Premièrement, l’auteur souligne que le rhinocéros symbolise un monstre en utilisant les caractéristiques qui sont souvent trouvées chez les monstres. Au courant du livre, des adjectifs reflétant un monstre sont attribués au rhinocéros. À plusieurs reprises, l’auteur utilise des adjectifs pour le décrire. Une première fois est quand Béranger et Jean parlaient durant l’acte premier, pas longtemps après qu’ils ont vu le rhinocéros : « Et féroce en plus… » (p.40) voulant dire que le rhinocéros est un animal féroce. Une deuxième fois est lorsque Botard, Daisy et Dudard ont une discussion, dans le bureau, sur ce qu’ils ont vu : « c’est un très gros animal, vilain ! » (p.98) Ces deux citations illustrent que l’auteur identifie le rhinocéros comme un monstre parce que le « vilain » et le « féroce » sont aussi parfois utilisés comme des caractéristiques d’un monstre. En même temps, ces citations sont des personnifications. Les mots vilain et féroce sont souvent avant tout utilisés pour décrire des humains. De plus, l’œuvre met en scène les comportements du rhinocéros qui sont semblables aux comportements des monstres. Au moment où le rhinocéros finit de passer, il est écrit : « Les bruits produits par l’animal s’éloigneront à la même vitesse (…) » (p.22) Ceci dévoile que le rhinocéros est passé très vite en faisant beaucoup de bruit, tout comme un monstre qui passe dans une ville et qui fait énormément de bruit. La citation est aussi une métaphore parce qu’elle illustre à quel point le rhinocéros part aussi vite qu’il est arrivé.
Deuxièmement, à travers les comportements des personnages, l’auteur dévoile que le rhinocéros est un symbole d’un monstre. Plusieurs des personnages, surtout Jean, sont devenus agressifs ou ils
Pour conclure, le rhinocéros symbolise un monstre dans la pièce de théâtre Rhinocéros. Il y a beaucoup de similarités en ce qui concerne les comportements et les caractéristiques entre le rhinocéros et les personnages, une fois qu’ils se transforment, qui font penser à un monstre. Ce symbolisme de monstre est aussi présent dans le film La haine qu’on donne. À cause d’une erreur d’un policier américain dans le film, ça fait que tous les policiers sont vus comme des monstres à cause du mauvais jugement d’un seul.