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8 Apr 2022 
admin 
Tout d’abord, j’aimerais que notre société se soucie plus du changement climatique car, selon les recherches, les phénomènes météorologiques extrêmes seront la norme d’ici 2040, les récifs coralliens mourront, les zones côtières seront submergées, et les tempêtes, les incendies et les sécheresses provoqueront des perturbations massives et un nombre élevé de morts. De plus, la planète se réchauffera de 1,5° Celsius au cours des deux prochaines décennies sans mesures drastiques pour éliminer la pollution par les gaz à effet de serre. En effet, les chercheurs ont créé une super-enzyme qui décompose le plastique. Puisque l’industrie de la mode est responsable d’au moins 10 % de la production mondiale de dioxyde de carbone, les chercheurs tentent maintenant de créer une nouvelle super-enzyme qui est capable de décomposer les matériaux mélangés, comme les vêtements. Si nous priorisons notre planète plus que l’économie, nous pouvons ralentir le réchauffement planétaire.
En outre, comme étudiante dans ma première année d’université, j’aimerais que le système scolaire (universitaire et préuniversitaire) s’améliore. Comme société, nous vivons pour travailler au lieu de travailler pour vivre, ce qui a des conséquences sévères sur notre santé mentale et physique. Combien d’heures par jour êtes-vous assis à un bureau, votre dos en douleur ? Selon une étude de l’American Psychological Association, l’anxiété est la principale préoccupation des étudiants (41,6 %), suivie de la dépression (36,4 %) et des problèmes relationnels (35,8 %). En moyenne, 24,5 % des étudiants prennent des médicaments psychotropes. Il n’est pas suffisant d’offrir aux étudiants des appuis pour leur santé mentale, comme la thérapie, de la part des universités. Il serait mieux de réduire leur stress initial en diminuant leur quantité de travail ou en élevant le montant de temps qu’ils ont
De plus, nous vivons dans un monde dangereux, où les enfants sont de plus en plus vulnérables, surtout grâce à l’accès des prédateurs d’enfants à Internet. Par conséquent, je crois que les techniques d’autodéfense et de survie devraient être enseignées aux enfants à l’école élémentaire et secondaire.
En outre, la société d’aujourd’hui est obsédée par la beauté (des femmes, notamment). Tout le monde aime dire aux autres comment ils devraient agir, ce qu’ils devraient dire, aimer et porter. Par exemple, pour fréquenter certaines écoles, les enfants doivent porter des uniformes obligatoires, car elles « favorisent l’esprit scolaire et l’égalité entre les élèves ». Cependant, dans un monde qui valorise de plus en plus l’expression de soi et l’acceptation, les uniformes sont dépassés et mettent à rude épreuve l’individualité des enfants. Les élèves doivent aussi porter des chaussettes de couleur neutre. Mais, je vous demande, comment la couleur des chaussettes implique-t-elle le droit à l’éducation des enfants et leur capacité à apprendre efficacement ? Je crois que les uniformes sont nécessaires dans certains contextes, comme le domaine médical (chirurgiens) et scientifique (chimistes). Pourtant, l’école est un lieu de croissance, et, conséquemment, devrait inclure la connaissance de soi, que ce soit via les vêtements, la couleur des cheveux ou autre.
J’aimerais aussi que la société continue à promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes, mais aussi des victimes des ateliers clandestins et de la traite des personnes. Selon une étude de Statistique Canada en 2019, environ 95 % des victimes de la traite des personnes étaient des filles et des femmes. Plus d’une victime sur cinq (21 %) était une fille de moins de 18 ans. En outre, les chercheurs estiment que 250 millions d’enfants travaillent dans des ateliers clandestins dans le monde. 22 millions d’enfants meurent chaque année à cause des mauvaises conditions dans les ateliers clandestins. Par exemple, la plupart des usines de vêtements ont des machines non surveillées, un câblage électrique exposé et très peu de ventilation. 85 % des travailleurs des ateliers clandestins sont des jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans. Certains employeurs obligent les femmes à prendre des contraceptifs et des tests de grossesse régulièrement pour éviter d’avoir à leur accorder un congé de maternité ou de leur fournir des prestations de santé appropriées. Dans un mode qui se développe de plus en plus, qu’est-ce qui peut justifier l’existence et l’immoralité de ces statistiques ? Rien.
De plus, j’espère qu’à l’avenir, tout le monde aura une vie décente. Par exemple, tout le monde devrait avoir accès aux soins de santé, à un soutien financier et à une bonne éducation. Il n’est pas juste que notre qualité de vie dépende de l’endroit où nous sommes nés et des personnes sur qui nous comptons pour prendre soin de nous lorsque nous sommes jeunes. Peu importe où nous vivons, nous devrions pouvoir mener une bonne vie. C’est pourquoi j’aimerais que dans l’année 2040, tous les pays du monde soient plus développés.
En outre, évidemment, le plus grand problème auquel notre société fait face est la COVID. J’espère que d’ici 2040, les scientifiques trouveront une solution permanente pour débarrasser le monde du virus. Mon petit frère de six ans a été le plus affecté par la COVID parmi tous les membres de ma famille. La COVID a volé son enfance. Par exemple, il ne peut pas célébrer sa fête avec ses amis. Je ne veux pas que d’autres enfants souffrent comme lui.
Enfin, ceci dit, il n’existe aucun monde parfait. Malgré le fait qu’une société utopique est impossible (puisque chacun désire des choses différentes dans un monde parfait), le but des utopies est de nous motiver à créer un monde meilleur. Le progrès de notre société est limité et chronophage. Néanmoins, nous devons nous rappeler que le changement est inévitable avec le temps. Alors, il faut agir courageusement afin d’instituer une amélioration réelle de notre société. Tentons de créer un monde meilleur, pas parfait.