L’Afrique et le terrorisme

Bref, tout comme le Nigéria, le Kenya et l’Ouganda, Éthiopie dans sa quête de venir un acteur clé pour les puissances occidentales dans la région de la corne de l’Afrique les mesures légales ont validé les pratiques autoritaires. Cette lutte mondiale contre le terrorisme ont ainsi permis aux pays aux régimes militaires avec une facette démocratiques de légitimer leur pouvoir tout en minant les droits de l’homme qu’ils sont supposés de protéger en surveillant toute personne perçue comme une menace au pouvoir, des rapports de Human Rights Watch, des interrogations abusifs en vertu de la loi antiterroriste ont été répertorié. Malheureusement, la communauté internationale semble fermer les yeux et les États-Unis, le plus important fournisseur d\’aide étrangère de l\’Éthiopie, continuent de considérer le régime comme un partenaire stratégique dans la lutte contre le terrorisme.

Résultats et recommandations

Au travers de notre papier, nous avons tenté de relayer les conséquences du support militaire des puissances occidentales en Afrique. Avec les multiples activités terroristes dans l’Afrique de l’Ouest où le groupe Boko Haram entre autres est responsable d’une longue liste d’attaques. Dans l’Est, les militants d’Al-Shabbab lié à Al-Qaeda sont renommés en Ouganda et au Kenya et sont responsable pour leur présence dans la corne de l’Afrique en étant des pirates des temps modernes. Selon notre analyse, la défaillance des États africains crée des conditions idéales pour les activités terroristes et la prolifération des groupes extrémistes. Dans les pays que nous avons analysés les gouvernements d’une façon ou d’une autre a réussi à perdre le contrôle une partie de leur territoire alors que la corruption démange les différents paliers de gouvernance et comme la sécurité implose le comportement criminel devient le seul moyen de se faire entendre. De plus, la mauvaise gouvernance bloque les gouvernements à entreprendre des mesures décisives pour contrecarrer le problème de sécurité dans leur territoire. En effet, c’est uniquement à la suite de l’imploration de la communauté internationale et des personnages politiques clés que le gouvernement nigérien a été alerté de l’enlèvement des écoliers dans le nord-est du pays en 2014 par Boko Haram.
Certes, la communauté internationale par devoir moral doit aider et continue d’aider le continent. Cependant, l’Union africain demeure un personnage secondaire quant aux mesures pour contrer le terrorisme sur le territoire. Bien que le continent se soit menu de cadres législatifs pour la lutte antiterroriste avec des conventions et des protocoles sur la prévention et le combat

du terrorisme qui ont été ratifiés par plus d’une quarantaine d’États il n’en demeure pas moins que l’organisation est encore limitée dû au manque d\’appui, des ressources humaines et l\’expérience des systèmes d\’appui aux missions. De plus, l’absence d’un plan commun pour contrer le phénomène, amène l’assistance étrangère à choisir de façon discriminatoire leurs alliés dans la région qui peut engendrer d’autres tensions entre les bénéficiaires et ceux qui ne reçoivent peu.

J’ajouterai aussi que contrairement à cause des conflits multidimensionnels au sein des États africains poursuivre l’agenda de la guerre contre la terreur avec les mêmes intensions que dans les pays occidentaux est voué à l’échec. En effet, les gouvernements qui marginalise économiquement un groupe minoritaire sont plus susceptibles à expérimenté des actions terrorisme national.

L’administration kenyane continue de s’en prendre à des communautés minoritaires et est économiquement marginalisée. La promotion d\’un environnement inclusif qui donne des chances aux Somaliens et aux musulmans au Kenya peut influencer les jeunes qui n\’ont actuellement pas beaucoup de perspectives de se radicaliser.

