui pourraient voir le jour dici quelques années.En quoi cela relève-t-il dun danger ? Cette question mérite dêtre posée et fait apparaître des analyses assurant que ces machines et armes autonomes auront la capacité dêtre des armes de destruction massive évolutives, ce qui serait très dangereux. Cest pour des raisons de sécurité que la commission européenne a imposé des directives sur lesquelles doit se baser tout système dIA destiné à être utilisé en Europe. Chaque technologie sur lIA doit ainsi se baser sur des exigences.Daprès le même rapport de l\’ONG Pax, l\’Organisation des Nations-Unies sest lancé dans lencadrement du développement de ces armes autonomes. Cependant, un encadrement efficient et efficace est difficilement atteignable tant la portée stratégique de ce marché est forte et intéresse les superpuissances. De ce fait, à travers cette thématique, la nécessité dencadrer la technologie de lIA est mise en avant et doit permettre ainsi déviter les dérives malgré quun encadrement total ne puisse éviter tous les dérives car cette technologie ne cesse dévoluer. Malgré les opportunités quelles procurent à léconomie mondiale en étant une technologie davenir avec diverses opportunités en termes de forte croissance économique grâce entre autres aux évolutions rapides, aux capacités de production plus efficientes, à une plus grande efficacité des systèmes financiers, lIA na pas que des avantages ou des bienfaits. Effectivement, cette technologie peut être néfaste aux relations Humains-Machines. Voilà pourquoi il est indispensable que les entreprises qui la développe et lutilise doivent être vigilantes et assurer une réelle sécurité. Mais aussi, que les institutions internationales jouent leur rôle dans son encadrement visant à éviter les dérives possibles.Beaucoup de théories voient en lIA la capacité de rendre les employés davantage performants en misant sur le développant de la complémentarité entre lhomme et la machine dotée dintelligence. Ainsi, lemployé sera conseillé ou aidé par des technologies (machines) « intelligentes » dans lexécution de son travail.Suite à cete étude, lanalyser qui en ressort est que ce marché, bien quil soit prometteur pour tous, peut aussi savérer dangereux et vecteur dimportants bouleversements économiques et sociaux qui vont modéliser léconomie mondiale et sa structure. Une nouvelle ère apparaît avec des modes de consommations et des modes de production qui changent.