Aussi, selon moi la transition de l’ordre mondial vers une aide étrangère militaire plutôt que développementale qui selon les bailleurs de fonds aiderait les institutions à mieux diriger et à contrôler leurs frontières à ces conséquences. Fournir des équipements militaires et formations à des pays dirigé par des militaires les aiderait plutôt à mieux consolider leur pouvoir. L’intersectionnalité entre la sécurité et le développement est plutôt complexe dans les systèmes fragiles. Cependant, pour réduire la portée des groupes extrémistes, les décideurs africains doivent comprendre qu’ils sont entre autres responsables de la faible sécurité et du faible développement de leur pays. Ainsi, une meilleure compréhension de la relation entre les inégalités structurelles et les processus de sécurité et de développement de leur part contribuerait à renforcer la paix et la sécurité.
Je ne suis guère contre l’assistance militaire des États-Unis, cependant l’hypocrisie de la politique étrangère des pays occidentaux qui soutiennent promouvoir les politiques libérales soient, les droits humains, la démocratie, la justice internationale la règle de droit. Dans les faits, sur le terrain les mécanismes réalistes sont encore déployés par les décideurs politiques. Quand on analyse les multiples forces militaires déployées au travers les pays du sud, les politiques de militarisation envers le continent africain spécialement visent plutôt à lutter contre le terrorisme, à sécuriser les ressources pétrolières et à contrer l\’influence de la Chine sur le continent. Et, la défaillance et la mauvaise gouvernance des États africains menacent entre autres les intérêts géostratégiques des Américains. Par conséquent, la politique de militarisation des États-Unis et compagnie a suscité davantage de réactions défavorables selon notre moi à leurs intérêts stratégiques sur le continent. Bien qu’ils refusent de l’admettre, le transfert d’armes et les formations américaines contribuent à l’alimentation des conflits, l’aliénation de certaines communautés et la radicalisation de ces derniers.

Le véritable antidote au terrorisme quant à moi réside dans des États stables et non seulement responsables, mais aussi inclusifs qui répondent aux besoins de tous leurs citoyens. Pour se faire, il est primordial de répondre d’abord à la mauvaise gestion des diversités ethniques et religieuses et aux préoccupations sous-jacentes de ces organisations, les États africains doivent gouverner pour le peuple et non pour leur propre intérêt personnel. De plus, pour justifier leurs gestes arbitraires la définition de « terrorisme » comporte de myriades connotations supplémentaires. Alors que le mythe est qu’on ne parle pas aux terroristes, les gouvernements ne s’attardent pas sur le fait que ces militants souvent marginalisés s’expriment par de violentes attaques pour attirer l’attention et susciter un changement sur leur condition politique, économique et sociale. Car, en théorie ces groupes agissent rationnellement et ont une idée claire de leur but et des moyens d\’y parvenir.

Recommandations

Alors que plusieurs pays du Sahel (Nigéria, l’Éthiopie entres autres) et de l’Afrique de l’est soit le Kenya et l’Ouganda depuis les dernières années ont émergé comme des atouts clé pour l’occident pour contre le terrorisme. Ces gouvernements ont le devoir de combattre le terrorisme d\’une manière légale et les bailleurs de fonds ont la responsabilité de veiller à ce que les campagnes et les opérations antiterroristes qu’ils soutiennent n’implique pas des diverses violations des droits humains. De plus, ils doivent s’assurer que États n’ont pas un agenda secondaire et n’utilise pas ces opérations comme une extraversion pour réprimer de façon arbitraire les opposants politiques, les défenseurs des droits de l\’homme et les militants extrémistes.

Redéfinir le mandat de l’armée

Dans un premier temps, étant donné les incidents de torture et de violence politique au Nigéria, l’Éthiopie, Kenya et en Ouganda ces sont la preuve de comment l’argent des puissances mondiales sont dépensé. De ce fait, les opérations de sécurités entre les américains et compagnie doivent aussi inclure la redéfinition des mandats des forces de sécurités nationales pour garantir le respect des cadres légales dont le protocole du Conseil de paix et de sécurité. Des sanctions doivent être pris en compte avant de fournir entraînement militaire, appui au maintien de la paix, des armes et autres financement militaire.
Ainsi, une réforme, une restructuration et une professionnalisation des forces de sécurités africaines, le personnel militaire et de police est vital pour engendrer pour la paix et la stabilité à long terme. Ces changements doivent être radicale et doivent prendre en compte la composition raciale, ethnique, géographique et de genre des institutions militaires de ces États. Enfin, les leaders doivent admettre que les forces armées sont républicains et sont au service de la population et les intérêts personnel de l’élite gouvernemental.

Conclusion

Bien que les pays occidentaux transfèrent des ressources substantielles aux pays en développement sous forme d\’assistance militaire, peu de travaux empiriques ont évalué l\’impact de l\’aide militaire. Notre analyse a tenté à répondre à la question quelles sont les conséquences du soutien des puissances occidentales à la lutte contre le terrorisme en Afrique ? Le présent document a estimé les répercussions de l\’aide militaire américaine sont plus néfastes que le but initial. La précarité des gouvernements africains plus spécifiquement au Kenya, en Ouganda, Nigéria et en Éthiopie ces lieux deviennent sensibles à la formation de groupes extrémiste et de leur viabilité. Certes les programmes d’assistance militaire ont permis d’éliminer ou de capturer des hauts gradé des organisations extrémistes et de limiter le pouvoir de certains militants sur des territoires. On estime que ces épisodes sont insuffisants et la lutte de l\’Afrique contre le terrorisme est un échec et que les recherche démontre que les quatre pays choisis le support militaire externe à renforcer les violations des droits de l’homme. Ces derniers à leur défense ont élargi leur lois internes et ont invoqué la légitimité de lutter contre le terrorisme comme motif pour réprimer toute voix s’opposants à leur politique et les rebelles extrémistes.

Le but de notre article était de proposer une approche centrée sur les parties prenantes dans cette lutte en analysant les efforts des puissances mondiales dans lutte antiterroriste en Afrique. L’étude examine le rendement des mesures antiterroristes et les conséquences de leur support, les conséquences de leur support sur la population et les gouvernements centraux qui reçoivent cette aide. Les implications de cette aide et la mise de côté de l’agenda démocratique, la violation des droits humains et l’effet inverse de cette assistance. De ce fait, nous avons a trouvé que la prolifération des assauts violents à caractère terroriste sur le continent spécifiquement dans les quatre pays choisit a poussé les États à opter pour des stratégies d’une ligne dure tout en repoussant toutes autres mesures à caractère non militaires. L\’approche militariste a eu comme résultat la répression, la détention illégale et des exécutions extrajudiciaires de terroristes présumés et de victimes innocentes, qui de soi alimente la radicalisation des militants.

La dernière décennie a amplement fait la preuve que la nature des menaces à la sécurité internationale et en Afrique a considérablement changé. Les enjeux structurels, tels que le terrorisme et la prolifération des militants extrémistes ont créé un tout nouvel environnement sécuritaire. La prérogative des États à se pencher exclusivement sur le recours à la force ne fonctionne pas et les causes réelles qui amènent les populations du Nord du Nigéria, les groupes militants en Ouganda à s’adonner à des pratiques terroristes ne sont pas prise en compte. Nous soutenons, pour que la lutte antiterroriste fonctionne les décideurs africains doivent renforcer des programmes qui cible les causes sous-jacentes à la prolifération et la viabilité des militants extrémistes. Pour lutter plus efficacement contre ce fléau il faut de meilleurs renseignements sur ces groupes, leurs motifs, leur environnement et ce qu’ils demandent. Notre analyse admet que cela n\’éliminera pas le terrorisme, mais réduira la probabilité que les populations civiles s’enrôlent dans des organisations terroristes réussissent. Il est vital de s\’engager directement dans l\’environnement des terroristes et résister à la tentation d\’adopter le principe œil pour œil et que l’on ne parle pas avec les terroristes. Un engagement plus sophistiqué, axé sur leurs justifications, pourrait être plus efficace. De plus, en engagent des conversations avec les militants avant d’envoyer soutien et argent, les puissances mondiales s’auront qui combattre. Certes, ces groupes causent beaucoup de dommage à la population, cependant, l’inefficacité des gouvernements centraux à procurer les besoins fondamentaux à leur population est le passeport pour ces derniers à lancer des attaques.
Aussi, il serait une bonne chose si les missions de Union africain et l’AFRICOM puissent refléter le cadre global de lutte contre le terrorisme qui donne la priorité à la coopération régionale et réaffirme l\’engagement du continent à défendre les droits humains, répliquer les politiques antiterroristes brutales et militaires qui ont failli ailleurs ne sera pas différent sur le continent africain. Notre recommandation est la mise en place d’un plan régionale avec des mesures nationales qui prennent en compte les acteurs étatiques et non étatiques. Des stratégies focalisées sur la réalité et les demandes des militants comprenant des arrangements diplomatiques sont à mettre en place ainsi que des mesures s’attaquant à la marginalisation des communautés éloignées. Il est indispensable d\’adopter une approche holistique à plusieurs niveaux qui abordent les préoccupations concrètes des communautés ethniques et religieuses tout en engageant la société civile, les dirigeants communautaires et les institutions religieuses à tous les niveaux de la société. Car, les conséquences du soutien des puissances occidentales à la lutte contre le terrorisme en Afrique ne se ressentent pas uniquement chez partenaires, mais aussi ailleurs.